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Année Scolaire 2016 - 2017- Radioscopie D’une Ecole En Déperdition

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Année Scolaire 2016 - 2017- Radioscopie D’une Ecole En Déperdition

L’année scolaire 2016/2017 a été relativement stable, sans perturbations récurrentes. Cela devrait être une année académique avec zéro faute, n’eûssent été les fuites et fraudes notées lors des évaluations nationales, notamment le baccalauréat et le Brevet de fin d’étude moyenne (Bfem). Et pourtant, le respect du quantum horaire n’a pas eu des résultats escomptés. Le taux de réussite du Bac a connu une chute de 5 points avec 31,6% en 2017 contre 36,6% en 2016, tout comme les examens du Certificat de fin d’étude élémentaire (Cfee) et le Bfem qui ont respectivement enregistré 45% en 2017 contre 54% en 2016 et 56% en 2017 contre 58% en 2016. Pour un budget annuel de 402 milliards FCfa, l’école a obtenu 70% d’échec dans le secondaire, 55% dans le moyen et 44% dans l’élémentaire, en plus de la progression du taux d’abandon et de redoublement, du déficit criard des intrants pédagogiques. Péripéties d’une année, certes apaisée, mais qui a enregistré beaucoup d’échecs. 
 
En traversant une crise de vocation et de confiance, l’école sénégalaise présentait de bonnes perspectives pour la défunte année académique relativement calme. Sans perturbations majeures. Une lueur d’espoir planait ainsi pour de résultats satisfaisants. En dépit du respect du quantum horaire, les élèves n’ont pu renverser la tendance.`

En effet, le baccalauréat a enregistré un taux de réussite de 31,6% contre 36,6 l’année dernière, soit une chute de 5 points, malgré les fuites massives relevées lors de cette évaluation nationale. Le Certificat de fin d’étude élémentaire (Cfee) a connu une chute de 2 points, en enregistrant 56% cette année contre 58, 3%. C’est le cas aussi du Brevet de fin d’études moyennes dont 45% des candidats ayant composé ont réussi à décrocher ce diplôme, contre 51,85 en 2016. L’école coûte déjà cher et les résultats ne sont pas fameux. Avec autant d’échecs cette année, l’école sénégalaise présente-t-elle d’autres indicateurs qui lui fait perdre son lustre d’antan ?
 
Le rapport national sur la situation de l’éducation (Rnse) de 2016 de la direction de la Planification et de la Réforme de l’Education (Dpre) donne quelques éléments de réponse. Nous pouvons relever que l’offre d’éducation préscolaire constituée de structures de prise en charge de la petite enfance, est déficitaire.

Les 3152 structures, soit un taux d’accroissement de 5,3% en 2016, pour un personnel enseignant de 10373 agents dont 77% de femmes dont 2941 dans le public, est largement inférieur au besoin en structures de prise en charge de la Petite enfance pouvant couvrir la demande potentielle estimée à 1 282 417 enfants. On note ainsi un déficit de 11097 structures pour la prise en charge de l’ensemble des enfants âgés de 3 à 5 ans. Pendant que la présence de latrines dans les écoles préscolaires est relativement satisfaisante avec 76,2% de couverture au niveau national. 79,5% des écoles préscolaires disposent de l’eau.
 
A l’heure de l’introduction des Technologies de l’Information et de la Communication en Éducation (TICE) et des ressources numériques dans les pratiques pédagogiques, la disponibilité de cette énergie dans les écoles reste encore faible. En 2016, seules 23,7% des écoles élémentaires publiques disposent d’électricité contre 22,7% en 2015, soit une légère hausse de 1,0%. Au niveau national, 72,8% des écoles disposent de latrines (toilettes) et 38,50% de murs de clôture. Ce déficit en électricité, latrines et mûrs de clôture dans l’élémentaire fait tache d’huile au niveau des cantines scolaires qui ont enregistré une baisse importante passant de 37,0% à 11,2% de 2008 à 2016.
 
18,4% DE TAUX D’ABANDON DANS LE MOYEN ET 9,8% DANS LE SECONDAIRE
 
Au niveau du moyen, le taux brut d’admission a connu une évolution en dents de scie entre 2013 et 2016, en passant de 55,9% à 42,3% en 2016. Le ratio manuels/élèves au niveau national est en moyenne de 3 livres par élève en sixième et en cinquième, 4 en quatrième et troisième, alors que l’objectif du Ministère de l’Education nationale est de doter chaque élève de l’Enseignement moyen de cinq (05) manuels. Par conséquent, la déperdition est plus importante en classe de troisième, où le taux de redoublement (25,7%) et le taux d’abandon (18,4%) dépassent sensiblement les valeurs nationales. Il en est de même pour ce qui est particulièrement du taux de redoublement (23,5%) en classe de quatrième, lit-on dans le Rnse. Dans le secondaire général, le redoublement en fin d’année scolaire 2014-2015, est de 23,6% contre 21,1% en 2013/2014, soit une augmentation de 2.5 points de pourcentage. Le taux des abandons (9,8%) est encore élevé dans le secondaire général. Sur 100 enfants scolarisés en 2016, les statistiques montrent qu’environ 3,9 redoublent et de 9,8 sont sortis du système.
 
PROGRES TIMIDES

Pour assurer un encadrement de qualité dans les structures de prise en charge de la Petite Enfance, le Sénégal s’est fixé comme norme 30 enfants par groupe pédagogique. Le Rnse note que «le ratio enfants par groupe pédagogique est de 26. Il est de 28 pour le Public, 23 pour le Privé et 30 pour le Communautaire et l’Associatif au niveau national en 2016».
 
Au niveau de l’élémentaire, le Sénégal poursuit les stratégies d’élargissement de l’accès mises en place, parmi lesquelles la diversification de l’offre éducative afin de répondre aux besoins éducatifs des différentes communautés. Le nombre d’écoles fonctionnelles a progressé de façon spectaculaire en passant de 6950 écoles en 2006 à 9827 en 2016, soit un accroissement global de 41,4%. Ce qui induit une baisse des abris provisoires qui sont passés sur le plan national de 9,92% en 2015 à 9,1% en 2016 soit une baisse de 0,82 point de pourcentage.
 
Le tableau montre que le système éducatif demeure marqué par le taux encore élevé des abandons (9,8%). Sur 100 enfants scolarisés en 2016, les statistiques montrent qu’environ 3,9 redoublent et 9,8 sont sortis du système. Les plus forts taux d’abandon sont notés au niveau du CM1 (17,6%), du CI (10,8%) et du CE1 (8,5%). La Dpre fait savoir que «le niveau élevé du taux d’abandon est préoccupant dans les Académies de Diourbel (15,3%), de Tambacounda (14,8%), de Sédhiou (14,2%), de Kaolack (14,1%), de Kédougou (12,9%) et de Kolda (12,9%) ».
 
Au niveau du cycle moyen, le Sénégal s’est donné comme norme en matière de taille de classe, 45 élèves par classe pédagogique, pendant que la taille moyenne des classes s’établit à 43.
 
Dans le secondaire général, 95% des établissements d’enseignement secondaire publics ont accès à l’eau contre 94% en 2015, soit une légère hausse de 1 point. En matière d’éclairage, en 2016, on remarque que 91% des établissements d’enseignement secondaire en bénéficient, soit un gain de 5 points de pourcentage par rapport au résultat de 2015 (86%), souligne le Rnse. 85% des établissements d’enseignement secondaire ont des murs de clôture en 2016.
 
OUMAR WALY ZOUMAROU, COORDINATEUR DU GCSE : «Une année chaotique avec ses fuites»

«Les syndicats ont alerté sur beaucoup de difficultés des enseignants. La lenteur dans la mise en œuvre des accords est une preuve de la détermination et volonté des enseignants pour une année scolaire apaisée. Nous avons toutefois relevé que l’année académique 2017 est nulle, en ce sens que les examens de fin d’études ont été mal organisés. La présente session du baccalauréat a enregistré un lot de fuites. L’autorité devrait même la déclarer blanche, dans la mesure où le Sénégal a vécu un baccalauréat et un Bfem très chaotiques. Sur ce, nous demandons à l’Etat de se mettre au diapason. C’est-à-dire mettre tous les moyens pour sécuriser les épreuves face aux nombreuses possibilités des technologies de l’information et de la communication (Tic)». 
 
SAOUROU SENE, SG SAEMS/CUSEMS : «Les diplômes n’auront pas de crédibilité»

«A la fin des élections de représentativité, les négociations entre syndicats d’enseignants et gouvernement doivent s’accélérer sur l’indemnité de logement. Sur la question du baccalauréat 2016 -2017, nous avons assisté à un déversement des épreuves sur la place publique,  pire que des fuites. On ne peut pas accepter ce genre de fraude qui ne date pas d’aujourd’hui. Je dois aussi avouer que c’est le gouvernement qui a fait du forcing en continuant l’examen du Bac tout en sachant qu’il y avait déjà des épreuves qui ont atterri sur la place publique. Et pour montrer encore plus son incapacité à organiser des examens, les épreuves qui faisaient l’objet de fuites, notamment les mathématiques et l’anglais, n’ont pas été reprises. Mais toujours est-il que les autorités ont forcé pour faire le Bac et donné des diplômes qui n’auront pas de crédibilité. Nous allons, à notre niveau, faire une étude globale de ces examens». 
 
ABDOULAYE NDOYE, SG DU CUSEMS : «Nos dirigeants doivent apprendre à démissionner quand ils échouent»

«Sur la question des revendications des syndicats d’enseignants, l’indemnité de logement est d’une importance capitale dans notre chapelet de doléances. S’y ajoute un paiement des rappels avant le 31 décembre 2016 qui n’a jusqu’à présent pas été respecté par le gouvernement. Revenant sur le Bac, nous avons assisté à une année où le système a été mis à rude épreuve, avec un ministre qui n’a pas admis les fuites notées durant les différents concours et examens. Mary Teuw Niane a préféré porter plainte pour diffusion de fausses nouvelles. Cela peut discréditer nos diplômes et porter préjudice à nos élèves à l’échelle internationale avec les préinscriptions demandées.

Le gouvernement a intérêt à punir les coupables qui ont fait de cette pratique une entreprise. Et aussi une dernière chose, il faut que nos dirigeants apprennent à démissionner quand ils échouent». 
 
SOULEYMANE DIALLO, SG SELS : «Nous voulons un dialogue social de qualité entre le gouvernement et les syndicats»
«Nous nous sommes rendus compte de beaucoup de lenteurs et de manque de volonté politique. Des retards inacceptables dans la mise en œuvre des accords gouvernement-syndicats de l’enseignement, mais également dans la sortie du décret devant titulariser les élèves-maîtres. Nous voulons un dialogue social de qualité entre le gouvernement et les syndicats». 
 



2 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (15:49 PM)
    Aliou, ce poison dans l’assiette de Macky Sall

    Ses décrets n’ont pas toujours fait l’unanimité, c’est une lapalissade. Pour une fois, le Président Macky Sall a réussi à mettre tous les Sénégalais d’accord, sans considération de leur bord politique ; à son corps défendant ?

    La nomination de Aliou Sall aux fonctions de Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations est partie pour être la plus grosse erreur jamais commise par le Chef de l’Etat. Pour une fois, le feu de la contestation semble partir de ses propres rangs.

    Dans Benno Bokk Yaakar certains murmuraient déjà leur désapprobation en attendant que passe la phase d’installation de la présente législature. A l’APR, ils sont moins discrets et calculateurs quant aux initiatives à prendre et actions à mener comme contre la nomination du frère du Président. Même s’il est difficile de parler à quelqu’un de son propre frère

    Ils ne peuvent accepter que leur leader soit - comme l’est Macky Sall en ce moment - traité de champion du Wax Waxeet devenu si négativement chargé. Dans la maison marron-beige, des personnalités de premier rang ont commencé à bouger, en direction du Chef. Leur message est simple : laisser Aliou Sall à la tête de la CDC serait une provocation que les Sénégalais ne laisseraient pas passer. Certains font état de pression exercée sur le Président Macky Sall pour le « ramener à la raison ».

    « Ramener à la raison » ? L’expression a ici tout son sens. Le Chef de l’Etat ne serait pas au mieux en ce moment avec sa conscience. Avec son équilibre moral encore moins.

    Le Président s’est « trompé », disent certains. Il aurait été contraint, à en croire d’autres, qui convoquent d’autres méthodes qui auraient eu raison du frère de Aliou Sall. Macky n’aurait pas pris suffisamment de précautions pour se protéger des coups portés à sa crédibilité, dans la fratrie.

    La presse a fait état du rôle qu’aurait joué Thierno Madani Sy dans la signature du décret 2017…

    En vérité, il y aurait davantage que cela. Aliou Sall n’a pas attendu la constitution du gouvernement Dionne II pour se positionner dans la tête et aux basques de son Président de frère. Le frangin est, comme qui dirait, un lève-tôt dans ses plans. L’homme se prépare depuis les premières heures de la deuxième alternance à la tête du pays. D’autres font remonter ses ambitions d’enrichissement aux années primatoriales de Macky, Chef du Gouvernement sous le Président Abdoulaye Wade. Objectif poursuivi par le petit frère, profiter au maximum de ce que peut offrir le statut social de frère du Premier ministre. Entre autres opportunités, le frangin s’est employé à gonfler ses comptes bancaires, mais pas seulement.

    Projet de dévolution fratricide ?

    Les présumés principaux adversaires de Macky étant en situation d’éligibilité pas évidente, Aliou est en train de poser les jalons d’une dévolution dynastique. A l’insu du principal concerné. Et Sall-frère ne manquerait pas d’idées pour y parvenir. Ce qui se passe avec Aliou donne à avoir peur pour ce pays.

    Quitte à affaiblir le Président en le poussant à des fautes politiques après l’avoir isolé ou mis en mal avec des familles religieuses, des groupes de pression et des lobbies de tous bords, le fossoyeur de la gouvernance marron-beige aurait plusieurs cordes à son arc. Parmi celles-ci, l’art de présenter le Président de la République comme un homme dont les religieux gagneraient à se méfier de la fréquentation. La vie privée de Macky serait peu reluisante au regard de ce qui serait étalé sur les nattes de certaines autorités religieuses et coutumières, selon contempteurs apéristes du frère du Chef de l’Etat.

    Monsieur frère est intarissable dès qu’il s’agit de dénigrer le président de frère. Le Palais de la République est-il devenu une obsession pour Aliou Sall. Son frère n’aurait commencé à flairer le coup qu’au lendemain des dernières législatives.

    Sorti de la bataille de Guédiawaye alors qu’il se voyait tête de liste départementale de Benno, le Maire recadré et recalé par son frère n’a pas mis de temps à se rappeler au bon souvenir du Président de la République. Contre mauvaise fortune, le journaliste et politique fait le choix d’une autre cour assidue auprès de Macky Sall. Il le presse de le nommer à une fonction ministérielle. Aliou ne se contenterait pas de « menu fretin » ; à supposer qu’il en existe dans les fonctions gouvernementales.

    Monsieur le maire et frère voit très haut. Ministère des Affaires Etrangères, à défaut des Forces Armées ou les Finances. Un coup d’œil sur ces départements et il s’avère que c’est aussi l’argent et les réseaux. Les commandes d’armes.

    Aliou Sall à le sens des affaires : banque, pétrole, aviation et on en laisse forcément. Il ne resterait que la plus haute marche, à l’Avenue Léopold Sédar Senghor.

    En stratège avisé, il avait déjà élaboré deux plans qui ont échoué, parce que Macky est resté vigilant, si ce ne que la clameur était devenue trop forte pour les oreilles présidentielles. Aliou s’était battu pour devenir député puis se faire adouber par des députés à sa solde pour devenir Président du groupe parlementaire comme étape vers le perchoir de l’Institution. Hypothèse basse, si remplacer Niasse n’aurait pas été possible dès l’installation de la chambre de la 13ème législature.

    Sall-frère clone de Wade-fils ?

    Il a de la suite dans les idées et le plan était extrêmement bien élaboré. A partir du groupe parlementaire, se préparer à la succession du Président de l’Assemblée pour se positionner désormais comme … dauphin constitutionnel. A la faveur d’un putsch contre Niasse, suite à une pétition.

    La République l’a échappé belle. Pour combien de temps encore ? La suite est imaginable Nul ne devrait cependant, laisser le Chef de l’Etat seul face au péril familial, version fratrie. On le verra plus loin.

    Des voix ne se sont-elles pas élevées pour faire la comparaison entre le fils de Wade et le frère de Macky ? En suivant les camps dans l’espace public, on trouverait de la légitimité à Aliou qui aurait un parcours politique à succès qu’il aurait lui-même bâti de haute lutte sur le terrain. Les adversaires embouchent la trompette de l’escalier prêté par le Pouvoir pour favoriser la très fulgurante ascension du jeune frère. En tous les cas, ce dernier a su créer un réseau de souteneurs et de thuriféraires, tout le contraire de Wade-fils accusé, à tort ou raison d’avoir été très distant et inaccessible. Hier comme aujourd’hui, on peut se demander ce que ces deux personnes seraient devenues s’il n’ avaient eu comme père et comme frère le Président de la République du Sénégal. Si on a reproché à Karim Wade de n’avoir pas contribué à faire élire son père, Aliou lui était non pas aux abonnés absent mais carrément dans les rangs ennemis aux côtés de Karim et son père, qui avaient sonné l’arrêt de mort politique de Macky.

    Sall-frère s’est considérablement enrichi et dispose dès lors de l’arme de guerre politique. Il lui restait à se trouver un bon tremplin au cœur de la République, pour s’ouvrir les portes de Léopold Senghor dont il n’aurait aucun scrupule à dégager perfidement l’actuel locataire si ce devait être l’unique solution. C’est du moins ce que pensent des milieux bien au fait des intrigues de cour … dans le la République.

    Et que fait Macky Sall pendant ce temps. Rien que lui-même sache, dans les affaires concernant son cadet. Le Président de la République avait clamé urbi et orbi qu’il ne serait jamais question pour lui de signer un décret nommant Aliou Sall à quelque fonction d’Etat que ce soit.

    Pétition en préparation

    Que s’est-il passé alors pour que sa plume passe sous le décret publié le 11 septembre ? Ce décret est justement celui qui risque de provoquer l’effondrement de la première tour, celle de l’opinion et des soutiens significatifs et sincères du Président Macky Sall.

    En attendant la deuxième tour promise au même sort autour de 2019.

    On refuse dans certains milieux, de croire que Macky Sall qui avait si fermement résisté aux assauts et sollicitations du frère a pu nommer Aliou Sall à la tête de la si stratégique CDC sans y avoir été amené par des forces qu’il ne maîtrise pas. Pour ces derniers, il n’y a pas de doute, le frangin a « travaillé » l’aîné.

    Une pétition est en préparation à l’initiative de la société civile. Il s’agit de mobiliser tous les démocrates de ce pays et à l’international pour que la CDC ne devienne jamais une nouvelle affaire Aliou Sall, un Sallgate.

    « Il faut aider Macky » contre le frère qui ne reculerait plus même devant les recettes parmi les plus obscurantistes pour s’imposer au Président de la République dont il rêverait du fauteuil.

    C’est dire que le Sénégal pourrait connaître un autre « 23 juin » et cette fois c’est de l’intérieur même du Pouvoir politique que cela viendrait. Pour les tenants de cette déclaration de guerre, il faut « sauver le soldat Macky ». Car quelqu’un serait en train de faire de son Yoonu Yokuté une transition vers le yakhulé. De la valeur à la déchéance. Un chemin à boucher absolument. Pour la République, pour son Président, in fine pour que le Sénégal ne sombre pas du fait des visées de pouvoir et des manœuvres fratricides de

    Monsieur Frère.

    La plume de Macky est encore entre ses doigts et l’encre n’a pas séché. Si le Président redevient lui-même, s’entend
  2. Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (22:16 PM)
    comme d'hab titres racoleurs textes pauvres...ou est la radioscopie???
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