Le Conseil des ministres se réunit depuis 10 heures dans la deuxième sphère ministérielle de Diamniadio, a constaté l’APS.
La réunion hebdomadaire du gouvernement se tient sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall, qui doit ensuite inaugurer ces bâtiments gouvernementaux.
Construite par le groupe Teylium SA sous la supervision de l’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat, la deuxième sphère doit accueillir une douzaine de ministères.
Elle est composée de 3 bâtiments de 6 étages chacun, pour une superficie de 54 000 m2 de bureaux pouvant accueillir 3 000 fonctionnaires.
La première sphère, construite par la société Envol a été inaugurée en mai dernier. Opérationnelle, elle abrite actuellement les ministères de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Selon un document remis à la presse, en plus de décongestionner la ville de Dakar et de diminuer la charge locative de l’Etat, le projet des sphères ministérielles a pour but d’améliorer le service rendu aux usagers des services publics.
L’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat a initié plusieurs projets d’envergure. Outre les sphères ministérielles d’Envol, de Spherex et Getran, Dimaniadio va aussi accueillir la Maison des Nations Unies qui viendra compléter la gamme de ces infrastructures.
Politique
17 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2019 (16:16 PM)Il y a, à l’extrême ouest de l’Afrique, un pays nommé Sénégal. C’est sans doute cette situation géographique vertigineuse, qui en a fait un pays des oracles et des miracles ; de prophètes de pacotilles et de « liseurs » de boules de cristal ; un pays où tout est relatif, même la loi, ses multiples interprétations par des sommités en tous genres ; des juges aux « compétences à géométrie variable ». Bref, un pays de...
Un pays où un Premier ministre, deux mois à l’avance donne le quinté électoral. C’est vrai, il faisait des confidences aux cadres de son parti, en toute imprudence. Mais voilà, ce résultat « miraculeux », même pour un « Mahamad » tombe trop à pic pour qu’on ne soit pas en droit d’avoir un énorme « doute légitime ». Parce que comme on le sait depuis toujours, les boules de cristal relèvent de légendes urbaines, pour faire fantasmer les masses ignorantes.
Un pays dont le ministre de l’Intérieur, chargé de l’administration des élections, donc théoriquement à équidistance des acteurs politiques, peut dire avec toute la gravité (légèreté plutôt) qu’il « fera tout pour faire gagner son candidat » qui n’est autre que le président sortant (par ailleurs président aussi, de son parti). Dans les polars (que j’adore du reste) on appelle ça : de la préméditation. Autrement dit, un crime électoral est en préparation. La question que l’avocat de la défense peut insidieusement poser à la Cour est : « croyez-vous mesdames, messieurs, que mon client est si idiot pour annoncer des mois à l’avance qu’il va commettre un crime ? Fut-il « électoral ? ». Bah oui, s’il est idiot à ce point, il sera déclaré fou, et ne pourra donc être jugé, parce que voyez-vous, sa place est dans un établissement psychiatrique et non dans une prison.
Un pays où, pour se faire réélire, le président sortant, aidé par son tailleur constitutionnel et des juges dont de plus en plus l’opinion doute de la probité et de l’impartialité, embastille des supposés adversaires « sérieux », élague au coupe-coupe des candidats aux parrains « insuffisants », voire « doublonnés » (vous avez compris, pas la peine de crier à l’outrage orthographique).
Un pays où le président sortant, candidat à sa propre succession, au premier tour bien sûr, peut inaugurer un train sur des rails dont tous les boulons ne sont pas serrés, les signalisations et autres déviateurs pas achevés, et donner rendez-vous dans six mois pour le vrai démarrage.
Ah, quel est merveilleux un pays que celui-là ! Des « voyants » qui voient TOUT ; des oracles qui « mentent vrai » ; des voleurs qui arment des bras médiatiques pour immoler sur le bûcher d’une opinion matraquée à longueur de journée de mensonges qui ont l’air vrai. Un pays où un Procureur peut être sanctionné et muté parce qu’il a puni une militante du parti présidentiel, prise en flagrant délit de vols de cartes d’identité. L’Union des magistrats de ce pays extraordinaire a du pain sur la planche pour couper le cordon de sa dépendance.
Voilà, c’est dans ce pays-là que nous vivons, en nous prenant pour des élus des dieux. De DIEU ! Alors que nous sommes de vilains petits canards, à l’ego outrancièrement surdimensionné.
Anonyme
En Janvier, 2019 (17:02 PM)Vive le batisseur
Meuz
En Janvier, 2019 (17:33 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (18:06 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (18:20 PM)Weuz
En Janvier, 2019 (18:54 PM)Nianthio
En Janvier, 2019 (19:38 PM)Voilà une preuve qui démontre que le sénégalais n'aime pas son prochain. Pour une bêtise tu vois plus de 100 commentaires et l État fait du bien ils préfèrent fermer la gueule. Vous serez atteints du cancer de coeur car le Président va vous surprendre
Anonyme
En Janvier, 2019 (19:41 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:49 PM)Le Sn Supporter
En Janvier, 2019 (22:08 PM)IL EST IMPRESSIONNANT PAR SON EFFICACITE !
2EM MANDAT REK AU 1ER TOUR !
OPPOSITION MAYLEN GNOUKA TOUTI WAY 5 ANS ENCORE REK SENEGAL NICE !
Anonyme
En Janvier, 2019 (23:03 PM)Qu'Allah te protège et te bénisse M. le Président, ainsi que ta famille, pour tous ces biens que tu fais et continue de faire sans relâche pour notre pays. Et surtout qu'Allah te maintienne longtemps à la tête du Sénégal, aussi longtemps que tu le voudras, pour nous conduire vers l'Emergence et le Développement, que tu nous a promis, à l'horizon 2035, inchallah, promesse sur laquelle nous n'avons aucun doute, car tu tiens toujours tes promesses, M. le Président.
Anonyme
En Janvier, 2019 (00:29 AM)Ndiayenet
En Janvier, 2019 (07:38 AM)Monnaie De Singe, Politique De
En Janvier, 2019 (10:31 AM)Même analyse du côté du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, mais aussi des Etats-Unis et de l’Union européenne, qui dénoncent cette « diplomatie de la dette ». En outre, Washington lance un projet concurrent, l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC), une agence d’aide au développement dotée d’un fonds de 60 milliards de dollars, soit exactement la même somme que celle annoncée par Pékin lors du dernier sommet Chine-Afrique, début septembre à Pékin.
Les acteurs chinois de ces projets sont tous contrôlés par l’Etat et donc en mesure de proposer des financements attractifs grâce à une garantie implicite de Pékin, qui mobilise une partie de ses réserves de change. Les taux pratiqués sont compris entre 2 % et 3 % pour des financements d’une maturité supérieure à vingt-cinq ans et assortis de périodes de grâce importantes, allant jusqu’à huit ans. Les financements chinois sont d’autant plus attractifs qu’ils n’exigent pas de garantie souveraine du pays hôte
Mais il y a un revers à cette jolie médaille, car l’absence de garantie n’exclut pas des exigences de « collatéralisation » portant sur des terres, des matières premières ou des conditions tarifaires attractives dans la production d’énergie.
Le Soudan du Sud va ainsi utiliser son pétrole pour payer à la Chine ses projets routiers. Le même schéma a été utilisé par l’Angola et le Nigeria. Parfois même ces prêts sont alloués à un consortium d’entreprises et donc plus ou moins directement aux entreprises chinoises elles-mêmes. Au niveau mondial, seuls 3,4 % des projets financés par la Chine sont attribués à des entreprises non chinoises. En Afrique, on est proche de zéro.
L’argent donné d’une main par la Chine revient ainsi dans la poche de Pékin via ses entreprises publiques. Au Pakistan, 91 % des revenus générés dans les quarante prochaines années par le port de Gwadar devraient revenir à Pékin. En Afrique, on est proche de 100 %…
L’Afrique doit regarder en détail ce qui se passe ailleurs. Le vent nouveau qui souffle contre les intérêts chinois en Asie doit inciter à davantage de prudence afin de ne pas entamer les intérêts stratégiques des pays africains. Le cas du Sri Lanka, où la Chine a obtenu la concession du port de Hambantota pour quatre-vingt-dix-neuf ans suite à un défaut de paiement, devrait inquiéter Djibouti…
La décision de la Sierra Leone est un symbole important de cette capacité qu’a l’Afrique de dire « non » lorsque ses intérêts ne sont pas pris en compte ou lorsque les risques sont trop importants. Car de nombreux pays sont déjà étranglés et la Chine détient à elle seule plus de 20 % des dettes publiques africaines.
Le Botswana est ainsi devenu le deuxième pays africain, après l’Ethiopie, à annoncer que Pékin avait accepté de prolonger la période de remboursement de ses emprunts pour les infrastructures ferroviaires et routières. Le président Mokgweetsi Masisi a en outre déclaré avoir obtenu une annulation d’une partie de la dette et des intérêts, à hauteur de 7,2 millions de dollars. Quant à l’Ethiopie, elle a annoncé que la Chine avait accepté de restructurer un prêt de 4 milliards de dollars pour le chemin de fer qui relie sa capitale à Djibouti. « Le prêt pour le chemin de fer, qui devait être payé sur dix ans, a été porté à trente ans », a déclaré le premier ministre, Abiy Ahmed.
Au Kenya, le gouvernement a demandé à Pékin d’envisager de fournir la moitié des 3,8 milliards de dollars alloués à la deuxième phase du chemin de fer Naivasha-Kisumu en guise de subvention et l’autre moitié sous forme de prêt. Enfin, en Zambie, des rumeurs annonçant la reprise par la Chine des services publics de l’électricité, de la télévision et du nouvel aéroport, en échange d’un allégement de la dette, ont été démenties par la suite.
L’Angola, l’Ethiopie et le Kenya sont les trois plus importants débiteurs de la Chine sur le continent. Si le premier peut compter sur ses exportations de pétrole pour régler la note, les deux suivants parient sur la croissance et l’industrialisation pour rembourser. Un pari forcément risqué non seulement pour eux mais aussi pour Pékin, qui découvre combien les alternances politiques peuvent jouer contre ses intérêts. Cela explique le soutien chinois aux régimes forts : pour Pékin, un dictateur dépensier est bien plus intéressant qu’un démocrate économe.
Anonyme
En Janvier, 2019 (12:24 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (12:50 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (13:20 PM)Participer à la Discussion