L'Iran a rejeté toute idée de rencontre entre le président Rohani et le président américain Donald Trump en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, rapporte notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi. « Une rencontre entre le président Rohani et le président Trump n'est pas à l'ordre du jour », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Il ajoute que les États-Unis doivent tout d'abord revenir sur les sanctions qui frappent durement l'économie iranienne et réintégrer l'accord nucléaire de 2015 avant toute discussion.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de forte tension entre l'Iran et les États-Unis après l'attaque menée par les rebelles yéménites contre les installations pétrolières de l'Arabie saoudite. Washington a accusé l'Iran d'être responsable de ces attaques, ce que Téhéran a rejeté.
Le président Trump a même affirmé que les États-Unis pourraient mener des actions militaires contre le responsable de ces attaques, sans toutefois nommer l'Iran. L'Iran a démenti toute implication dans les attaques contre les installations pétrolières de l'Arabie saoudite. Dans le même temps, les responsables militaires iraniens ont affirmé qu'ils étaient prêts à une guerre totale avec lesÉtats-Unis si les Américains entraient en guerre contre l'Iran.
Au départ de cette nouvelle crise: les sanctions contre l'Iran
Tout commence avec le durcissement des sanctions américaines contre le pétrole iranien. La République Islamique n’arrive plus alors à écouler son brut sur le marché international. Etranglée, son économie qui dépend de l’or noir est en souffrance.
Mais Téhéran promet de riposter. Le président Hassan Rohani le dit sans détour : « si nous n’arrivons pas à exporter notre pétrole, aucun pays de la région n’exportera le sien ».
Surviennent alors de mystérieuses attaques contre des pétroliers dans le détroit d’Ormuz où transite près du quart de la consommation mondial de brut. Au mois de mai, le grand ennemi régional, l’Arabie saoudite essuie également une première salve d’attaques aux drones contre ses installations pétrolières mais moins de dommageable que cette dernière survenue samedi qui ont réduit de moitié la capacité de production du royaume.
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