La Mission d’observation électorale de l'Union Africaine (MOEUA) est arrivée le 22 juillet à Dakar, sous la conduite de l'ex-présidente centrafricaine, Catherine Samba Panza, pour les législatives du 30 juillet 2017, indique un communiqué de la Commission de l'UA parvenu mercredi à APA.
"La Commission de l’Union Africaine (CUA) annonce l’arrivée d’une Mission d’observation électorale, déployée sur invitation du Gouvernement de la République du Sénégal, dans le cadre du scrutin législatif du 30 juillet 2017 en République du Sénégal. La Mission est déployée sur décision du Président de la Commission de l’Union Africaine (CUA), S.E. M. Moussa Faki Mahamat, pour observer et rendre compte du déroulement de ce processus électoral", indique le communiqué.
La même source indique que ladite mission de 40 observateurs, conduite par Mme Catherine Samba Panza, ancienne présidente de la Transition en République Centrafricaine, est composée d'ambassadeurs accrédités auprès de l’UAfricaine à Addis Abeba, de parlementaires panafricains, de responsables d’organes de gestion des élections et d’organisations de la société civile africaine, explique la CUA.
La mission procédera à une observation et une analyse indépendantes, objectives et impartiales de la conduite du scrutin, à la lumière des dispositions pertinentes de la Charte Africaine de la Démocratie, des Élections et de la Gouvernance, adoptée en 2007 et entrée en vigueur en 2012.
Son observation et analyse reposeront également sur le cadre juridique pour l’organisation des élections législatives en République du Sénégal.
A cet effet, poursuit la CUA, "outre l’observation électorale directe, la mission de l'UA prévoit des rencontres avec divers acteurs du processus électoral, notamment les autorités institutionnelles, les coalitions des partis politiques et indépendants en compétition, les organes de gestion et de supervision des élections, les représentants des médias ainsi que les organisations de la société civile sénégalaise. Elle interagira également avec les autres missions d’observation électorale et missions diplomatiques présentes au Sénégal".
La MOEUA observera notamment la fin de la campagne électorale (8-28 juillet 2017), les opérations de vote et de dépouillement du vote le jour du scrutin sur l’ensemble du pays.
La mission d'observation électorale de l'UA rendra public, au cours d’une conférence de presse qui se déroulera le mardi 1er août à 15 heures à Dakar, ses conclusions préliminaires publiques sur le déroulement du scrutin.
Elle formulera, si nécessaire, des recommandations à l’attention des acteurs du processus électoral sénégalais. Un rapport final global plus détaillé sera publié à l’issue du processus électoral.
Au total, 47 listes sont en lice pour ces législatives sénégalaises qui doivent permettre d'élire 165 députés pour la 13eme législature.
Les observateurs sont issus de 24 pays africains : Algérie, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée Equatoriale, Libye, Mali, Mauritanie, Niger, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, République Sahraouie, Rwanda, Sierra Leone, Soudan, Soudan du Sud, Tchad, Togo, Tunisie et Zimbabwe.
5 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2017 (15:14 PM)Samba
En Juillet, 2017 (15:18 PM)C'est bien dommage pour l'image de notre pays!
Samba Rca
En Juillet, 2017 (15:32 PM)General Gaye Gaffe
En Juillet, 2017 (16:34 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (08:39 AM)La diaspora sénégalaise respecte-t-elle notre pays et notre démocratie ? En effet, cette diaspora vit dans des pays démocratiques, où aucun candidat (aux législatives, à la présidentielle et même pour des primaires) ne peut avoir comme coordonnateur ou principal collaborateur un patron de presse (télé, radio, journal ou site internet). Dans le cas d'une telle collaboration, le patron de presse démissionne. La démission ou le congé étant aussi la règle pour le journaliste ou l'animateur. Ce fut le cas d'Audrey Pulvar, lors des primaires du PS français en 2012, alors qu'elle était la compagne d'Arnaud Montebourg.
Ces règles de bonnes mœurs démocratiques, les émigrés les connaissent parfaitement et les apprécient en Occident. Mais, concernant notre propre pays, ils bafouent ces règles, comme si le citoyen sénégalais ne méritaient pas la meilleure démocratie. En effet, des émigrés sont sur la liste de Sonko et d'autres sont prêts à voter pour lui, alors que son coordonnateur n'est autre que Demba Makalou, le Directeur Général de Seneweb, le site d'information le plus regardé par la diaspora et les Sénégalais.
Sonko, qui passe son temps à dénoncer et accuser, sait parfaitement que sa relation avec Mr Makalou s'appelle COLLUSION ou CONFLIT D'INTÉRÊT. Donc s'il était honnête avec nous, ses compatriotes, il ne serait pas dans ce cas. Et pire, Mr Makalou figure en très bonne position sur la liste nationale de Sonko.
C'est comme si Mr Racine Talla, DG de la RTS, était en très bonne position sur la liste nationale de BBY. Personne ne l'aurait accepté. Donc pourquoi la diaspora l'accepte dans le cas de Sonko ? Surtout, comment Sonko, le donneur de leçon, peut bafouer à ce point les valeurs qu'il évoque sans cesse ?
Nous ne sommes pas en temps de guerre, et donc, actuellement, notre patriotisme se mesure à notre engagement à servir civilement notre pays. Ce qui commence par le respect de nos compatriotes. Un respect qui n'est pas observé par Sonko. Ce qui est d'autant plus grave dans son cas qu'il ne cesse de dénoncer les fautes des autres et d'accuser tout le monde.
Naturellement, Sonko et Demba Makalou n'avoueront jamais leur flagrante escroquerie, comme ils ne s'expliqueront jamais. Mais vous les émigrés, en tout cas ceux d'entre vous qui souhaitent à notre pays une démocratie irréprochable, ne voteront pas pour un tricheur (Sonko, BBY, Manko Taxawu, Manko Watu, etc.), car celui qui triche pour conquérir une position trichera pour la conserver. Donc avec Sonko, ce n'est pas le meilleur qui attend notre pays, mais la poursuite de la tricherie.
La diaspora aime notre pays, les sénégalais aiment le Sénégal, donc qu'ils tournent le dos à tous les tricheurs, surtout les plus jeunes, parce qu'ils vont gérer le pays pendant 50 autres années. Une catastrophe !!!
Participer à la Discussion