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En Chine, le bilan du coronavirus monte à plus de 1 600 décès

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Des Chinois portant des masques faciaux font du vélo, alors que le pays est frappé par l'épidémie de coronavirus, à Pékin, le 15 février 2020. Des Chinois portant des masques faciaux font du vélo, alors que le pays est frappé par l'épidémie de coronavirus, à Pékin, le 15 février 2020.
L'épidémie de coronavirus a provoqué la mort de 1 665 personnes en Chine, a rapporté dimanche la Commission nationale de la santé dans son point quotidien. Un premier décès en Europe a été annoncé samedi par la France, où un touriste chinois a succombé à l'hôpital.

Le bilan ne cesse de s’alourdir en Chine continentale. Le nombre de morts causées par le nouveau coronavirus approchait dimanche 16 février les 1 700, tandis qu'un premier décès hors d'Asie a été signalé samedi en France.

Selon le dernier bilan diffusé dimanche par les autorités chinoises, la pneumonie virale Covid-19 a provoqué la mort de 1 665 personnes en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao). La plupart se trouvaient dans la province du Hubei (centre), foyer de l'épidémie apparue en décembre dans son chef-lieu Wuhan.

Un mort en France

Seuls quatre décès ont été enregistrés ailleurs dans le monde : un sur le territoire chinois semi-autonome de Hong Kong et les trois autres au Japon, aux Philippines et en France.

La ministre française de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé samedi le décès la veille au soir d'un touriste chinois de 80 ans hospitalisé en France depuis fin janvier. Ce décès est le "premier hors d'Asie, le premier en Europe", a-t-elle précisé.

La Chine a par ailleurs fait état dimanche de plus de 68 000 cas de contamination sur son territoire, principalement dans la province du Hubei.

Dans son bilan quotidien, la Commission nationale de la santé a fait état de 2 009 nouveaux cas dans le pays – dont 1 843 dans cette province –, ce qui représente une baisse pour la troisième journée consécutive.

Restrictions à Pékin

Tandis que le Hubei reste coupé du monde depuis trois semaines et que plusieurs villes de l'est du territoire chinois ont pris des mesures de confinement drastiques, Pékin a renforcé à son tour vendredi ses restrictions pour endiguer la propagation du virus.

La capitale oblige désormais toutes les personnes arrivant de l'extérieur à s'auto-imposer une quarantaine de quatorze jours à leur domicile ou leur hôtel, sous peine de sanctions, a rapporté le Beijing Daily, un quotidien officiel. L'activité dans la ville reste largement paralysée et de nombreuses entreprises imposent le télétravail à leurs employés.

Ce règlement aux modalités d'application non détaillées intervient au moment où, à l'issue de vacances du Nouvel An lunaire prolongées, beaucoup de Chinois partis dans leur région d'origine pour les fêtes doivent désormais rentrer chez eux.

Quelque 283 millions de trajets ont ainsi été accomplis dans le pays entre les 25 janvier et 14 février, selon le vice-ministre des Transports, Liu Xiaoming.

"Un grand test" pour la Chine

L'épidémie de Covid-19 maintient le monde en alerte, avec près de 600 cas confirmés de contamination dans une trentaine de pays. L'Égypte a annoncé vendredi avoir enregistré le premier cas sur le continent africain.

Mais le principal foyer d'infection hors de Chine reste le paquebot de croisière Diamond Princess, en quarantaine au Japon : 355 cas de contamination y ont été confirmés, dont 70 nouveaux cas annoncés dimanche.

Le paquebot comptait 3 711 passagers et membres d'équipage à son arrivée à Yokohama le 3 février. Depuis, les personnes contaminées ont été évacuées et hospitalisées, tout comme certaines personnes nécessitant des soins médicaux pour d'autres raisons.

Un porte-parole du département d'État américain a annoncé que les ressortissants des États-Unis se trouvant à bord seraient évacués et subiraient une quarantaine de deux semaines à leur retour sur le sol américain.

Le président chinois Xi Jinping a reconnu vendredi que la lutte contre le virus constituait "un grand test pour le système et les capacités de gouvernance" de son pays.

Zhong Nanshan, un expert médical chinois vétéran de la lutte contre le Sras (2002-2003), a déclaré s'attendre à un pic de l'épidémie "d'ici la mi ou la fin février". Plus prudente, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) juge qu'il est "beaucoup trop tôt" pour faire des prévisions. Une équipe internationale d'experts de l'OMS devait arriver à Pékin ce week-end pour une mission commune avec leurs homologues chinois.


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