« Un dialogue entre acteurs autour des problèmes du pays est toujours en soi une bonne chose. Mais, pour éviter de semer des illusions de dialogue qui se traduisent de fait en de simples monologues pluriels sources de malentendus et de découragements, un préalable s’impose : s’entendre sur les termes du dialogue. Autrement dit, on discute de quoi, avec qui, pour aboutir à quoi ? ». Ces propos sont du Secrétariat permanent de Yoonu Askan Wi qui au lendemain du lancement du dialogue national a publié un communiqué pour dénoncer un faux dialogue.
Selon le secrétariat permanent, « Il a été extirpé du dialogue, à l’avance, tout sujet que le Président de la République, tient à régler tout seul de façon discrétionnaire, comme l’organisation et le fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités territoriales préfabriqué pour caser un allié et une clientèle politique. Un faux dialogue pour légitimer des retrouvailles libéralo-libérales, élargir Karim Wade et organiser un enterrement national de première classe à la traque des biens mal acquis, tout comme il en a été des Conclusions des Assises nationales et des travaux de la Cnri avec le referendum du 20 mars », note le communiqué parvenu à Seneweb.
Répondant à l’invitation du Chef de l’Etat à la cérémonie de lancement du 28 mai dernier, les camarades de Madièye Mbodji précisent que « des concertations sur le processus électoral ont toujours existé et continueront d’exister au Sénégal, ‘’dialogue national’’ ou pas. Il est clair cependant que notre parti ne peut aucunement ni avaliser ni cautionner un pseudo-dialogue, faussement national : il s’en démarque fermement et prône un vrai dialogue, sans coup fourré , un dialogue ouvert et sincère, dans le seul intérêt de la nation et du peuple ».
Le Mouvement pour l’autonomie populaire dénonce le fait d’avoir privé la parole aux " Mouvement y'en a Marre et le Mouvement du 23 Juin (M23) qui ont joué sans conteste un rôle remarquable dans la défaite de Wade et la victoire de Macky Sall le 25 mars 2012".
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