Le Premier ministre, Manuel Valls, a jugé urgente, jeudi, une mobilisation européenne après la diffusion de photos d'un enfant syrien retrouvé mort sur une plage turque, qui ont suscité l'émotion et l'indignation dans le monde entier.
"Il avait un nom : Aylan Kurdi. Urgence d'agir. Urgence d'une mobilisation européenne", écrit-il sur son compte Twitter.
De nombreux journaux du monde entier ont publié et commenté ces photos glaçantes à l'exception de la quasi-totalité de la presse française, seul Le Monde, qui paraît en début d'après-midi, l'ayant reprise en "une".
"Réfugiés : l'Europe sous le choc après un nouveau drame", titre le quotidien qui invite dans un éditorial à "ouvrir les yeux".
Ces clichés sont devenus en quelques heures le symbole du drame des migrants, notamment des réfugiés syriens qui fuient la guerre et affluent par milliers sur les côtes grecques et turques.
"Il avait un nom : Aylan Kurdi. Urgence d'agir. Urgence d'une mobilisation européenne", écrit-il sur son compte Twitter.
De nombreux journaux du monde entier ont publié et commenté ces photos glaçantes à l'exception de la quasi-totalité de la presse française, seul Le Monde, qui paraît en début d'après-midi, l'ayant reprise en "une".
"Réfugiés : l'Europe sous le choc après un nouveau drame", titre le quotidien qui invite dans un éditorial à "ouvrir les yeux".
Ces clichés sont devenus en quelques heures le symbole du drame des migrants, notamment des réfugiés syriens qui fuient la guerre et affluent par milliers sur les côtes grecques et turques.
"Si ces images extraordinairement fortes d'un enfant syrien rejeté sur une plage ne modifient par l'attitude de l'Europe vis-à-vis des réfugiés, qu'est-ce qui le fera ?", interroge ainsi le quotidien britannique The Independent.
Sur l'un des clichés, l'enfant vêtu d'un t-shirt rouge et d'un short bleu gît le visage contre le sable de la plage de Bodrum, en Turquie. Selon les médias turcs, il s'agit d'Aylan Kurdi, un garçon de trois ans dont le frère aîné et la mère ont également trouvé la mort dans le naufrage qui a fait douze morts.
La famille venait de Kobani, ville syrienne qui a été dans l'été le théâtre de violents combats entre djihadistes de l'Etat islamique et miliciens kurdes.
"Je suis tout simplement bouleversé comme le monde entier et la seule chose que l'on peut espérer c'est que cette image serve d'avertissement, de leçon", a déclaré le philosophe Bernard-Henri Lévy sur BFM-TV.
Sur l'un des clichés, l'enfant vêtu d'un t-shirt rouge et d'un short bleu gît le visage contre le sable de la plage de Bodrum, en Turquie. Selon les médias turcs, il s'agit d'Aylan Kurdi, un garçon de trois ans dont le frère aîné et la mère ont également trouvé la mort dans le naufrage qui a fait douze morts.
La famille venait de Kobani, ville syrienne qui a été dans l'été le théâtre de violents combats entre djihadistes de l'Etat islamique et miliciens kurdes.
"Je suis tout simplement bouleversé comme le monde entier et la seule chose que l'on peut espérer c'est que cette image serve d'avertissement, de leçon", a déclaré le philosophe Bernard-Henri Lévy sur BFM-TV.
Le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a estimé mercredi que la "responsabilité de l'UE et de ses États membres" était engagée et qu'ils devaient s'accorder sur une politique de l'asile.
La France "n'a pas failli" dans la gestion de l'arrivée massive de migrants, mais "le temps nous est compté" pour faire face à ce défi au niveau européen, écrit-il dans une tribune publiée par le journal Libération.
Il avait auparavant appelé à une réunion exceptionnelle des ministres de l'Intérieur européens le 14 septembre.
(Gérard Bon, édité par Grégory Blachier)
La France "n'a pas failli" dans la gestion de l'arrivée massive de migrants, mais "le temps nous est compté" pour faire face à ce défi au niveau européen, écrit-il dans une tribune publiée par le journal Libération.
Il avait auparavant appelé à une réunion exceptionnelle des ministres de l'Intérieur européens le 14 septembre.
(Gérard Bon, édité par Grégory Blachier)
6 Commentaires
Jas
En Septembre, 2015 (11:09 AM)Mahama
En Septembre, 2015 (13:17 PM)Des migrations à sens unique ou sélectives c'est une utopie, un non respect des droits humains. Depuis que les européens ont découvert l'Afrique, ils n'ont jamais cessé de le piller, d'exploiter l'homme noir, de lui arracher tout; même son patrimoine culturel. Ils ne sont jamais invités, ni sélectionnés au préalable avant de débarquer sur notre continent. Et comme ils ne sont jamais rassasiés de leur pouvoir de domination, pour des raisons d'ordre économique, ils créent des guerres, du terrorisme, des rebellions et autres coups d'Etat chez nous. Et après tout ça ils veulent rester tranquille chez eux. C'est pas possible !!! Les crises en Afrique et en Arabie ne peuvent qu'avoir des répercutions partout dans l'Europe. Aujourd'hui la Turquie en paye le plus fort mais il ne sera pas la seule...
Mbaam
En Septembre, 2015 (13:34 PM)1- Ce monde a besoin de reequilibre
2- Il ne faudrait pas que les dirigeants de pays pauvres saisissent cet opportunite pour non seulement baisser les bras, mais s'enfoncer davantage dans leur paresse. Vos mauvaises gestions, corruptions et mauvaise foi sont a l'origine de ces problemes
3- Travaillons la main dans la main. Evitons ces divisions religieuses. Cet enfants ne connaissait pas a quelle religion il appartemait
4- A quoi sert il de s'entre tuer, de developer la haine entre people,
5- Let's teach PEACE, LOVE, RESPECT, TOLERANCE to these kids and future generations. That's what we need to take away from this message
Gax
En Septembre, 2015 (13:59 PM)Cane
En Septembre, 2015 (14:08 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (15:18 PM)Participer à la Discussion