-NEW YORK- Les cours du pétrole coté à New York ont progressé mardi, les investisseurs misant sur l'annonce d'une nouvelle baisse des stocks de brut aux Etats-Unis, dans un environnement géopolitique instable. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre a gagné 51 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), pour clôturer à 93,86 dollars.
Cette hausse correspond à l'anticipation d'un déclin des réserves de brut la semaine dernière, a avancé Tim Evans de Citi. Selon les analystes interrogés par Dow Jones Newswire, le département américain de l'Energie devrait faire état dans son rapport hebdomadaire attendu mercredi à 14H30 GMT d'une baisse de ces stocks de 900.000 barils. Elle aurait été alimentée par l'augmentation du flot de brut partant de Cushing, Oklahoma, le terminal pétrolier où sont entreposés les barils servant de référence au WTI, a indiqué Tim Evans. Le renforcement de la confiance des consommateurs américain a aussi pu encourager les investisseurs à acheter du brut, a ajouté le spécialiste. Le moral des ménages s'est en effet encore amélioré en août pour atteindre un sommet en sept ans, selon l'indice de confiance des consommateurs américains du Conference Board. Sur le front géopolitique, l'impact sur le marché pétrolier des turbulences géopolitiques dans plusieurs foyers de tensions restait indéterminé.
-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du mardi 26 août 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 261,57 à 262,60 points, soit une hausse de 0,39%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,47% à 248,25 points contre 247,10 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 652,89 millions de FCFA contre 335,56 millions de FCFA lundi dernier. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 6027,49 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 264,63 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 65 748 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec 443,91 millions de FCFA de transactions.
-NEW
YORK-
L'un des grands indices de Wall Street, le S&P 500, a terminé mardi
au-dessus du seuil psychologique des 2.000 points pour la première fois de son
histoire, dans un marché saluant une série d'indicateurs américains et des
fusions-acquisitions. Selon les résultats définitifs à la clôture, l'indice
élargi S&P 500, le plus suivi par les investisseurs américains, s'est
apprécié de 0,11%, ou 2,10 points, à 2.000,02 points, finissant de justesse
au-dessus de cette barre technique. Le Dow Jones Industrial Average s'est
adjugé 0,17% ou 29,83 points, à 17.106,70 points et le Nasdaq, à dominante
technologique, 0,29% ou 13,29 points, à 4.570,64 points. Le dépassement de ce
palier à la Bourse de New York est un nouveau signe que les Etats-Unis, c'est
là où il faut être actuellement pour investir, a commenté Michael James, de
Wedbush Securities. Et d'un point de vue psychologique, le franchissement des
2.000 points en clôture était une condition sine qua non mardi, après son échec
la veille à tenir ce seuil dépassé pour la première fois en séance, pour que le
marché continue à s'apprécier cette semaine, a-t-il poursuivi.
Une série de statistiques américaines, globalement bien accueillies, a
participé à la bonne humeur du marché.
Les investisseurs se sont notamment félicités du bond spectaculaire des
commandes de biens durables aux Etats-Unis en juillet, même si elles ont été portées
avant tout par les commandes dans les transports aériens. En outre, le moral
des ménages américains s'est encore amélioré en août après avoir progressé en
juillet, selon un indice publié mardi par le Conference Board, un bon signe
pour la consommation aux Etats-Unis, l'un des grands moteurs de l'activité
économique du pays. En revanche, dans le domaine très surveillé de l'immobilier
américain, les prix des logements ont légèrement baissé en juin, selon
l'enquête Case-Shiller publiée mardi par Standard & Poor's. Mais cela était
plus ou moins attendu, a remarqué Michael James. Selon lui, les risques
géopolitiques restaient présents dans l'esprit des opérateurs, notamment dans
le cas de la crise ukrainienne, mais n'occupaient toujours pas le devant de la
scène à Wall Street.
-ABIDJAN-
L'épidémie d'Ebola devrait coûter entre 1 et 1,5 point de PIB au Liberia, à la
Sierra Leone et à la Guinée, trois pays affectés, ainsi qu'à la Côte d'Ivoire,
pour l'heure non touchée, a estimé mardi la Banque africaine de développement
(BAD). La sécurité alimentaire au Liberia est mise en péril, le virus menaçant
la tenue des récoltes, a alerté Donald Kaberuka, le président de la BAD, lors
d'une conférence de presse à Abidjan. Dans ce pays, si aujourd'hui les gens ne
s'occupent pas de l'agriculture, il y aura une crise alimentaire. Voilà le
premier impact direct sur les paysans dans cette région, a affirmé M. Kaberuka.
Globalement, Ebola va probablement coûter 1%, voire 1,5% du PIB des pays
de l'Union du fleuve Mano, une organisation regroupant le Liberia, la Sierra
Leone, la Guinée et la Côte d'Ivoire, des pays qui commençaient à se remettre
difficilement des années de crise, des guerres civiles des années 60, 80 et 90,
a-t-il déploré. Au-delà de la crise immédiate et à moyen terme, la
multiplication des clôtures des frontières terrestres et aériennes dans
beaucoup de pays africains, décidée par précaution, risque de coûter beaucoup
au commerce et aux flux économiques, selon le président de la BAD. L'Afrique, à
cause d'Ebola, risque son image, voire des fuites d'investissement, une
nouvelle stigmatisation, au moment où le continent commençait à décoller,
s'est-il désolé. L'épidémie a fait au total 1.427 morts (confirmés, probables
ou suspects) dont 624 au Liberia, 406 en Guinée, 392 en Sierra Leone et 5 au
Nigeria, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)
arrêté au 20 août.
-PARIS-
Les taux d'emprunt en zone euro ont poursuivi leur détente mardi, la plupart
signant des nouveaux plus bas sur le marché obligataire, soutenu par l'espoir
d'un nouveau geste de la BCE. La journée de lundi avait été celle de tous les
records, puisque les principaux pays de la zone euro avaient tous vu leur taux
d'emprunt atteindre des plus bas historiques, grâce au discours accommodant
tenu vendredi par le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario
Draghi. Le marché, qui n'a pas cédé à des prises de bénéfices, a continué à
profiter de l'effet Draghi. "Le marché s'inquiète d'un risque de déflation
en zone euro et attend que la BCE mette en place rapidement de nouvelles
stratégies", comme un programme de rachat d'actifs, remarque René
Defossez, stratégiste obligataire chez Natixis. Il relativise toutefois la
détente, puisque "les mouvements peuvent être un peu exagérés dans le
courant de l'été". Les craintes concernant une déflation et une économie
atone poussent les investisseurs à se tourner vers le marché obligataire, qui
sera en outre susceptible de tirer parti d'une politique plus accommodante de
la BCE. Pour les stratégistes chez BNP Paribas, sur le marché obligataire,
"l'amplitude de toute correction va rester très limitée", selon eux,
ne serait-ce que parce les chiffres d'inflation sont attendus en Allemagne
jeudi et dans l'ensemble de la zone euro vendredi. Or, s'il se confirme que la
hausse des prix reste très faible, cela ne fera qu'entretenir les spéculations
autour d'une nouvelle action de la BCE, qui tient sa réunion de politique
monétaire jeudi 4 septembre.
Dans son discours tenu vendredi lors d'une rencontre de banquiers centraux à
Jackson Hole, le président de la BCE Mario Draghi s'est dit "prêt à
ajuster davantage la position de (sa) politique", mettant en avant des
chiffres d'inflation préoccupants.
-PARIS-Les
dettes des pays du sud ont été davantage recherchées que celles des pays
solides mardi, signant de nouveaux plus bas historiques. A 18H00 (16H00 GMT),
le taux d'emprunt à 10 ans de l'Espagne a reculé à 2,172%, avec un record à
2,166%, contre 2,260% la veille à la clôture sur le marché secondaire, où
s'échange la dette déjà émise.
Le taux de l'Italie s'est détendu à 2,413%, avec un record à 2,401% (contre
2,479%). Celui du Portugal est très légèrement remonté à 3,042% contre 3,037%
la veille, tout en signant un record en séance à 2,947%. Parmi les pays
solides, le taux de l'Allemagne a baissé à 0,939% contre 0,948%. Il était tombé
à 0,925% en séance lundi. De même, le taux de la France a reculé à 1,275%,
signant en séance un plus bas à 1,271% (contre 1,310% la veille) dans l'attente
de la composition du nouveau gouvernement. "Les développements de
politique interne ont peu d'impact" sur la dette française, davantage
influencée par les banques centrales, remarquent les stratégistes obligataires
chez BNP Paribas. Il reste que "les perspectives politiques de court terme
ne semble pas négatives" pour les obligations françaises, selon eux. En
effet, pour Crédit Agricole CIB, "à partir d'aujourd'hui, le monde des
affaires et les investisseurs seront susceptibles de considérer que la mise en
place de la politique en France laissera moins de place à l'ambiguïté". De
son côté, le taux britannique est monté à 2,449% contre 2,405% vendredi. Le
marché londonien est resté fermé la veille en raison d'un jour férié. Aux
États-Unis, le taux à 10 ans reculait à 2,394% contre 2,382% lundi, tout comme
celui à 30 ans à 3,154%, contre 3,131% la veille. Le taux à trois mois était en
hausse de 0,01% à 0,02%.
-PARIS-Le groupe nucléaire français Areva a annoncé mardi avoir remporté
auprès d'un électricien américain une série de contrats d'un montant total de
100 millions de dollars pour lui fournir du combustible nucléaire, assurer la
maintenance de réacteurs et gérer les combustibles usés.
Ces contrats représentent un investissement global de plus de 100 millions de
dollars de la part de l'électricien afin de renforcer sa compétitivité tout en
répondant aux exigences de sûreté croissantes du secteur nucléaire, a précisé
Areva dans un communiqué, sans identifier son client.
Cet engagement durable auprès de notre client, reflet de notre adaptation à ses
besoins très spécifiques, garantit un plan de charge conséquent pour les
équipes d'Areva, a commenté Gary Mignogna, directeur général de la filiale
américain du groupe nucléaire, Areva Inc., alors que le secteur nucléaire
américain est aujourd'hui déprimé par l'essor du gaz de schiste, qui sape la
rentabilité des autres sources d'énergie. Le 1er août, le géant de l'atome
avait abaissé ses perspectives pour 2014 après un premier trimestre dans le
rouge, et avait fait part de son intention de supprimer 200 postes aux
Etats-Unis cette année, et 1.500 en Allemagne d'ici à 2015.
-FRANCFORT- La
Bourse de Francfort a terminé la séance en territoire positif mardi,
poursuivant sur sa lancée après une forte progression la veille alimentée par
le discours jugé accommodant de la Banque centrale européenne, sans perdre de
vue la situation géopolitique. A la clôture, l'indice des trente valeurs
vedettes Dax a grimpé de 0,82% à 9588,15 points, après une progression de 1,83%
lundi soir, tandis que le MDax des valeurs moyennes s'est accordé une hausse de
0,63% à 16'270,59 points. Après un début de séance en repli, la place
francfortoise a finalement réussi à inverser la tendance au cours de la
journée, trouvant notamment du soutien dans l'après-midi du côté de Wall
Street, qui a ouvert en hausse après quelques publications d'indicateurs. En
l'absence de nouvelle majeure, les investisseurs ont continué à se laisser
porter par un discours prononcé vendredi par le président de la Banque centrale
européenne (BCE), qui s'est inquiété de la baisse des anticipations d'inflation
à moyen terme, ce qui a été perçu par certains analystes comme le signal d'une
nouvelle action prochaine de la BCE. L'évolution des tensions géopolitiques
restait toutefois dans le viseur du marché, alors qu'un sommet devait réunir
Russie, Ukraine et Union européenne à Minsk sur fond d'escalade dans l'Est
séparatiste de l'Ukraine.
2 Commentaires
Radius
En Août, 2014 (21:44 PM)Tawheed
En Août, 2014 (22:27 PM)Participer à la Discussion