Voir ce type (Kemi Seba) parler du Franc CFA et mobiliser des foules montre l'immaturité intellectuelle qui caractérise encore l'Afrique dans bien des domaines. De quelle légitimité Kemi Seba peut-il se prévaloir pour parler de politique monétaire? Il est très facile de jouer aux héros indépendantistes en se contentant de crier à tort et à travers. Mais les faits sont têtus. Dans son analyse, il ne vous donnera aucun argument technique. Or l'économie, et la politique monétaire en particulier, c'est d'abord une affaire technique.
Le rôle d'une monnaie est, d'abord, de permettre aux agents économiques d'effectuer leurs transactions en toute confiance et de servir de réserve de valeur. Un rôle que remplit pleinement le Franc CFA, au point que les agents économiques des pays limitrophes (Gambie, Guinée, etc.) et des régions voisines (Nigéria, Ghana, etc...) soient ravis de détenir cette monnaie. Une autre fonction de la monnaie et de la politique monétaire qui l'accompagne est d'assurer que le pouvoir d'achat des populations ne soit pas érodé par une inflation trop forte, or dans des pays comme le Nigéria ou le Ghana, d'une année à l'autre, les taux d'inflation frisent régulièrement les 15-20%.. Quelle seraient les conséquences économiques et sociales de telles hausses de prix au Sénégal. Rappelons-nous qu'en raison de tels taux d'inflation sur certains produits, des émeutes ont cours aujourd'hui au Soudan et de pareilles tensions sociales ont entraîné des manifestations ayant débouché sur des morts dans certaisn pays (Soudan, Egypte, etc.).
Le vrai problème du Sénégal et des pays de la région n'est pas celui du CFA, mais plutôt celui de la bonne gouvernance, de l'amélioration des compétences dans tous les domaines qui appelle une réforme profonde de l'enseignement et le développement de la recherche pour produire, à suffisance, ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons, et d'arriver à vendre nos produits, après transformation locale, à des prix suffisamment élevés dans le monde entier. Le défi est d'améliorer substantiellement la quantité et la qualité de nos produits pour les rendre extreêmement compétitifs sur les marchés mondiaux.
Evidemment, cela supose, aussi, de lutter de manière acharnée, contre le vol des deniers publics, l'absence de civisme qui caractérise nos sociétés, la gabegie, le népotisme, la politique politicienne permanente, mais surtout une vision claire et nette de ce que doivent être nos objectifs de développement à court, moyen et long terme, servie par les meilleures compétences possibles et un patriotisme sans faille.
Mais, la vraie question est finalement de savoir s'il s'agit vraiment de ce que nous voulons.
Ce que nous voulons vraiment ? C'est une monnaie qui est propre: une monnaie que nous avons créée nous mêmes, qui nous est propre et que nous contrôlons nous mêmes!
C'est très clair!
Les spécialistes africains de l'Ouest y travaillent depuis des années et une échéance a même été fixée pour 2020 et pour une monnaie commune aux pays la Cedeao: cela signifie que l'on a dépassé depuis longtemps la prise de conscience, la volonté politique, la décision politique, les études techniques , les critères de convergence économique et même des maquettes de monnaie ont été publiées!
Le seul bémol est que les média qui devraient les premiers vecteurs pour une large information des populations sur un fait bien plus important pour nos vies que les affaires politiciennes et même électives dans chacun de nos pays, ne s'y intéressent pas, n'en parlent même pas !!!
Au mois de décembre dernier, a eu lieu à Abuja au Nigéria une énième réunion des Chefs d'Etat de la Cedao à laquelle Macky Sall a participé etou cette affaire a été discutée et l'échéance de la mise en route de la nouvelle monnaie mais aucun journal Sénégalais n'a relayé cette information!
Mais plus grave aucun journaliste, n'a jamais interrogé Macky Sall sur l'affaire de cette monnaie et lui même ne l'a jamais évoqué publiquement, et il reste à savoir quel est le niveau d'information de nos députés et même tout le gotha politique Sénégalais qui comme chacun sait n'a pour principale préoccupation que l'élection présidentielle du mois prochain alors qu'encore une fois, une monnaie ouestafricaine commune transcende de loin tout cela, puisque cela détermine pour longtemps la vie de de dizaines de millions d'africains!
Pour moi ce sont les complexes qui veulent une autre monnaie. La monnaie permet d'échanger des produits et des services et la tva engendrée va dans les caisses de LEtat pour faire face aux demandes sociales de la population . Donc les acteurs économique doivent miser sur un maximum d'exportation. Retroussez vos manches mettez vous au travail pour subvenir à vos propres besoins ainsi on aura plus besoin de tendre la main aux autres pays. Ensuite seulement on pourra commencer à voir pour changer le franc CFA éventuellement. Par contre ce que je déplore c'est le taux de compensation par la banque de france qui est de 50%. Les banquiers africains de l'Ouest doivent régler ce problème à moins que....comme toujours.
Il faut être maudit, pour avoir le franc cfa comme monnaie je vie en France certains français ne comprends pas comment les africains peuvent encore être des esclaves au 21énième siècle, simplement les africains ce considèrent encore comme des esclaves.
Monsieur ou madame vous vivez en France moi je suis française et je vis au Sénégal. Le quotidien des sénégalais je le vis tous les jours. dites aux francais qu'ici il ny a pas le rsa les alloc l api et j'en passe.Heureusement que vous avez l'euro. Dites leur que la France est un pays "riche." Et quand les africains deviendront riches les français deviendront pauvres. Ce n'est qu'une question de temps dans le calme la patience et surtout de grâce sans gilets jaunes Cf pétrole et gaz.
Le CFA (enlever le 'franc') est la MEILLEURE monnaie au monde pour l'afrique NOIRE.les noirs n'utilsent pas le cfa pour se developper, jamais, mais pour GASPILLER, c ca la vraie verité
Ce qui étrangle l'Afrique c'est le niveau tres bas d'instruction de la population , les cerveaux anesthesiés par la relligion , l'enseignement professionel pratiquement inexistant , l'enseignement superieur d'un niveau tres faible ,aucune recherche , la fainéantise , le manque de civisme des populations , aucun sens des l'initiative et des prises de riques , accès à l'eau , l'électricité encore tres insuffisan , t des intellectuels qui jargonnent et n'étalent que leurs complexes..... et par-dessus le marché une classe politique médiocre , sans imagination et qui ne pense qu'à s'enrichir .....Hegel et apres lui Sarkosy avaient raison : l'Afrique n'est toujours pas entré dans l'Histoire ........bref le franc CFA n'a rien à voir avec tous les maux de L'Afrique
le franc CFA a ce tres grand avantage d'assurer une stabilité monetaire (sans dévaluation) à tous les pays qui l'ont adopté
Le combat a mené est celui du développement de notre économie a travers nos petite et moyenne entreprise nationales pas des croissance qui vont pour les étrangers si ça passe par la monnaie on applaudi
De vos écrits, je retiens que le point essentiel qui fait l'avantage du FCFA est sa stabilité. C'est ce qui explique, en grande partie, l'attraction qu'il exerce sur les opérateurs et populations de la sous-région, sachant la volatilité des monnaies de ces pays.
Cependant, si nous nous rendons compte que pour bénéficier de cette stabilité nous devons laisser à la banque de France 50% de nos recettes d'exportation (considérées trompeusement comme des réserves de change). N'est-ce pas trop cher payé ? Au demeurant, toutes les monnaies ont des cours variables, y compris l'euro et donc le FCFA. La question est de pouvoir mettre à profit ces fluctuations à la baisse comme à la hausse.
Monnaie commune ou nationale, les mêmes problèmes de gouvernance se posent dans tous nos pays. Le Nigeria, en particulier, représente un exemple typique de pays riche, avec sa propre monnaie, mais très mal gouverné. Sa faiblesse économique est entièrement due à ses insuffisances organisationnelles et la fluctuation de sa monnaie par rapport au dollar est symptomatique d'une mal gouvernance chronique.
Par contre, si l'on prend l'exemple d'un pays de l'Afrique, stable politiquement, relativement bien géré et possédant sa propre monnaie comme le Ghana, la situation n'est plus la même. En effet, si l'on se base sur l'évolution du cours du Cedis Ghanéen et de l'Euro par rapport au Dollar Américain en 2018, d'après les données fournies par le site www.xe.com, entre janvier et décembre 2018, l'Euro a varié de 11,5%, contre 13,6% pour le Cedis Ghanéen (www.boursorama.com fournit les mêmes chiffres). Du reste, les courbes de variation étaient assez similaires et orientées vers la baisse par rapport au Dollar Américain. Donc, pas de grande différence entre la fluctuation de l'Euro et celle du Cedis par rapport au Dollar. Le choix du Dollar Américain comme monnaie de référence se justifie par le fait que l'essentiel des transactions, sur le marché international, se font par le biais de cette monnaie (importations comme exportations et services).
Ceci montre que la garantie de stabilité monétaire, que l'on nous chante tant, n'est que poudre aux yeux, du moins pour ceux qui veulent bien y croire. Les fluctuations de l'Euro nous impactent directement, à cause de sa parité fixe avec le FCFA.
Alors, la question qui se pose revient avec persistance : à quoi nous sert cette parité fixe avec l'Euro ? La réponse est NON, A MOINS DE NOUS ASSERVIR EN NOUS MAINTENANT PERPETUELLEMENT SOUS LE JOUG DE LA FRANCE.
A mon avis, nos hommes politiques et experts posent mal le problème, car ils parlent plus de quitter la zone CFA. Ce qui donne l'impression qu'on nous propose un grand saut dans le vide, puisqu'en réalité, aucune alternative suffisamment documentée n'est présentée par nos principaux leaders, non plus par nos experts.
Ainsi, je pense qu'il est grand temps de commencer une réflexion sérieuse sur un nouveau système monétaire sous-régional. La CEDEAO traîne, car chaque état veut préserver son semblant de souveraineté et les quelques faux avantages qu'il pense tirer de sa situation.
Dès lors, la vraie question à laquelle doivent répondre les politiciens et experts, y compris les prétendants au fauteuil présidentiel est "Quel mécanisme pour une monnaie sous-régionale fiable ?".
Réveillez vous les pro cfa sont des francais de souche, missionnares qui interviennent dans tous les forum parlant de francs cfa.
A la place de la France, j'aurais accompagné cette marche irréversble pour garder l'avantage culturel et lingustique avec ses anciennes colonies. Sinon, le réveil, la rupture seront très douloureux pour elle. les temps et les générations ont changé.
N'envoyez pas de message ayant un ton agressif
ou insultant.
N'envoyez pas de message inutile.
Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
Attaques
personnelles. Vous pouvez critiquer une
idée, mais pas d'attaques personnelles
SVP. Ceci inclut tout message à contenu
diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant
pas la vie privée, sexuel ou en violation
avec la loi. Ces messages seront supprimés.
Pas de publicité. Ce forum
n'est pas un espace publicitaire gratuit.
Pas
de majuscules. Tout message inscrit entièrement
en majuscule sera supprimé.
22 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2019 (08:24 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:11 AM)Patriote
En Janvier, 2019 (11:25 AM)Nous ne méritons vraiment ces exploitations qui ne cesse de nous appauvrir.
Quand est-ce qu'elle nous laissera en définitivement en paix?
Anonyme
En Janvier, 2019 (11:46 AM)Le rôle d'une monnaie est, d'abord, de permettre aux agents économiques d'effectuer leurs transactions en toute confiance et de servir de réserve de valeur. Un rôle que remplit pleinement le Franc CFA, au point que les agents économiques des pays limitrophes (Gambie, Guinée, etc.) et des régions voisines (Nigéria, Ghana, etc...) soient ravis de détenir cette monnaie. Une autre fonction de la monnaie et de la politique monétaire qui l'accompagne est d'assurer que le pouvoir d'achat des populations ne soit pas érodé par une inflation trop forte, or dans des pays comme le Nigéria ou le Ghana, d'une année à l'autre, les taux d'inflation frisent régulièrement les 15-20%.. Quelle seraient les conséquences économiques et sociales de telles hausses de prix au Sénégal. Rappelons-nous qu'en raison de tels taux d'inflation sur certains produits, des émeutes ont cours aujourd'hui au Soudan et de pareilles tensions sociales ont entraîné des manifestations ayant débouché sur des morts dans certaisn pays (Soudan, Egypte, etc.).
Le vrai problème du Sénégal et des pays de la région n'est pas celui du CFA, mais plutôt celui de la bonne gouvernance, de l'amélioration des compétences dans tous les domaines qui appelle une réforme profonde de l'enseignement et le développement de la recherche pour produire, à suffisance, ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons, et d'arriver à vendre nos produits, après transformation locale, à des prix suffisamment élevés dans le monde entier. Le défi est d'améliorer substantiellement la quantité et la qualité de nos produits pour les rendre extreêmement compétitifs sur les marchés mondiaux.
Evidemment, cela supose, aussi, de lutter de manière acharnée, contre le vol des deniers publics, l'absence de civisme qui caractérise nos sociétés, la gabegie, le népotisme, la politique politicienne permanente, mais surtout une vision claire et nette de ce que doivent être nos objectifs de développement à court, moyen et long terme, servie par les meilleures compétences possibles et un patriotisme sans faille.
Mais, la vraie question est finalement de savoir s'il s'agit vraiment de ce que nous voulons.
Anonyme
En Janvier, 2019 (11:56 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (12:46 PM)2000?
Combattez vos politiciens et marabouts ki detiennent des trillions dans leurs comptes aux usa europe asie , et ki n'investissent rien au senegal,
Voir des talibés courber l'echine pendant 10.000 ans est plus lucratif pour un marabout ke de creer une entreprise
Alors laissez le cfa tranquille ki nourrit 14 pays
Anonyme
En Janvier, 2019 (12:56 PM)C'est très clair!
Les spécialistes africains de l'Ouest y travaillent depuis des années et une échéance a même été fixée pour 2020 et pour une monnaie commune aux pays la Cedeao: cela signifie que l'on a dépassé depuis longtemps la prise de conscience, la volonté politique, la décision politique, les études techniques , les critères de convergence économique et même des maquettes de monnaie ont été publiées!
Le seul bémol est que les média qui devraient les premiers vecteurs pour une large information des populations sur un fait bien plus important pour nos vies que les affaires politiciennes et même électives dans chacun de nos pays, ne s'y intéressent pas, n'en parlent même pas !!!
Au mois de décembre dernier, a eu lieu à Abuja au Nigéria une énième réunion des Chefs d'Etat de la Cedao à laquelle Macky Sall a participé etou cette affaire a été discutée et l'échéance de la mise en route de la nouvelle monnaie mais aucun journal Sénégalais n'a relayé cette information!
Mais plus grave aucun journaliste, n'a jamais interrogé Macky Sall sur l'affaire de cette monnaie et lui même ne l'a jamais évoqué publiquement, et il reste à savoir quel est le niveau d'information de nos députés et même tout le gotha politique Sénégalais qui comme chacun sait n'a pour principale préoccupation que l'élection présidentielle du mois prochain alors qu'encore une fois, une monnaie ouestafricaine commune transcende de loin tout cela, puisque cela détermine pour longtemps la vie de de dizaines de millions d'africains!
Anonyme
En Janvier, 2019 (14:21 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (14:37 PM)A Quand les patriotes africains au pouvoir,
Anonyme
En Janvier, 2019 (14:37 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (15:11 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (15:26 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (16:31 PM)C est une grosse avantage pour une petite minorité africaine, les multi millionnaire et les milliardaires.
Anonyme
En Janvier, 2019 (17:00 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:17 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:39 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (18:36 PM)le franc CFA a ce tres grand avantage d'assurer une stabilité monetaire (sans dévaluation) à tous les pays qui l'ont adopté
Anonyme
En Janvier, 2019 (19:39 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (19:57 PM)Thierou
En Janvier, 2019 (00:37 AM)De vos écrits, je retiens que le point essentiel qui fait l'avantage du FCFA est sa stabilité. C'est ce qui explique, en grande partie, l'attraction qu'il exerce sur les opérateurs et populations de la sous-région, sachant la volatilité des monnaies de ces pays.
Cependant, si nous nous rendons compte que pour bénéficier de cette stabilité nous devons laisser à la banque de France 50% de nos recettes d'exportation (considérées trompeusement comme des réserves de change). N'est-ce pas trop cher payé ? Au demeurant, toutes les monnaies ont des cours variables, y compris l'euro et donc le FCFA. La question est de pouvoir mettre à profit ces fluctuations à la baisse comme à la hausse.
Monnaie commune ou nationale, les mêmes problèmes de gouvernance se posent dans tous nos pays. Le Nigeria, en particulier, représente un exemple typique de pays riche, avec sa propre monnaie, mais très mal gouverné. Sa faiblesse économique est entièrement due à ses insuffisances organisationnelles et la fluctuation de sa monnaie par rapport au dollar est symptomatique d'une mal gouvernance chronique.
Par contre, si l'on prend l'exemple d'un pays de l'Afrique, stable politiquement, relativement bien géré et possédant sa propre monnaie comme le Ghana, la situation n'est plus la même. En effet, si l'on se base sur l'évolution du cours du Cedis Ghanéen et de l'Euro par rapport au Dollar Américain en 2018, d'après les données fournies par le site www.xe.com, entre janvier et décembre 2018, l'Euro a varié de 11,5%, contre 13,6% pour le Cedis Ghanéen (www.boursorama.com fournit les mêmes chiffres). Du reste, les courbes de variation étaient assez similaires et orientées vers la baisse par rapport au Dollar Américain. Donc, pas de grande différence entre la fluctuation de l'Euro et celle du Cedis par rapport au Dollar. Le choix du Dollar Américain comme monnaie de référence se justifie par le fait que l'essentiel des transactions, sur le marché international, se font par le biais de cette monnaie (importations comme exportations et services).
Ceci montre que la garantie de stabilité monétaire, que l'on nous chante tant, n'est que poudre aux yeux, du moins pour ceux qui veulent bien y croire. Les fluctuations de l'Euro nous impactent directement, à cause de sa parité fixe avec le FCFA.
Alors, la question qui se pose revient avec persistance : à quoi nous sert cette parité fixe avec l'Euro ? La réponse est NON, A MOINS DE NOUS ASSERVIR EN NOUS MAINTENANT PERPETUELLEMENT SOUS LE JOUG DE LA FRANCE.
A mon avis, nos hommes politiques et experts posent mal le problème, car ils parlent plus de quitter la zone CFA. Ce qui donne l'impression qu'on nous propose un grand saut dans le vide, puisqu'en réalité, aucune alternative suffisamment documentée n'est présentée par nos principaux leaders, non plus par nos experts.
Ainsi, je pense qu'il est grand temps de commencer une réflexion sérieuse sur un nouveau système monétaire sous-régional. La CEDEAO traîne, car chaque état veut préserver son semblant de souveraineté et les quelques faux avantages qu'il pense tirer de sa situation.
Dès lors, la vraie question à laquelle doivent répondre les politiciens et experts, y compris les prétendants au fauteuil présidentiel est "Quel mécanisme pour une monnaie sous-régionale fiable ?".
Wa salaam.
Anonyme
En Janvier, 2019 (09:34 AM)Anonyme66
En Janvier, 2019 (09:42 AM)A la place de la France, j'aurais accompagné cette marche irréversble pour garder l'avantage culturel et lingustique avec ses anciennes colonies. Sinon, le réveil, la rupture seront très douloureux pour elle. les temps et les générations ont changé.
Participer à la Discussion