Cumulant auparavant les fonctions de porte-parole du chef de l’Etat avec celles de président de conseil de surveillance (Psc) de l’Anam, Abou Abel Thiam, le nouveau Pca de l’Artp, annonce son départ prochain de la présidence de la République pour occuper son tout nouveau poste.
Le porte-parole du président de la République, Abou Abel Thiam, sort du cercle des cumulards de fonctions étatiques. Récemment nommé Président du conseil d’administration (Pca) de l’Agence de régulation des télécoms et postes (Artp), M. Thiam a décidé de démissionner cette fois, et très prochainement, de ses charges de porte-parole de la présidence de la République où il officiait depuis l’avènement du nouveau régime. Joint hier par téléphone, Abou Abel Thiam assure, pour couper court aux rumeurs, que ceux qui s’attendent à un cumul peuvent déchanter car «il n’y aura pas de cumul ni de risque de cumul». «Je vais sûrement quitter la présidence de la République pour aller à l’Artp. Les deux postes sont incompatibles», précise le nouveau Pca de l’Artp au bout du fil.
En revanche, Abou Abel Thiam cumulait auparavant les fonctions de porte-parole du président de la République avec celles de Président du conseil de surveillance (Pcs) de l’Agence national des affaires maritimes (Anam). Deux postes «pas incompatibles», selon lui. L’explication de la différence entre les deux cas de figure, elle est toute simple, à en croire M. Thiam. «Je suis conseiller spécial du président de la République comme beaucoup d’autres collègues. Ce n’est pas une fonction rémunérée. En tant que conseiller spécial, j’avais une charge celle de porter la parole de la Présidence comme un autre collègue conseiller spécial est en charge du sport. Le poste de conseiller spécial et celui de Président du conseil de surveillance de l’Anam ne sont pas incompatibles», conclut-il.
Des arguments qui semblent remettre au goût du jour le lancinant débat sur le cumul de fonctions dans la sphère étatique dont une proposition de loi visant la suppression est toujours bloquée dans le circuit de l’Assemblée nationale. Une loi dont la promulgation aiderait à lever toute équivoque autour des fonctions compatibles et celles incompatibles.
16 Commentaires
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En Janvier, 2014 (17:41 PM)Anam
En Janvier, 2014 (18:08 PM)Gouvernance
En Janvier, 2014 (18:17 PM)Fouta Power
En Janvier, 2014 (19:29 PM)Rahn
En Janvier, 2014 (20:10 PM)Que Va T'il Apporter à L'artp
En Janvier, 2014 (20:39 PM)Deugg Gui
En Janvier, 2014 (21:56 PM)indiquée. C'est le gendarme du marché de ce domaine, une autorité
absolument frappée d'incompétence parce que manquant de compétences, de
spécialistes du domaine.
Dans un éditorial, Amadou Top du COTAN, la transition numérique, posait le
problème de l'incompétence rédhibitoire de cette combien importante autorité
dans le jeu de la concurrence entre nos trois opérateurs de téléphone due à
l'ignorance des missions dévolues.
Pepes
En Janvier, 2014 (01:28 AM)Casamance
En Janvier, 2014 (09:01 AM)Es Compétences Dans Ce Pays .
En Janvier, 2014 (13:06 PM)Nay Leer
En Janvier, 2014 (13:31 PM)Ensuite publier les CV des membres choisis.
Merci.
Gal Gui
En Janvier, 2014 (13:32 PM)Kham
En Janvier, 2014 (13:37 PM)Au nom de la transparence, le cabinet PROFIL doit publier tous les résultats pour le recrutement des membres du collège. Ensuite publier les CV des membres choisis. Merci.
Adouna
En Janvier, 2014 (14:05 PM)UN COLLÈGE COMPOSÉ DE SEPT MEMBRES
Pour que la régulation soit équitable, il faut qu’elle soit assurée en toute indépendance à l’égard des différents opérateurs présents sur le marché.
L’indépendance du régulateur est assurée par le mode de désignation des membres qui composent le Collège de l’Autorité. L'ARCEP est composée d'un Collège de sept membres : trois d'entre eux sont désignés par le Président de la République et les quatre autres, respectivement, par le Président de l'Assemblée Nationale et le Président du Sénat.
Le Président de l'Autorité est nommé par le Président de la République, sur proposition du Premier ministre. Depuis la loi du 5 mars 2007 relative à la télévision du futur, cette nomination intervient après avis des commissions parlementaires compétentes (Commission des affaires économiques, de l’environnement et du territoire pour l'Assemblée nationale et Commission des affaires économiques pour le Sénat).
Le Collège de l'Autorité définit les grandes orientations, adopte les décisions et les avis qui s'intègrent dans l'action générale de l'Autorité. Nommés pour une durée de six ans, les membres de l’Autorité sont irrévocables et non renouvelables.
Le Président et les membres du Collège
Les trois membres nommés par le Président de la République sont :
. en qualité de Président (sur proposition du Premier ministre et après avis des commissions parlementaires compétentes) : Jean-Ludovic SILICANI, conseiller d'Etat, nommé le 8 mai 2009 pour succéder à Jean-Claude MALLET, qui a démissionné de ses fonctions le 29 avril 2009 pour des raisons personnelles et de santé.
Jean-Claude MALLET avait été nommé Président de l'Autorité le 31 décembre 2008; il avait succédé le 4 janvier 2009 à Paul CHAMPSAUR, inspecteur général de l'INSEE, qui avait lui même remplacé Jean-Michel HUBERT, ingénieur général des télécommunications, le 6 janvier 2003.
. en qualité de membres :
- Marie-Laure DENIS, Conseiller d'Etat, nommée le 7 janvier 2011, en remplacement de Edouard BRIDOUX, professeur des universités, qui avait été nommé le 4 janvier 2005 en remplacement de Dominique ROUX, dont le mandat de 8 ans était arrivé à expiration.
- Philippe DISTLER, ingénieur général des Mines, nommé le 29 janvier 2013, en remplacement de Jérôme COUTANT, dont le mandat était arrivé à expiration.
Les deux membres nommés par le Président du Sénat sont :
- Françoise BENHAMOU, agrégée de sciences sociales et agrégée de sciences économiques, a été nommée le 1er janvier 2012 en remplacement de Nicolas CURIEN (nommé le 29 juin 2005), dont le mandat était arrivé à son terme.
- Pierre-Jean BENGHOZI, directeur de recherche au CNRS, nommé le 9 janvier 2013 pour succéder à Denis RAPONE (nommé le 12 janvier 2007) dont le mandat est arrivé à expiration.
Les deux membres nommés par le Président de l'Assemblée Nationale sont :
- Daniel-Georges COURTOIS, Conseiller maitre à la Cour des comptes, nommé le 23 décembre 2008, en remplacement de Gabrielle GAUTHEY, dont le mandat est arrivé à son terme. Gabrielle GAUTHEY avait elle même succédé à Christian BECLE, qui avait achevé, le 30 décembre 1999, le mandat de six ans de Bernard ZUBER, qui avait demandé à rejoindre la Cour des comptes au 1er janvier 2000.
- Jacques STERN, docteur ès sciences, agrégé de mathématiques, médaille d'or du CNRS, a été nommé, le 11 janvier 2012, membre du Collège de l'ARCEP, en remplacement de Joëlle TOLEDANO, dont le mandat expirait fin décembre 2011.
Ces sept membres forment le Collège de l’Autorité. Celui-ci définit les grandes orientations, adopte les décisions et les avis qui fondent l’action générale de l’Autorité.
Yéwou
En Janvier, 2014 (18:22 PM)Ensuite publier les CV des membres choisis.
Merci.
Thiey
En Janvier, 2014 (11:46 AM)Samedi 18 Janvier 2014
Dakar, le 17 janvier 2014
Monsieur Macky Sall Président de la République du Sénégal Dakar – SENEGAL
Objet : Nomination de votre porte-parole comme président de l’ARTP
Monsieur le Président de la République,
Votre décret de nomination de votre porte-parole comme président du Collège des délégués de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes est une surprise de taille.
La régulation des télécommunications étant une activité pointue d’une très grande complexité, le code des télécommunications de notre pays a pris bien soin de préciser que les délégués doivent être choisis sur la base de « critères d’intégrité morale, de qualification et d’expérience professionnelle dans les domaines technique, juridique, économique et financier se rapportant aux secteurs régulés » (article 155). L’importance cruciale des télécommunications dans le monde moderne et dans notre vie socioéconomique (10% environ de notre PIB, des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects) justifie cela.
Le président du Collège des sept délégués de l’ARTP est en même temps le président de l’autorité de régulation (article 154). Il doit en superviser et impulser tous les volets stratégiques et opérationnels. Ceci demande une sérieuse expertise. D’ailleurs, l’annonce effectuée dans les journaux stipulait clairement que les postulants doivent avoir, au minimum, un niveau bac+4.
Votre porte-parole n’étant pas de niveau bac+4 (il est instituteur et journaliste formé sur le tas) et n’ayant aucune expertise en régulation des télécommunications, sa nomination ne peut être justifiée que par sa proximité avec vous. Ce qui n’est pas dans l’intérêt du secteur des télécommunications, encore moins de celui de notre cher pays.
L’ARTP, dont l’importance ne fait l’ombre d’un doute, est fortement perturbée par une valse de directeurs généraux accusés de malversations. Les deux précédents ont tous été arrêtés et le dernier est encore en prison. Ce qui, bien évidemment, a impacté négativement sur l’image de l’organisation et le moral de son personnel. L’actuel directeur général que vous avez nommé, qui a échangé sa nationalité sénégalaise pour celle de l’Allemagne, est de votre parti politique. Si vous ajoutez un président du Collège des délégués qui ne connaît pas le métier et est aussi de votre parti politique, cela ne peut qu’être préjudiciable à l’ARTP.
C’est pour cela que « Senegaal ca kanam » compte demander à la Cour suprême d’annuler ce décret de nomination de votre porte-parole comme président du Collège des délégués de l’ARTP. Vous aurez ainsi l’opportunité de nommer quelqu’un d’autre plus à même d’apporter de l’expertise et de l’impulsion à l’ARTP et au secteur des télécommunications pour un Sénégal émergent.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, nos sentiments patriotiques.
Mamadou Sy Tounkara
(Source : Li Fi Xew, 17 janvier 2014)
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