Le gouvernement islamo-conservateur turc a fermement rejeté mardi les critiques internationales formulées sur les atteintes à la liberté d'expression en Turquie pendant la campagne des élections législatives qu'il a remportées dimanche.
"Il n'y a pas de pressions sur les médias. Personne n'est forcé à se taire dans ce pays, ce n'est pas le cas", a affirmé le vice-Premier ministre Yalçin Akdogan dans un entretien accordé à la chaîne d'information NTV.
"Il n'y a pas de pressions sur les médias. Personne n'est forcé à se taire dans ce pays, ce n'est pas le cas", a affirmé le vice-Premier ministre Yalçin Akdogan dans un entretien accordé à la chaîne d'information NTV.
Les Etats-Unis ont déploré lundi les "pressions" et les "intimidations" visant les médias durant la campagne.
Les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont pour leur part reproché au régime du président Recep Tayyip Erdogan des "interventions dans l'autonomie éditoriale des médias".
Lundi encore, la police turque a arrêté deux responsables d'un magazine qui présentait en "une" de son dernier numéro la victoire du Parti de la justice et du développement (AKP) de M. Erdogan aux législatives comme "le début de la guerre civile en Turquie".
M. Akdogan a par contre justifié mardi les décisions de la justice contre ce qu'il a considéré comme des "écarts" à la loi. "Il ne peut y avoir de bouclier protégeant les médias, vous ne pouvez pas proférer des insultes", a-t-il jugé.
Les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont pour leur part reproché au régime du président Recep Tayyip Erdogan des "interventions dans l'autonomie éditoriale des médias".
Lundi encore, la police turque a arrêté deux responsables d'un magazine qui présentait en "une" de son dernier numéro la victoire du Parti de la justice et du développement (AKP) de M. Erdogan aux législatives comme "le début de la guerre civile en Turquie".
M. Akdogan a par contre justifié mardi les décisions de la justice contre ce qu'il a considéré comme des "écarts" à la loi. "Il ne peut y avoir de bouclier protégeant les médias, vous ne pouvez pas proférer des insultes", a-t-il jugé.
Lettre ouverte
A la veille du scrutin législatif, une cinquantaine de médias internationaux, dont l'AFP, ont envoyé une lettre ouverte au président turc pour lui faire part de leur inquiétude quant aux atteintes à la liberté de la presse en Turquie.
La lettre cite une série d'incidents ces deux derniers mois, notamment deux attaques contre le siège du quotidien Hürriyet et l'assaut de la police contre le siège du groupe de presse d'opposition Koza Ipek Media, ainsi que d'autres poursuites et arrestations.
L'AKP a remporté les législatives avec 49,4% des suffrages et retrouvé la majorité absolue des siège au Parlement qu'elle avait perdue il y a à peine cinq mois.
A la veille du scrutin législatif, une cinquantaine de médias internationaux, dont l'AFP, ont envoyé une lettre ouverte au président turc pour lui faire part de leur inquiétude quant aux atteintes à la liberté de la presse en Turquie.
La lettre cite une série d'incidents ces deux derniers mois, notamment deux attaques contre le siège du quotidien Hürriyet et l'assaut de la police contre le siège du groupe de presse d'opposition Koza Ipek Media, ainsi que d'autres poursuites et arrestations.
L'AKP a remporté les législatives avec 49,4% des suffrages et retrouvé la majorité absolue des siège au Parlement qu'elle avait perdue il y a à peine cinq mois.
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