«Les Vendredis de Sup De Co», animé vendredi 11 mars 2016 par le ministre de la Pêche de l’économie maritime, Oumar Gueye, a été l'occasion de se pencher sur le thème «Enjeux et défis de la modernisation des infrastructures de traitement et de valorisation des produits halieutiques dans le Plan Sénégal émergent (Pse). Cette rencontre qui s'est tenue à la Chambre de commerce de l’industrie et de l’agriculture (Cciad) du Sénégal a réuni plusieurs acteurs du secteur.
De l'avis du ministre Oumar Gueye, le Sénégal vit sous l’ère du Plan Sénégal émergent (Pse), qui se décline sous trois axes." La pêche se trouve dans l’axe 1 avec toutes ses composantes, qui est la transformation structurelle de l’économie et de la croissance, parce que nous sommes convaincu que nous ne pouvons pas développer notre pays, si nous n’atteignons pas le taux de croissance de l’ordre de 8 à 9%", a-t-il souligné. Auparavant, quelques chiffres sur la pêche ont été retenus. " Selon les sources de la Fao, la pêche maritime représente 79,7 millions de tonnes en 2012 et la pêche continentale 11,6 millions de tonnes en 2012. Pour la production aquacole en 2014, nous avons 96 millions de tonnes et 70,5 millions tonnes de poissons destinés à la consommation», a expliqué le ministre.
A l'en croire, le Sénégal a beaucoup d’opportunités en matière de pêche, parce qu’il a 718 Km de côtes sur l’Océan Atlantique, 212.000 km2 de territoire maritime. « Notre superficie maritime est beaucoup plus importante que notre superficie terrestre. Nous sommes un grand pays de consommateurs de poissons, les nouvelles données récentes indiquent 29 Kg de poissons par personne et par année, alors que la moyenne mondiale tourne autour de 16,8 Kg de poisons par personne et par année. Donc, nous sommes parmi les plus grands consommateurs de poissons. La valeur commerciale des exportations cette année s’élève à 193,5 milliards de nos francs, pour une quantité totale exportée de 151 millions de tonnes. La pêche est le premier poste d’exportation»
«L’avenir de la pêche c’est l’aquaculture, parce qu'à l’instant où nous parlons la moitié des ressources est d’origine aquacole c'est-à-dire provient de l’élevage. Et selon la Fao en 2030, 2/3 seront d’origine aquacole à travers le monde. C’est pourquoi le Président a inscrit l’aquaculture comme étant le monteur de croissance dans le cadre du Pse avec le projet développement accéléré de l’aquaculture. Les objectifs de l’aquaculture sont de produire 30.000 tonnes en 2018 avec 10.000 emplois et 50.000 tonnes avant 2023 avec 20.000 emplois», estime Oumar Gueye.
Yaye Aissata SAM
7 Commentaires
Yoyo
En Mars, 2016 (12:28 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (12:47 PM)Zenit
En Mars, 2016 (12:49 PM)Atipiko
En Mars, 2016 (14:14 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (14:15 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (14:43 PM)Badola
En Mars, 2016 (16:31 PM)Participer à la Discussion