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Economie

DOSSIER - Où est-ce que Sédhiou enfouit les milliards de ses projets de développement?

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Photo : Seneweb.com

Il a plu des milliards à Sédhiou entre 1970 et 2016. Il y a eu, de 1972 à 1986, le projet rizicole de Sédhiou (Prs) avec une enveloppe de 20 milliards. Ensuite le projet rural et intégral pour la moyenne Casamance (Primoca) de 1986 à 2002 pour trente-six (36) milliards. Une phase dit-on, de consolidation des acquis du Primoca avec le fonds de développement local de Sédhiou (Fdls) qui a pris fin en 2012 avec deux (2) milliards. Enfin il y a eu depuis 2012/le Papsen avec six (6) milliards. 

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À côté de ces projets de la coopération italienne, il y a ceux financés par le Sénégal et d’autres pays. Il s’agit du programme d’appui au développement rural (Pader), du programme d’appui au développement rural en Casamance (Paderca), du programme de lutte contre la pauvreté (Plcp), du fonds national de promotion des jeunes (Fnpj), du fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip), de l’agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (Anrac), du comité d’appui et de soutien au développement économique et social (Casades), des l’ONG Enfance et Paix et de Londo Loloo pour ne citer que ceux-là.

Malgré cette pluie de milliards, Sédhiou demeure toujours une région fantôme : Les routes sont impraticables même à pied, les populations s’éclairent toujours à la lampe torche, des communes comme Sédhiou et Wandifa, Goudomp boivent encore l’eau de puits, les eaux de ruissellement continuent de menacer le relief, l’agriculture toujours pluviale, le sel a confisqué les rizières, l’administration locale en location conventionnée, le chômage toujours endémique, les soins de santé primaire encore un luxe, les écoles en abris provisoires attristent le système éducatif, la pauvreté toujours ambiante.

Où est-ce qu’on a enfoui ces milliards ? Pour l’économiste-financier Ousmane Birame Sané « Le Primoca a laissé une impression de gabegie, tant le train de vie de ses gestionnaires était ostentatoire ! Le Papsen, qui est en cours, et que je connais moins, attendra pour qu’on puisse en tirer un bilan rétrospectif. Cependant, il est à souligner que le commun des sédhiouois est incapable de vous dire en quoi il consiste. En définitive et à mon avis, poursuit l’économiste, ce qui est critiquable dans les deux programmes de coopération avec l’Italie, c’est-à-dire le Primoca et le Papsen, c’est leur faible viabilité et additionnalité. En effet, peu de choses ont survécu après la fin du Primoca si bien que le Papsen n’est pas bâti sur les acquis du Primoca. On reproche aussi à ces projets leur manque de transparence et d’inclusion vis-à-vis des bénéficiaires ».

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En tout cas, ils sont nombreux les observateurs qui sont d’avis que le premier échec est lié à la densité du budget de fonctionnement. Des véhicules Prado de cinquante millions, des pick-up de tout genre, du mobilier de luxe importé d’Italie ou du Maroc, des milliers de litres de carburant qui s’évaporent pour des détails, des salaires faramineux payés à des non méritants engloutissent une bonne partie de l’enveloppe de ces projets.

Pour Idrissa Ndiaye, coordonnateur du cadre des jeunes de Sédhiou, « Quand la logistique roulante (parc automobile et motos) est plus chère que les investissements, il est clair que ces projets ne développeront jamais Sédhiou ». Idrissa Ndiaye soutient que si malgré autant de milliards investis à Sédhiou, il n’y a pas de développement c’est parce que, dit-il, « les véritables préoccupations des populations en termes de développement ne sont pas prises en compte » il explique que l’enclavement géographique de la région plombe son envol économique ; « Sédhiou n’échange ni avec les autres régions du pays ni avec les pays limitrophes du Sénégal faute de ponts et de routes », a-t-il dit. 

Se prononçant sur la gestion du Papsen, le représentant des jeunes déplore le manque d’impact « les véhicules de fonction évalués en terme d’argent sont plus chers que l’argent investi sur le terrain au compte des bénéficiaires ». Il conclut que « les projets de développement ne travaillent pas dans le sens d’améliorer les conditions de vie des populations ».

Embouchant la même trompette Boubacar Gano de la rencontre africaine des droits de l’homme (Radho) dénonce le manque d’impact sur les populations bénéficiaires. Il tire la sonnette d’alarme et compte saisir les acteurs sur la question. 

C’est dans ce sens que le président de la chambre de commerce et d’industrie de Sédhiou parle d’une absence de définition d’une politique économique au niveau de ces projets. Ce qui se passe selon Moussa Souané, c’est la bancarisation des finances, le manque d’organisation et le travail en solo qui ne permet pas la mutualisation des ressources et des expériences. « À mon avis dit-il, la plupart des produits, qui peuvent être à la base d’une chaine de valeurs assez riche du point de vue industriel et de création d’emplois, ne sont pas suffisamment étudiés ». Il explique que la région est la première productrice d’anacardes, la 2e en bananes, grande productrice de riz et d’arachides. Malheureusement, dit-il, tous ces produits nous échappent au profit des étrangers faute d’une politique économique ». Et de suggérer que les autorités fassent de la région une zone économique spéciale sorte de pôle industriel sud à l’image de Diamniadio.

Certains indexent le retard lié au démarrage effectif des projets. Souvent le personnel est recruté un ana avant, perçoit son salaire avant le démarrage des activités. Celles-ci s’arrêtent souvent un an avant la fin du projet pendant que les salaires continuent à être versés.

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Les séminaires de formation, de capacitation, de mise à niveau l’emportent largement sur les activités de réalisations d’infrastructures pérennes. 

L’absence de suivi-évaluation des projets de la coopération italienne au Sénégal, semble offusquer certains. « Il aurait fallu s’assurer de l’existence ou non d’une évaluation rétrospective indépendante de ces différents programmes pour être affirmatif quant à leur succès ou échec » a dit Ousmane Birame Sané qui poursuit « Cela doit changer surtout dans une perspective de territorialisation des politiques publiques et d’acte 3 de la décentralisation. Il faudrait donner une responsabilité accrue aux élus locaux dans la négociation, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de tels programmes, quelle que soit l’origine du partenaire.



18 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (08:44 AM)
    PAPSEN=ECHEC un projet enfermé en soit même les 98% des Sédhiois ne le connaissent pas seulement les 4x4 avec un logo PAPSEN sur le terrain aucune infrastructures visibles. Je crois que l'état dois revoir la mise en oeuvre de ce projet qui à mon avis devais sortir Sédhiou de l'ombre avec ces 13 milliards.
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (09:21 AM)
    Merci pour cette contribution. Les gestionnaires de projets ne pensent qu'à rouler en véhicules de luxe et à faire des tournées inutiles aucune réflexion sur l'efficacité de leur action. Merci encore pour cette discussion.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (09:39 AM)
    Bilay yii kouko lire gueuneutti découragé ci deuk bi
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (09:59 AM)
    Doyena war en tous cas Beaucoup de milliards et rien tousse, nada

    C'est le cas de toutes les régions du sénégal, il faut repenser notre modèle de développement et sortir des sentiers battus ( des projets et programmes)
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    Auteur

    Foulbés,

    En Avril, 2016 (10:22 AM)
    À Sedhiou sont massivement présents les "êtres" de là-bas, funestement déguisés en religieux qui ont réussi, avec la complicité de pseudos leaders locaux, à hypnotiser les dignes-nobles peuples de cette région sacrée.

    Ces fléaux-parasites insatiables ont encore abusé de la bonté légendaire des peuples de Sedhiou pour les inciter à détourner-trafiquer-voler les fonds publics mis à dispostion pour développer leur région dans l'intérêt unique de Peuples pure Souche de Sedhiou.

    D'ailleurs, à chacune des carnavals déguisés en religieux organisée par les "êtres" de labàs, sinistrement déguisés en religieux, la région de Sedhiou se vide de ses peuples, qui tiennent à participer à ces carnavals interminables, rendez-vous de corrompus-prédateurs-trafiquants-magouilleurs-charlantans-prostitués-es-criminels-mafieux.

    Les peuples de Sedhiou doivent se réveiller, retrousser leurs manches, et bosser dur-bien, comme ils savent d'ailleurs bien faire, en faveur de leur région riche sur le plan humain, sur les plans de ressouces naturelles.

    Les Peuples pure Souche de Sédhiou doivent envoyer au diabolique diable les mesquins venus d'ailleurs pour y disséminer les bordels bordéliques en vogue dans le funeste axe de tous les maux-affluents.

    QUE FAIRE?

    Certains-es-certainement-certains-es.....?

    Foulbés.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (10:31 AM)
    10 INVOCATIONS POUR NOUS PROTÉGER ET RÉUSSIR NOTRE VIE ICI-BAS ET À L’AU-DELÀ!!!

    https://youtu.be/XAR9m_FB9ys
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    Auteur

    Développeur

    En Avril, 2016 (10:49 AM)
    C'est simplement dommage:

    - primo, il faut que les sédhiois compétents acceptent de revenir chez eux travailler pour l'émergence de leur terroir; sinon personne d'autre ne le fera à votre place;

    - secondo, il faut que la socièté civile accepte de travailler et de constituer un contre pouvoir fort pour mieux controler les actions et réalisations de tous (projets, programmes, Etat, ONG, ...) mais aussi de constituer une force de propositions et de mise en oeuvre des politiques publiques ;

    tercio, il faut reconnaitre que les sédhiois ne travaillent pas assez. Le développement ne se decréte pas. Il faut mouiller le maillot pour que notre région puisse émerger;

    - quatro, il faut que nous ayons un Etat "normal" qui considére tous les citoyens à la même enseigne plutôt de créer des disparités entre les régions selon que l'on se situe au Nord, au Sud, à l'est ou à l'Ouest, selon que la caratère béliqueux des populations, ...

    Tels sont pour moi, les gages d'un développement local harmonieux durable.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (11:14 AM)
    Tous les projets au Sénégal sont conduits de cette façon et aboutissent à l'échec. Le mal est profond. Les gens mettent leurs intérêts personnel devant au détriment des ceux des principaux bénéficiaires: séminaires, voyages, perdiems. RIEN SUR LE TERRAIN.

    Et ce qui est plus inquiétant encore, c'est l'évaluation qui est faite à la fin. C'est toujours du positif, car on se focalise que sur des indicateurs quantitatifs: nombre de bénéficiaires formés, nombre de x construits etc. Rien sur la qualité et les effets sur la vie des populations.

    TOUT DOIT ETRE REPENSE, A COMMENCER PAR LE CHOIX DES HOMMES.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (12:57 PM)
    THIE diguenté senegalais ak allalou mboolo :thumbsdown:  :thumbsdown:  :thumbsdown:  :thumbsdown:  :thumbsdown:  :thumbsdown: 
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    Auteur

    Témoin

    En Avril, 2016 (12:57 PM)
    Certains des pilleurs du PRIMOCA sont aujourd'hui à Matam avec un autre projet le PRODAM où bientôt 25 ans ils continuent de sucer le sang des paysans en toute impunité. L'OFNAC doit regarder du côté du PRODAM de MATAM. il est grand temps.

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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (13:37 PM)
    Merci M. Faye de nous avoir rappelé tous ces projets de développement engagés à Sédhiou mais qui ne se font toujours pas voir dans la ville et dans le niveau de vie des populations.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (14:21 PM)
     :brawoo:  :brawoo:  :brawoo:  :brawoo:  :brawoo:  :brawoo:  :brawoo:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: 
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    Auteur

    Témoin Apolitique

    En Avril, 2016 (14:27 PM)
    Les « maîtres coraniques » ne seront pas d'accord sur le parrainage car il marquerait la fin de la mendicité qui se trouve être un système bien huilé venant de certains marabouts qui les avalisent et leur fournissent les premières victimes, issues de parents pauvres, ignares et fuyant leurs responsabilités. De plus, ils risquent de bastonner l'enfant jusqu'au sang pour qu'il ne s'attache plus à un voisin compatissant. Même les habits qu'on leur donne pour les rendre plus humains, sont détournés pour leurs propres enfants et retour à la case départ. Et quand vous parlez de les inscrire à l'école ou à des cours particuliers pour une demi-journée, l'enfant n'osera plus vous regarder ou disparaîtra.

    Pour les étrangers, il faut emprisonner les maîtres (les dégoûter à vie de ce Sénégal -aubaine et laisser-aller-) et rendre les enfants à leurs parents (à tancer et à décourager à jamais) sur le champ.

    Avez-vous déjà vu les petits talibés greloter durant le froid ou traîner le soir tard pour pouvoir compléter leur ‘versement’ avant d’OSER rentrer ? Que peut-on attendre de maîtres coraniques ayant vécu les mêmes conditions, sans psychologie et sans pédagogie et comme si l’enseignement était inné ?

    En attendant, aucune subvention ne devra plus être octroyée à un dahra dont les pensionnaires n’ont pas été régulièrement inscrits à l’état-civil et dont les programmes et conditions d’hébergement n’ont pas été approuvés (comme pour les écoles classiques dites françaises) par les services compétents de l’Etat et de l’UNICEF. Nous sommes dans un état de droit et tous les citoyens doivent être régis par les mêmes lois et règlements pour garantir l’égalité et une paix durable pour tous.

    L'arabe et le coran peuvent et doivent être intégrés dans les programmes scolaires et universitaires (pour relever les niveaux, retenir nos enfants autant faire se peut et créer par la même occasion de grands islamologues au cursus relevé et sûr, échappant au joug des jihadistes aux techniques de recrutements très sournoises) comme le catéchisme et le latin pour les catholiques, pour :

    . couper court à cette fuite en avant de ministres de l’éducation, de députés, d’enseignants ou d’anciens talibés marqués à vie, mais si frileux et négatifs pour braver ce ‘désordre’ si bien établi ;

    . pouvoir éradiquer ce sacrifice d’enfants qui n’ont même pas demandé à naître et qui n’ont que des droits au moment où leurs parents les oublient entre les mains d’ex-victimes irresponsables ayant subi les mêmes sévices et qui n’ont plus le plus souvent qu’une ‘pierre à la place du cœur’ et ;

    . arrêter de créer ainsi une catégorie de citoyens (aigris et nécessiteux à l’esprit obtus, futures recrues de gourous nationaux et internationaux) écartés de toute civilisation générale mondiale.

    Ce serait radical et plus personne n'aurait rien à dire, comme ce qui se passe actuellement avec la Gambie. IL FAUT SAVOIR REGLER LES PROBLEMES RECURRENTS (RETARDS DE BOURSES, D’ORIENTATIONS, DE PAIEMENT DE PRIMES, DE RAPPELS, D’ENTRETIEN ET DE RENOUVELLEMENT D’INSTALLATIONS ELECTRIQUES, DE CHANGEMENT PERIODIQUE DE PIECES POUR L’ADDUCTION D’EAU, ETC… –QUAND FAUT Y ALLER…- ET EVITER D’ETRE VRAIMENT DES MEDECINS APRES LA MORT) D’UNE MANIERE DEFINITIVE POUR POUVOIR PASSER A L’ESSENTIEL (SANTE, EDUCATION, EMPLOIS, EAU, ELECTRICITE, ETC…, DEVELOPPEMENT HARMONIEUX ET PAIX DURABLE). Coolement. A TEMPS, SINON COMMUNIQUER et FRANCHEMENT ALORS.

    Au Sénégal, il faut savoir de temps en temps, après avoir maîtrisé (au sens propre comme au figuré) les différentes sensibilités, agir en goréen ou ‘dùsu’ pour arrêter les parlottes coupables de bien de dérives et de contre-offensives néfastes à la réalisation de projets utiles à la société.

    Le Président de la République et le gouvernement (avec l’aide de leurs conseillers –pléthoriques et souvent inutiles ou sous-employés-) doivent savoir anticiper sur les solutions idoines aux cas qui pourraient à terme, constituer :

    . des crimes contre l’humanité et/ou ;

    . des causes de radicalisations diverses ou des poudrières :

    .. étudiants (bourses, orientations, professeurs absentéistes ou sadiques),

    .. enseignants (primes, rappels, indemnités normales à niveler avec les autres corps avec langage de vérité et fermeté),

    .. corps médical (niveaux rémunérations correspondants aux niveaux de formations et de risques),

    .. agriculture, secteur informel non rentable ou saturé, ex-détenus et ambulants professionnels (volontariat et retour au bercail après déblaiement de terres cultivables à grande échelle et subventions, dons-soutiens-encadrement, financements-hypothèques sur terrains pour l’année de démarrage),

    .. détenus (psychologue, récupération familiale et formation adéquate),

    .. femmes rurales, jeunes déscolarisés et filles-mères (encadrement-formation et financements adaptés),

    .. etc…

    Tout cela est COLOSSAL et indispensable, mais pas impossible et ô combien salvateur pour surtout tous ces laissés-pour-compte qui ont besoin d’un coup de pouce pour ‘émerger’ et s’y retrouver).

    Ils doivent quand même faire preuve de plus de plus de guiss-guiss et de diligence dans le traitement des nombreuses urgences qui les interpellent au quotidien, sans oublier les prévisions normales à gérer rigoureusement.

    Je pense que les conseillers devraient pouvoir aider à auditer les ministères et directions rattachées, par secteurs et par groupes, pour des recrutements objectifs à mêmes de relever leur efficience et pour contrôler les objectifs qui leur sont assignés, avec des vraies prérogatives (cas Pr Amsatou Sow Sidibé), pour également libérer le premier ministre et le président de la république qui sont souvent obligés de monter au créneau pour diverses raisons et pour rattraper surtout des erreurs et trajectoires complètement dévoyées.

    Les présidents de conseil d’administration, différents élus, ministres et directeurs de société nationale, comme le sénégalais lambda, ont tendance à oublier, dès qu’ils durent dans une fonction, prennent du galon et/ou ont reçu les éloges du président, le pourquoi de leur nomination-élection, le dévouement qu’il doit au peuple sénégalais et les objectifs à eux assignés. Ils prennent alors les sénégalais pour des sujets et deviennent inaccessibles, tout en versant dans les tares de notre société (abus divers : femmes et maîtresses, parrainages et cérémonies folkloriques entraînant le mimétisme et les gâchis, ‘màttey’ et ‘m’as-tu vu’, détournements d’objectifs et de budgets, véhicules-missions-carburant-téléphone-mobilier-logements gérés sans parcimonie, recrutements subjectifs injustes notoires, manque de respect et utilisation des forces de sécurité et des société de services d’une manière abusive et de sorte à leur faire rater leurs objectifs, accaparement ou mauvaise distribution d’avantages destinés aux indigents, recherche de prestige démesuré, cour de ‘répondeurs automatiques’ énervants et serviles qui finissent par avoir le vrai pouvoir, horde de maraboutillons et griots manipulateurs, etc… ). Y’a de quoi vouloir se barricader pour échapper à tous ces ‘chasseurs’ et laudateurs aguerris et bien armés sur tous les plans. ‘Woyy’

    De grâce, aucune fonction n’est obligatoire. Il faut savoir passer la main quand on ne peut ou ne veut plus. Les compétences existent (une personne = 1 mandat ou fonction) et des ‘karim’ super-pouvoiriste, on n’en veut plus. NOS MAMANS SONT NOIRES ET TOUTES MERITANTES ET NOUS SAVONS RESPECTER NOS CONGENERES ET RESTER A NOS PLACES et c’est tant mieux pour notre futur.

    Malgré tout, je crois en nos grands serignes si indulgents et océans de savoir, avec mes deux préférés (Mame Abdou et Serigne Saliou qui m’avait choisi, sans oublier Serigne Cheikh l’Intellectuel raffiné et fin, et Thierno BA l’avocat des femmes).

    ENTRE NOUS.

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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (14:59 PM)
    Aujourd'hui c'est à partir de ces projets fictifs mort nés dont on nous parle de création d'emploi sans avenir. Attention à ces projets politiques avec des emplois politiques. Pourtant il y a encore des projets à Sédhiou Comme PRODAC, ANIDA... donc les agents sont présents sur le terrain et dans des hôtels avec encore de la logistique, des séminaires, des réunions, concrètement qu'est ce qui est réellement réalisé et au bénéfice de qui?  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :jumpy2:  :jumpy2:  :jumpy2:  :jumpy2:   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">   :brawoo:  :brawoo:  :brawoo: 
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    Auteur

    Landing

    En Avril, 2016 (16:12 PM)
    Outre les fantasmes d'un développement qui serait parachuté de l'étranger via des ONG, il n'y a plus eu d'homme politique d'envergure depuis le Député-Maire Ibou Diallo, initiateur de 80% des infrastructures actuelles,

    Par exemple, la responsabilité de Balla Moussa Daffé est énorme dans ce fiasco, compte tenu de son abusive longévité à la tête du département devenu artificiellement région.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (16:13 PM)
    Mes cousins mandingues de Sédhiou, il est temps de prendre votre destin en main.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (22:20 PM)
    Merci pour l'analyse pertinente.

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    Auteur

    Anonymezeuss

    En Avril, 2016 (02:52 AM)
    Osons dire la vérité Sedhiou comme Marsassoum se sont des localités maudites par nos grands pères faut pas vous fatiguez
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