Des mesures de restriction annoncées par le président de la République commencent à se faire sentir dans quelques dépenses du gouvernement. Lesquelles mesures ont d'abord concerné les factures de téléphone au niveau de l'administration.
Mais pour l'économiste Serigne Ousmane Bèye, il en faut plus pour venir à bout de la tension budgétaire que vit le Sénégal.
Il estime, d'ailleurs, que ces mesures devraient être prises en amont, pour éviter cette situation.
«Ce sont de bonnes mesures à prendre. Mais, à mon avis, ces mesures ont été prises tardivement, parce que le chef de l'Etat a attendu le début de son second mandat pour les prendre. Or, c’est des mesures qu’il devait prendre depuis longtemps. Parce qu'on a dit que ‘’gérer, c'est prévoir’’. Il ne faut pas attendre d'être dans des difficultés pour prendre certaines décisions qu'on peut même qualifier d’extrêmes.
Si, au début, on avait pris des dispositions adéquates, on ne serait pas arrivé à ce stade. En réalité, ces mesures ne sont pas suffisantes, vu l'ampleur de la tension de trésorerie de l'Etat», souligne Serigne Ousmane Béye.
Pour le professeur d'économie, il faut encore chercher d'autres solutions, pour essayer de faire d'autres économies.
Il s’empresse d’ajouter que c'est parce qu'il y a deux sortes de charges : «Vous avez des charges de fonctionnement et des charges d’investissement. Pour ces dernières, il y a ce qu'on appelle un retour sur investissement. Mais les charges de fonctionnement, c’est des charges qui, une fois dépensées, ne rapportent rien», explique t-il.
1 Commentaires
Khatior-bi
En Septembre, 2019 (18:09 PM)Le plus incroyable de tout les presidents senegalais!
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