Le Syndicat autonome des enseignants supérieur (Saes) semble regretter le départ de Mary Teuw Niane de la tête du ministère de l'enseignement supérieur. Son secrétaire général adjoint, Moustapha Sall, au nom de ses pairs, estime qu'il faut rendre hommage au désormais ex-ministre remplacé par Cheikh Oumar Hann.
‘’Il est de notre devoir de rendre hommage au Professeur Mary Teuw Niane qui a passé cinq ans et quelques mois à la tête du département de l’Enseignement supérieur. Certes au début, il y a eu des problèmes mais on a su les surmonter. Le sous-secteur de l’Enseignement supérieur s’était stabilisé et on se projetait sur l’application des grandes réformes pour moderniser l’Enseignement supérieur et surtout travailler dans le cadre d’un aspect important qui était la recherche. Il a abattu un travail à féliciter avec un apport positif dans l’Enseignement supérieur", reconnait le secrétaire général adjoint du Saes.
"En ce qui concerne, le ministre Cheikh Oumar Hann, renchérit-il, c’est le Président Macky Sall qui l’a choisi et on ose espérer qu’il sera à la hauteur de la tâche qui lui est confiée et de considérer les syndicats de l’Enseignement supérieur comme des partenaires. C’est un ancien du Saes et membre du bureau, alors, on ose espérer qu’il sait comment fonctionnent les universités et le monde de l’Enseignement".
"Au Saes, on est très républicain. La personne la plus informée et qui est au fait de tous les dossiers est le chef de l’Etat. S’il nomme Cheikh Omar Hann, on ose espérer que le chef de l’Etat a des informations dont on ne dispose pas. Ce qui nous importe, c’est sa mission, ce qui l’attend au niveau de l’Enseignement supérieur. Qu’on puisse assainir la gestion du budget des universités et les renforcer. Le Saes n’a jamais défendu même ses propres militants quand ils sont épinglés. Le Saes sera toujours là pour veiller à la gestion des derniers qu’on donne aux universités. On est dans la dynamique positive jusqu'à ce qu’on voit le contraire’’, met en garde le syndicaliste.
4 Commentaires
Boston
En Avril, 2019 (23:26 PM)Le Coud et le Ministère sont 2 entités fondamentalement différentes donc nous osons espérer qu'il a bien réfléchi quand ce poste lui a été proposé.
A priori, le SAES attend pour le juger. Nous allons l'accompagner et l'aider dans sa tâche.
Un Maître Assistant, Ministre de l'Enseignement supérieur et qui aura inéluctablement en face de lui des Professeurs Titulaires, des Maîtres de conférences, des directeurs de recherche etc...............Je vous laisse Apprécier. Et, pourquoi ne pas nommer un soldat caporal-chef, chef d’état-major des armées et s’il se présente devant un commandant ou un colonel qui va saluer l’autre..
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