Dans une interview accordée à l’hebdomadaire la Sentinelle en 2008, Me Ousmane Seye affirmait ignorer totalement le protocole de Rebeuss. « Je ne sais pas ce que c’est. Je ne connais pas de protocole de Rebeuss », répondait-il sèchement à la question du journal sur cette sorte de marchandage qui a consacré l’élargissement carcéral d’Idrissa Seck.
Invité de l’émission Grand Jury sur la RFM hier, 10 juillet, l’avocat a confirmé l’existence de ce document. Et dévoile même les détails contenus dans ce fameux deal. À quel Me Seye se fier ?
Ténor du barreau sénégalais, Maître Ousmane Sèye n’est plus à présenter. Il a plaidé dans les dossiers les plus brûlants de ces quinze dernières années, en défendant hommes politiques, journalistes, groupes de presse... Me Sèye a derrière lui, une longue carrière de militantisme : du syndicalisme étudiant à la défense des droits de l’homme. L’ex-président de l’Ondh a aussi été un témoin privilégié de l’évolution politique du Sénégal, des années pré-alternance à nos jours. Depuis 2OO4, il est projeté sur les devants de la scène en tant qu’avocat de l’Etat dans l’affaire des chantiers de Thiès ayant impliqué l’ex-Premier ministre Idrissa Seck. Jugé proche de l’Etat, Me Seye n’en assène pas moins ses vérités, prônant par exemple des élections législatives anticipées, couplées aux prochaines locales. Il évoque aussi « le protocole de Rebeuss », la panne du dialogue politique et déplore les tares de la société sénégalaise où « on a même maintenant la paresse d’apprendre ». Commis par la famille Niane pour la recherche de la vérité sur les circonstances du décès tragique de Katoucha, Me Sèye est rentré récemment de Paris où il a commencé à travailler sur le dossier, aux côtés d’un certain Roland Dumas. Dans cet entretien à "La Sentinelle", Me Sèye évoque également l’évolution de l’enquête sur la disparition de l’ex-top model. Entretien
Idrissa Seck, affaire Katoucha Niane, Dissolution de l’Assemblée, dialogue politique: Me Ousmane SEYE dit tout
La Sentinelle : Maître Sèye, vous avez été constitué par la famille Niane pour aider à éclaircir les circonstances du décès de Katoucha. Vous revenez de Paris où vous deviez travailler en collaboration avec d’autres avocats constitués par la famille. Où en est l’enquête ?
Maître Ousmane Sèye : L’enquête a beaucoup avancé. Vous savez que la Cour de justice avait été saisie après la disparition de Katoucha. C’était le 31 janvier. La brigade de la prévention de la délinquance personnelle de Paris avait été saisie pour faire les recherches. 28 jours après, la brigade fluviale a repêché son corps dans la Seine, près du pont St-Exupéry. Une autopsie a été faite et a révélé qu’il s’agissait bel et bien du corps de Katoucha Niane. Suite à cela, nous avions déposé une plainte, car nous avions trouvé des éléments troublants. Au cours de l’autopsie, on a trouvé des zones d’ombres. On aurait bien voulu admettre que Katoucha soit décédée d’une mort accidentelle, parce que tous les jours il y a des milliers de personnes qui décèdent accidentellement. Nous sommes des musulmans. Ses parents auraient considéré simplement que leur enfant est décédée accidentellement comme beaucoup d’enfants. Mais il se trouve qu’il y a eu trop de points d’interrogations autour de sa disparition. C’est pourquoi nous avons saisi le juge d’une plainte avec constitution de partie civile. Heureusement, quand le Procureur de la République a reçu le procès verbal d’enquête de Police et le rapport d’autopsie, il a fait des réquisitions et demandé qu’une enquête soit ouverte, qu’une information soit ouverte contre X pour le délit d’homicide volontaire. Il avait saisi la doyenne des juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris. Il y a de cela trois jours (l’entretien a eu lieu le 28 avril), la doyenne des juges d’instruction a saisi à son tour un juge d’instruction, M. Caddeo, qui va maintenant ouvrir une information proprement dite.
La Sentinelle : On sait que les juges d’instruction sont généralement saisis pour des affaires complexes ou graves…
O.S : Oui. Pour qu’un juge d’instruction soit saisi par le procureur de la République, il faut qu’il y ait des charges suffisantes. Des indices concordants et graves pour permettre de penser qu’il y a un délit, un trouble à l’ordre public. C’est le cas en l’espèce. Le Procureur de la République a estimé qu’il y a des charges suffisantes qui pèsent sur X pour le délit d’homicide volontaire. C’est pourquoi il a demandé au juge d’instruction d’ouvrir une information pour déterminer X.
La Sentinelle : Justement, nous savons que vous êtes tenu au secret de l’instruction mais peut-on savoir si les services de police ont ciblé un, ou des, suspects potentiels ?
O.S : Je ne peux pas me prononcer sur ça. Ce que je peux vous dire, c’est que les enquêteurs ont entendus plus de trente personnes. Des personnes que Katoucha a fréquentées le soir du drame. Des personnes qu’elle a fréquentées avant sa disparition. Des personnes avec qui elle vivait. On a interrogé toutes les personnes susceptibles de nous donner des renseignements sur ce drame. Des investigations ont été faîtes sur le plan matériel, l’autopsie a été faite donc le juge dispose d’assez d’éléments pour faire son enquête. Les avocats aussi ont des éléments à mettre à la disposition du juge, ont des témoins à faire entendre qui n’ont pas été entendus par les policiers. Il y a des témoins qui n’ont pas été entendus ou qui ne l’ont pas été suffisamment qui vont l’être devant le juge.
La Sentinelle : On se rappelle qu’avant votre départ pour Paris, déjà, vous affirmiez que Katoucha a été enlevée, séquestrée et assassinée avant d’être jetée dans la Seine. Quels étaient les éléments sur lesquels vous vous basiez à l’époque ?
O.S : Je n’ai jamais été catégorique. J’ai dit qu’elle avait pu être enlevée, séquestrée et assassinée. C’est une piste. C’est une hypothèse que j’ai avancée et qui est plausible.
La Sentinelle : Les parents de Katoucha ont choisi Roland Dumas, ancien ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand et, ancien président du Conseil Constitutionnel pour les représenter. Pourquoi ont-ils également choisi un avocat sénégalais ?
O.S : Katoucha est sénégalaise. Elle a travaillé avec Yves Saint-Laurent pendant 17 ans. En 2007, elle a tenté son retour au Sénégal. Elle était revenue et avait créé des sociétés, des entreprises. Elle avait un pied à terre au Sénégal. Elle était partie en France pour revenir au Sénégal. Je rappelle que Katoucha n’a jamais eu la nationalité française. Elle n’en a jamais voulu. Elle a la nationalité sénégalaise. Elle est née en Guinée. Elle a quitté la Guinée à l’âge de 7 ans pour venir au Sénégal. Vous voyez, cette personne est multidimensionnelle. Elle est née en Guinée. Elle a la nationalité sénégalaise. Elle est décédée en France. Elle est enterrée en Guinée. Vous voyez ça évoque toute sa dimension multiculturelle et universelle. Donc, il est normal qu’un avocat sénégalais soit aux côtés des avocats français pour apporter la touche sénégalaise, la touche africaine dans la recherche de la manifestation de la vérité.
La Sentinelle : Comment se passe votre collaboration avec Roland Dumas ?
O.S : Parfaitement bien. J’ai eu le privilège d’être reçu par Roland Dumas dans son cabinet et de travailler avec lui sur le dossier. J’ai eu aussi l’immense plaisir d’être reçu par Olivier Surre dans son cabinet qui a mis à ma disposition un bureau et son secrétariat. La collaboration est parfaite, car nous avons presque les mêmes points de vue sur le dossier. C’est un honneur pour moi de travailler avec de tels avocats qui ont une grande expérience et une grande notoriété.
La Sentinelle : Pendant votre séjour à Paris, vous avez été reçu par Abdou Diouf, Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie et ancien Président du Sénégal. Comment s’est-il impliqué ?
O.S : Abdou Diouf a été le président du Sénégal pendant 20 ans. Aujourd’hui il est en France où il occupe d’autres fonctions aussi honorables et honorifiques que celles qu’il a occupé au Sénégal. Il est normal que je sois reçu par l’ancien président du Sénégal quand une ressortissante sénégalaise comme Katoucha décède en France dans de telles circonstances. Il a apporté son soutien à la famille. Comme il l’a fait d’ailleurs quand on cherchait le corps, quand on trouvait le corps. Il a été d’un apport extraordinaire pour la famille. Il m’a reçu pour témoigner encore une fois son soutien et en retour je lui ai apporté les remerciements de la famille.
La Sentinelle : Vous avez révélé avoir renoncé à vos honoraires pour défendre les intérêts de la famille Niane. Quelles ont été vos motivations ?
O.S : Vous savez, je connaissais Katoucha personnellement. Quand elle était au Sénégal, il m’arrivait de discuter avec elle. Je connaissais quelques uns de ses parents. Il est normal que je contribue en tant qu’avocat à la manifestation de la vérité. Il faut aussi remercier le président de la république du Sénégal qui a contribué de par son soutien moral et matériel. Il a apporté son soutien à la famille et m’a encouragé.
La Sentinelle : Me Sèye, nous souhaiterions également aborder avec vous des sujets d’actualité nationale. Ces dernières années on vous a beaucoup entendu… Pourriez vous revenir sur vos relations en tant qu’avocat, avec Me Wade et le Gouvernement.
O.S : Je suis un citoyen sénégalais avant d’être avocat. J’ai eu à militer dans des organisations nationales de droits de l’homme. J’ai été vice président de l’Organisation nationale des droits de l’homme (Ondh) jusqu’à l’année dernière. J’ai effectivement le privilège de défendre des dossiers sensibles et importants, notamment l’Etat du Sénégal dans le dossier des chantiers de Thiès.
La Sentinelle : La haute Cour de justice a récemment entendu Idrissa Seck. Vous êtes l’avocat de l’Etat dans ce dossier. Est-on proche de la fin des poursuites contre le maire de Thiès ?
O.S : Je ne saurais le dire. C’est un dossier qui est devant la justice et qui est en information. La justice prend le temps de découvrir la vérité. Moi je ne suis pas juge, je ne peux pas vous dire combien de temps ce dossier va prendre. Ce que je peux vous dire c’est que le dossier n’est pas encore terminé et que les instructeurs prendront le temps nécessaire pour éclaircir ce dossier.
La Sentinelle : Me Boucounta Diallo, avocat de l’ex Premier ministre, s’en est pris au premier arrêt de la Haute cour de justice disant notamment que la notion de « non-lieu partiel » n’existe pas en droit. Qu’en pensez-vous ?
O.S :S’il avait bénéficié d’un non-lieu en bonne et due forme, pourquoi M. Idrissa Seck a comparu à nouveau devant la commission ? Cela veut dire qu’il y avait quelque chose de partiel…
« Je ne connais pas le protocole de Rebeuss »
La Sentinelle : Me Sèye, on a parlé du « protocole de Rebeuss », sorte de marchandage qui a consacré l’élargissement carcéral d’Idrissa Seck. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
O.S : Je ne sais pas ce que c’est. Je ne connais pas de protocole de Rebeuss.
La Sentinelle : Certains disaient de Mitterrand qu’il avait deux avocats. : Robert Badinter pour « le droit », Roland Dumas pour « le tordu » … Où vous situez-vous entre les deux dans le landerneau sénégalais ?
O.S : C’est à vous de me le dire ! (Rires)
La Sentinelle : Qui est Me Ousmane Sèye ?
O.S : Je suis un avocat. J’ai eu un passé assez turbulent. On m’a traité de Maoïste. On rappelle souvent que j’ai fait mon baccalauréat en prison parce qu’on m’avait arrêté pour des faits de grève. A l’université, j’ai toujours été membre de l’amicale, président de l’amicale. J’ai dirigé le mouvement estudiantin. Je fais partie des membres fondateurs de (l’Unapes) avec Youssou Diallo, l’actuel Dc du ministre d’Etat, ministre de l’Economie maritime, l’actuel Bâtonnier Félix Moussa Sow, etc. J’ai été de tous les mouvements. Je suis acteur du mouvement national démocratique du Sénégal. J’ai participé à toutes les batailles démocratiques dans ce pays. J’ai un vécu. Qu’on le veuille ou non ! Cela m’a permis d’avoir une certaine expérience. J’ai côtoyé les hommes politiques. J’ai supervisé toutes les élections au Sénégal : législatives, locales, présidentielles, référendaires. J’ai supervisé toutes ces élections de 1999 à 2001. J’ai été membre du conseil de l’ordre des avocats pendant presque une quinzaine d’années. Je l’ai quitté il y a de cela deux ans. J’ai défendu les hommes politiques. J’ai aussi défendu la presse notamment Abdou Latif Coulibay, Madiambal Diagne, Yakham Mbaye. Babacar Touré et le groupe « Sud Communication » dans l’affaire Sud/Css, etc. J’ai défendu les hommes politiques : Talla Sylla, Amath Dansokho, Landing Savané…
La Sentinelle : Est-ce là un moyen de nous dire que vous êtes apolitique et que vous défendez n’importe quelle personne qui se présente à vous ?
O.S : Quand je suis quitte avec ma conscience ! Ce sont les personnes qui viennent me demander de les défendre. Je suis un avocat, c’est ma profession.
La Sentinelle : Vous vous êtes dit récemment favorable à la dissolution de l’Assemblée nationale et à l’organisation d’élections législatives anticipées. Pourriez- vous revenir là-dessus et nous donner votre point de vue sur la situation politique au Sénégal ?
O.S : La situation politique au Sénégal n’est pas une situation spéciale. Vous savez que tous les pays du monde traversent une crise économique qui est comparable à la crise de 1929. Il est normal, quand un pouvoir en place et qu’il y a une opposition, que l’opposition profite de cette situation économique pour essayer de jeter la responsabilité sur le gouvernement en place. Ce qui n’est pas vrai. Les gouvernements en place ne sont pas responsables de la crise économique. Mais c’est de bonne guerre. J’avais déjà donné mon opinion sur le dialogue politique au Sénégal. Le fait que le Président ne reçoive pas l’opposition ne veut pas dire qu’il n’y a pas de dialogue politique. Le dialogue politique se passe dans les institutions. A ce niveau, ce qu’on peut remarquer, c’est que la seule rupture du dialogue politique se trouve au niveau du Parlement, car, l’opposition a pris sur elle de boycotter les élections législatives. Pour rétablir le dialogue politique durant le mandat du président de la République, j’ai dit qu’il faut essayer de convaincre le président. Parce que la constitution lui donne le droit de dissoudre l’Assemblée après deux années de législature. Le fait de dissoudre l’Assemblée nationale est une convocation de la souveraineté populaire pour leur dire : donnez-moi votre avis sur la représentation parlementaire.
Si le constituant donne ce droit au Président, ce n’est pas pour rien. C’est pour que le Président en use lorsqu’il veut réguler à nouveau la vie politique. Cela s’est passé en France à deux reprises. Le fait de dissoudre l’Assemblée nationale est une convocation de la souveraineté populaire pour leur dire : donnez-moi votre avis sur la représentation parlementaire. Vous convoquez un message du peuple. Il vous appartient alors de lire ce message et de conformer vos actes politiques au signal que donne le peuple. Donc, quand il y a un malaise politique, quand il y a une certaine rupture, quand la vie politique semble demander une certaine régulation, le constituant donne au président de la République le pouvoir d’y faire face. De mon avis, après deux années de législature, pour avoir une nouvelle représentation parlementaire, pour avoir un nouveau message du peuple sénégalais à décrypter, le président de la République peut parfaitement user de son droit de dissolution.
Dans la mesure où on a encore reporté les élections locales, coupler les élections législatives avec les élections locales permettrait de booster la vie politique sénégalaise. C’est ma vision. Évidemment, c’est malheureux que dans ce pays, il n’y ait pas un dialogue politique enrichissant. Les gens passent leur temps à un dialogue politique de bas étage. Il faut hausser le débat et oser aller vers le peuple et lui demander ce qu’il veut par les voies réglementaires. Mais il n’y a même plus ces conférences publiques dans les universités, dans les écoles, dans les quartiers pour convoquer des débats de haute facture. Aujourd’hui, il y a une crise économique. Avez-vous entendu ne serait-ce qu’un seul économiste convoquer une conférence pour parler de la crise, de ses conséquences, des solutions à préconiser ?
« N’importe qui aujourd’hui peut occuper n’importe quelle responsabilité… un pays ne peut pas être gouverné selon l’informel »
On ne respecte même plus les intellectuels dans ce pays. Il faut qu’on arrête ça. On gouverne selon des principes, selon des idées. N’importe qui aujourd’hui peut occuper n’importe quelle responsabilité. N’importe qui peut aller à la radio dire n’importe quoi, écrire dans les journaux n’importe quoi. Il faut que cela s’arrête. On ne peut pas continuer gouverner ce pays comme ça.
La Sentinelle : Et qui est responsable de cette situation ?
O.S : Tout le monde est responsable. L’opposition, le pouvoir, les intellectuels… Tout le monde. On aime la facilité. On veut réussir par des voies détournées. On a la paresse de réfléchir, de discuter. On a même maintenant la paresse d’apprendre. Les jeunes veulent être des musiciens, des footballeurs. On ne peut pas se développer avec ça.
La Sentinelle : Me Seye, on vous voit en compagnie d’Aimé Césaire sur cette belle photo accrochée dans votre bureau. Qu’est-ce qui vous liait au poète qui vient de disparaître ?
O.S : Je voudrais lui rendre hommage. Je l’ai côtoyé ces dernières années grâce à la générosité du président de la République qui m’avait fait le privilège de lui apporter un message pour qu’il accepte d’être le parrain du Festival mondial des arts nègres (Fesman). Il avait accepté. Pendant deux années consécutives, j’ai assisté à son anniversaire en Martinique avec des amis comme Hamidou Sall et le Pr. Hamidou Dia. Je m’incline devant la gloire de ce puriste africain qui était un grand intellectuel. Il maîtrisait la langue française mieux que les Français. C’est un grand philosophe français qui l’a dit. Il a eu à me dédicacer ses livres, des livres d’une haute facture intellectuelle.
Propos recueillis par Cheikh Lamane DIOP et Amadou SAMB
53 Commentaires
Arouna
En Juillet, 2016 (13:54 PM)Non parce que je ne peux comprendre qu'une personne puisse dire quelque chose (surtout à la presse) tout en sachant qu'au fond de soi que c'est des mensonges avec tout ce que l'Islam (et toutes les religions) dit sur le mensonge.
Sheuteutteut doyna waar :triste:
Leuz
En Juillet, 2016 (13:58 PM)Et seul les hypocrites peuvent croire aux MENTEURS.
Thiey Galsene!!!!
Anonyz
En Juillet, 2016 (13:59 PM)Jangaat
En Juillet, 2016 (14:10 PM)Le discours d’un politique reste un discours politique et seulement un discours d’intérêt personnel… et ce ne sont pas des expressions décoratives spontanées «…vers un Sénégal émergent» qui vont rassurer le citoyen… car ce dernier sait pertinemment que dans l'état actuel des choses c'est un canular, certes fort sympathique, mais hélas purement propagandiste, sans aucun fondement concret, sans l'ombre du moindre début d'un commencement de réalisation possible. Au final l'électeur, s'il n'y a pas de risque, il veut bien voter pour sanctionner, mais s'il y a un danger pour le prisonnier politique, accusé de vol. Alors le citoyen le secteur de la justice en mains, vote « utile » pour sanctionner personnellement Idrissa ; c'est exactement le même « syndrome » et qui va jouer à plein cette fois ci sur Wade fils. Le temps nous donnera raison; inshâ'Allâh
Heucha
En Juillet, 2016 (14:11 PM)Et depuis on assiste à beaucoup de mensonges,à des complots à n'en plus finir
Anonyme
En Juillet, 2016 (14:13 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (14:14 PM)Jangaat De Falilou
En Juillet, 2016 (14:15 PM)Le discours d’un politique reste un discours politique et seulement un discours d’intérêt personnel… et ce ne sont pas des expressions décoratives spontanées «…vers un Sénégal émergent» qui vont rassurer le citoyen… car ce dernier sait pertinemment que dans l'état actuel des choses c'est un canular, certes fort sympathique, mais hélas purement propagandiste, sans aucun fondement concret, sans l'ombre du moindre début d'un commencement de réalisation possible. Au final l'électeur, s'il n'y a pas de risque, il veut bien voter pour sanctionner, mais s'il y a un danger pour le prisonnier politique, accusé de vol. Alors le citoyen prend le secteur de la justice en mains, vote « utile » pour sanctionner personnellement Idrissa ; c'est exactement le même « syndrome » et qui va jouer à plein cette fois ci sur Wade fils. Le temps nous donnera raison; inshâ'Allâh.
Anonyme
En Juillet, 2016 (14:28 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (14:28 PM)Tant qu'on a des gens comme ça qui tournent auprès du pouvoir , SENEGAL dou massa déme . C'est là le problème avec Macky actuellement . on n'a pas foutu dehors Wade pour ensuite récupérer la racaille qui tournait autour de lui .
Anonyme
En Juillet, 2016 (14:36 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (14:39 PM)Fffffffffffffffff
En Juillet, 2016 (14:50 PM)Radar
En Juillet, 2016 (14:51 PM)O.S : Je ne sais pas ce que c’est. Je ne connais pas de protocole de Rebeuss.
Maître Ousmane SEYE se fiche éperdument de nous (les sénégalais ).
Idy ne doit même pas lui répondre.
Il est suffisamment ridicule déjà.
Anonyme
En Juillet, 2016 (15:10 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (15:11 PM)Goth
En Juillet, 2016 (15:26 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (15:29 PM)Boulawayo
En Juillet, 2016 (15:34 PM)Wisky
En Juillet, 2016 (15:54 PM)JOHNNY WALKER JOHNNY WALKER JOHNNY WALKER JOHNNY WALKER
JOHNNY WALKER JOHNNY WALKER JOHNNY WALKER JOHNNY WALKER
Wakh Rekkk
En Juillet, 2016 (16:00 PM)Xou
En Juillet, 2016 (16:08 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (16:12 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (16:23 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (16:27 PM)La Voix Du Sud-est
En Juillet, 2016 (16:32 PM)1__ Avocat de profession donc tenu au secret professionnel: il se doit de mourir avec tous les secrets qui aurait connu durant sa profession et ceci jusqu'à la tombe !
2__ Me Ousmane Seye, était acteur ou coauteur de toute l'affaire des chantiers de Thiès ou comme il le dit "" du soi disant protocole de rebeuss"" qui n'existe que dans sa tête !
3__ Me Ousmane Seye agissant au nom de l'Etat et vu sa profession et le statut de l'Etat du Sénégal, ne devrait jamais se retrouver dans un deal sur le dos du Peuple !
4__ Tout citoyen devrait pour mieux assurer sa défense, se procurer un avocat !
NB: Voilà mes inquiétudes : SOIT IL TRAHISSAIT LE PEUPLE PAR LE MENSONGE SOIT IL SE TRAHISSAIT LUI MEME §
A__ S'il y a protocole de rebeusse comme le soutien bêtement Me Ousmane Seye, lui qui représentait les intérêts de l’État donc du Peuple, se révèle être le premier traitre du Peuple parce qu'il ne devrait jamais l'accepter et avait la liberté de rendre son tablier d'avocat de l’État. Voila il avoue être acteur du soit disant "protocole de rebeuss", là le procureur devrait le convoquer pour violation de son serment et pour trahison du Peuple et la société civile aussi devrait le convoquer pour l'entendre !
B__ En tant que avocat et tenu par le sermon, il profite sauvagement et illégalement de son statut d'hier pour se faire aimer politiquement par le régime d'aujourd'hui, à quelle fin ?
Les citoyens sénégalais et du monde doivent désormais se méfier de cet avocat de Me Ousmane Seye, parce qu'il vous défendra aujourd'hui pour vous liquider demain ! ne dit on pas qu'on "n'est jamais servi que par soi même pour ne pas dire mieux défendu que par soi même"! Je comprends parfois pourquoi certains client ne disent jamais tout à leur avocat !
C__ Me Ousmane Seye, auteur ou coauteur " du soi disant protocole de rebeuss" doit éclairer les sénégalais sur sa part de responsabilité et quand il dit être au courant de la signature mais jamais du paiement de l'objet du protocole, patatrass, il se plante et fuit ses responsabilités avouées !
D__ Me Ousmane Seye connait bien que la lettre d'or immuable des juristes du monde, c'est de ne jamais parlais sans PREUVE sous réserve de responsabilité pénale pour diffamation ou autres !
NB: Me, vous avez la parole, et arrêter de mentir à tous vas et surtout d'interpeller à tort, il faut avouer votre traitrise à l'égard des sénégalais et l'histoire !
Vous trahissez votre profession parce que vous banaliser le secret professionnel et vous décrédibiliser tous les avocats du Sénégal aux yeux des citoyens qui ont légitiment raison de ne plus bien croire aux avocats !
Me moi aussi j'ai finalement peur des avocats
Anonyme
En Juillet, 2016 (16:41 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (16:44 PM)Herry
En Juillet, 2016 (17:12 PM)Rep.
En Juillet, 2016 (17:12 PM)SA GUEULE PU DE MENSONGE ET D'ALCOOL.
Anonyme
En Juillet, 2016 (18:13 PM)Ibou
En Juillet, 2016 (18:30 PM)Il feind d'ignorer que les tares de la société; il en est le modèle achevé. Exemple: . En 2011-12, il a hypothéqué les interets de plus de 100 travailleurs sénégalais qui l'avaient commis comme avocat au détriment d'une multinationale de pétrole qui avait décidé de quitter le pays. Après avoir bouffé leur argent, il les a fait courir pendant des années et au finish perdu le procès qu'il avait pourtant prétendu facile à gagner. La raison, il n'aurait pas défendu comme promis le dossier, on imagine ce qui a pu se passer avec cette multinationale si prompte a sortir des sommes faramisneuses pour protéger sa réputation et économiser l'argent déjà provisisonné qu'elle était prête à payer.
Comment peut-on avoir confiance en des gens pareils. Mais Dieu tout puissant sait tout et jugera.
Anonyme
En Juillet, 2016 (18:53 PM)Hibou
En Juillet, 2016 (18:57 PM)une seule personne mo niou togne:macky sall.je pensais que genre d'individus ne survivrait pas apres WADE pere
Anonyme
En Juillet, 2016 (18:59 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (19:05 PM)Me Nafissatou dixit dans SENEGO
Seye Menteur
En Juillet, 2016 (19:29 PM)Un Désespéré De Ce Pays .
En Juillet, 2016 (19:33 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (19:54 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (20:05 PM)la nouveauté aujourd’hui , est qu il nous parle de la présence de sidiki kaba. on comprend bien qu il ait choisi celui ci, du fait de son appartenance au camp présidentiel.
quoi qu il en soit, en tant que ministre de la justice, sidiki kaba doit confirmer , devant les sénégalais sa présence ...
Azou
En Juillet, 2016 (20:08 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (21:09 PM)Senegalais
En Juillet, 2016 (21:47 PM)Yakokhallatte
En Juillet, 2016 (22:19 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (23:39 PM)Saloum
En Juillet, 2016 (00:07 AM)Département De Tivaouane
En Juillet, 2016 (00:11 AM)Pourriture
Bga
En Juillet, 2016 (01:25 AM)Anonyme
En Juillet, 2016 (06:07 AM)Anonyme
En Juillet, 2016 (06:22 AM)TOUJOURS DIRE LE CONTRAIRE.
ÇA C'EST LE MÉTIER DE L'AVOCAT.
AVOCAT = MENTEUR
Anonyme
En Juillet, 2016 (14:36 PM)Tout le monde est né chanceux et dois avoir la satisfaction dans sa vie mais les esprits maléfiques sont contre. J'en ai sauvé beaucoup. Je dispose des dons depuis l'enfance pour vous aider quelques soit vos problèmes, vos soucis, vous avez la solution .Spécialiste des cas urgents même les plus désespérés grâce aux divinités (vaudou, Mamiwatta , la sorcellerie noir ), je vous offre mes services : d'Argent, Amour, Chance, Richesse, Justice, Anti balle, gloire, vente, achat, commerce, affection, promotion sociale, désenvoutement, amour, voyage, sortilège, Examen, Etudes etc...
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Buzz
En Juillet, 2016 (18:59 PM)Anonyme
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