Le collectif des portes parole de Denis Sassou N’Guesso, candidat à sa propre succession à l’élection du 20 mars prochain, a procédé mercredi à Brazzaville devant un parterre de journalistes, à la présentation du projet de société de leur candidat dénommé « La marche vers le développement ».
Le projet de société, présenté au cours d’un déjeuner de presse, est ficelé en six axes pour gouverner le pays lors du prochain quinquennat, « si le peuple renouvelle sa confiance au candidat Denis Sassou N’Guesso.
Déclinant le programme, le collectif a indiqué qu’il s’agira de « mettre les femmes et les hommes au cœur du développement, conforter le rôle stratégique de l’Etat dans l’économie et la sphère sociale, consolider et pérenniser la croissance inclusive par la diversification économique du pays, préparer les jeunes à l’emploi par la formation qualifiante, arrimer le Congo au développement numérique et poursuivre les réformes institutionnelles.
‘’La marche vers le développement » est « la suite des différents projets qui a permis à Denis Sassou N’Guesso, dans ses précédents mandats, de gouverner le Congo, ont-ils indiqué.
‘’La nouvelle espérance », de 2002 à 2009, avait pour objectif de redonner l’espoir aux Congolais en rétablissant la paix dans le pays après les guerres des années 90. »
‘’Le Chemin d’avenir », de 2009 à 2015, avait pour but de mailler le territoire en infrastructures de base comme les routes, construire les hôpitaux, améliorer l’accès à l’eau potable et de l’électricité des populations, etc. »
« Le nouveau mandat de Denis Sassou N’Guesso ne sera pas assis sur la même gouvernance, il va mettre en place de nouveaux mécanismes de gouvernance », a déclaré le porte-parole principal, Thierry Lézin Moungalla, s’insurgeant contre ceux qui s’interrogent sur la capacité de l’actuel chef de l’Etat à changer puisqu’il rempile après une trentaine d’années au pouvoir.
Du côté des candidats de l’opposition, cinq d’entre eux, les plus radicaux, remettant en cause l’indépendance de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), ont mis en place une commission parallèle dénommée »Commission technique de la surveillance des résultats de l’élection du 20 mars » afin de contrer « la fraude mise en place par le gouvernement ».
Ils ont expliqué que cette commission technique va fonctionner avec les représentants des candidats de l’opposition qui seront présents dans les plus de 5000 bureaux de vote à travers le pays.
Entre temps la campagne a atteint sa vitesse de croisière six jours après son début le 4 mars dernier, les candidats sont en mouvement sur tout le territoire.
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Anonyme
En Mars, 2016 (14:06 PM)Participer à la Discussion