Le président de la République, Macky Sall, qui avait insisté sur la question de la promotion de la discipline et de la citoyenneté, lors de ses dernières sorties, ne veut pas perdre de temps. Il a profité de la première réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, tenue ce mercredi, pour demander au nouveau gouvernement de lui finaliser un document avant fin mai.
«Au sujet de l’urgence nationale de promotion de la discipline et de la citoyenne, le chef de l’État a invité le gouvernement à finaliser, avant fin mai 2019, la Stratégie nationale de promotion de la citoyenneté impliquant, dans son élaboration participative et sa mise en œuvre efficace, l’ensemble des acteurs institutionnels publics et tous les segments du corps social», relève le communiqué du Conseil des ministres signé par Ndèye Tické Ndiaye Diop, promue porte-parole du gouvernement.
S'agissant de l’impératif d’accélération de l’émergence fondée sur une croissance forte et durable, l’inclusion sociale et l’équité territoriale, Macky Sall a ordonné, d’après la même source, au gouvernement de «concentrer ses efforts sur les priorités essentielles du quinquennat, notamment la jeunesse, la condition féminine, la propreté, l’hygiène publique, la lutte contre la spéculation foncière, la préservation des écosystèmes, en particulier les Niayes la transformation dynamique de l'Administration publique et la promotion du secteur privé».
«Dans cette perspective, le chef de l’État a demandé au gouvernement de lui proposer, sans délai, un programme de travail gouvernemental pour le reste de l'année avec une déclinaison des chantiers prioritaires conformes à ses orientations politiques fondamentales», lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres. Le même document d’indiquer que le Président Sall a aussi «instruit le Premier ministre de préparer la tenue d'un Séminaire gouvernemental de cadrage des priorités et du travail des ministres».
20 Commentaires
Il vient de nommer ministre un homme épinglé par un rapport de l'ofnac et continue à nous parler de discipline et citoyenneté. Pourquoi il ne se l'applique pas ? Pourquoi il ne donne pas en premier l'exemple de ce qu'il prône ? Qui quoi t'il tromper ?
Tu as vole les élections. Don’t forget that
Guèye Samba
En Avril, 2019 (22:31 PM)Alors nommer frère et beau frère n'est pas une attitude citoyenne.
Douggy Duck
En Avril, 2019 (23:34 PM)Niox
En Avril, 2019 (23:39 PM)Marconi
En Avril, 2019 (23:55 PM)La Verite
En Avril, 2019 (23:56 PM)C'est inadmissible qu'aux abords des ronds points, que des sénégalais érigent des marchés.
Les vendeurs de cafés, d'arachides grillées, de fruits, de friperie , les chauffeurs de clandos occupent anarchiquement la voie publique.
Lorsque tu le leur signalé, ils te répondent " demay danii sama dole". Du n'importe quoi.
Il faut engager sans délai les opérations de déguerpissement de la voie publique. C'est malsain et ce n'est pas un acte citoyen, lorsque les trottoirs sont occupés par des vendeurs, par des garages de mecaniciens. l'État ne doit pas accepter que les piétons partagent le chaussée avec les automobilistes. Il faut être ferme et assurer le suivi
Dès documents, il y en a à profusion dans les tiroirs.
On essaie encore de gagner du temps pour permettre de passer le cap des locales sans mécontenter personne alors que les gens n'en peuvent plus de ce bordel généralisé.
Dès documents, il y en a à profusion dans les tiroirs.
On essaie encore de gagner du temps pour permettre de passer le cap des locales sans mécontenter personne alors que les gens n'en peuvent plus de ce bordel généralisé.
Maky Forever
En Avril, 2019 (08:49 AM)ordre, discipline et force
Commençons par enlever tous ces gens qui encombrent la voie publique, qui appartient à tout le monde, et les quartiers, qui dénaturent le cadre de vie de paisibles citoyens.
Les mairies ont privatisé la voie publique, les mécaniciens occupent la voie publique ainsi que les quartiers avec toutes les conséquences qui en découlent : nuisance sonore, olfactive, saleté (ils font leur besoin ou bon leur semble), problème de santé publique, de sécurité. Allez voir du côté de l'Avenue Bourguiba, ou bien sous les Immeubles de Liberté VI pour ne citer que ces deux exemples.
Les taxis "clandos" (l'appelation n'est pas de trop) sèment la pluie et le beau temps dans les quartiers, obstruent la circulation, devant les forces de l'ordre et personne ne trouve rien à dire. Les cars rapides, Ndiaga Ndiaye et autres Aftu sont bondés jusqu'à pencher sur un côté. Il ne reste plus que la survenance d'un drame pour ouvrir les yeux des autorités et des citoyens qui sont complices. Personne n'en parle, c'est le "masla" dans tout sa gajeur.
Sur la route, particulièrement aux heures de pointe, chauffeurs de taxis, de transport en commun, particuliers, tout le monde conduit comme il veut. On traverse la route de part et d'autre pour monter sur le trottoir et continuer son chemin sans problème. Lorsqu'on t'interpelle, c'est l'insulte à la bouche. Allez du côté de l'ancienne piste entre 17h et 19h ou le matin, entre 7h et 10h. Les véhicules circulent dans tous les sens, comme des troupeaux de vache lâchés dans la nature. Meme ces derniers ont la discipline d'avancer groupés, en file indienne alors que nos compatriotes vont dans tous les sens.
Les vendeurs ambulants, les vendeurs de tout genre, s'installent sur les trottoirs et obstruent la voie publique. Passer, rien à signaler. Les piétons traversent la route comme bon leur semble, devant les hommes de tenues. Ils marchent au milieu des véhicules avec des menaces "ey booma lalé !" On verse de l'eau partout.
Bref, c'est comme qui dirait que le sénégalais n'est à l'aise que dans le désordre et la saleté. L'indiscipline est devenu la règle, notre dénominateur commun. C'est le "bordel" total ; excusez du terme.
Avec tout ce que l'on voit sur la voie publique et dans nos quartiers, c'est superflu pour moi de faire un document. Il faut appliquer les lois et règlements et les faire respecter à la lettre, avec des amendes conséquentes et extrêmement dissuasives (100 000 FCFA pour les contraventions des automobilistes), travaux d'intérêts communs, à défaut d'une amende de 50 000 FCFA pour les citoyens ordinaires qui font ce que bon leur semble sur la voie publique, avec des tenues de prisonnier bien visible. Il faut sévir sans pitié !
La responsabilité de ce travail doit échoir aux Ministères de l'intérieur, des Forces armées pour l'application des directives et le suivi de leur effectivité, aux ministères de l'Education nationale pour former un nouveau type de sénégalais dès l'école primaire, pour construire une société modèle.
Il n'y a que de cette façon que l'on pourra discipliner et faire revenir l'ordre chez le sénégalais
La solution est connue de tous : il suffit de faire appliquer les lois et règlements.
Sans plus !
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