Les résultats de l’enquête sur le renversement du véhicule de transport en commun à hauteur de Khelcom Birane et le chavirement de la pirogue à Salgui, ayant fait au total 17 morts, commencent à tomber. Selon le communiqué du gouvernement, parvenu à Seneweb, « les premiers éléments des enquêtes disponibles montrent que le facteur humain a été très déterminant dans ces tragédies ». Mais, assure Seydou Gueye, le porte-parole du gouvernement, dont la signature figure sur le document, « les services de sécurité prendront les dispositions nécessaires pour veiller davantage à la sécurité routière et lors des traversées maritimes », lit-on dans le communiqué.
Le gouvernement n’a pas manqué de compatir à la douleur des familles des victimes. « Le Gouvernement s’incline devant la mémoire des disparus, compatit à la douleur des familles éplorées et leur présente ses condoléances les plus attristées. Il exprime également sa solidarité agissante aux blessés et leur souhaite un prompt rétablissement » renseigne toujours le communiqué.
L’État « rappelle l’obligation du port du gilet de sauvetage, aujourd’hui subventionné à 50 %, soit 2500 fr, pour faciliter son acquisition et la disponibilité de 20.000 pièces reçues tout récemment ». L’autorité renseigne que dans le cadre du Plan national de sécurité routière, son objectif est de réduire les accidents de la route de 35 % en 2025, la réalisation d’infrastructures routières sécurisées de qualité et la mise en œuvre du Programme national d’Éducation à la Sécurité routière ».
12 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (22:38 PM)pour dire qu'il y a des morts qui émeuvent plus que des autres!
la honte pour un pays à 95% musulmans!
Anonyme
En Avril, 2016 (22:40 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (22:47 PM)On parle souvent de la discipline Suisse, mais c'est simplement parce que les sanctions sont tellement dures que la discipline devient une seconde nature.
Conclusion, plus de sanctions et moins de maslaa et de Ngogalou Yalla.
Salam
Anonyme
En Avril, 2016 (22:50 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (23:12 PM)Mamadou Diagne
En Avril, 2016 (23:18 PM)A mon humble, je voudrais suggérer une analyse froide et réfléchie de la situation des accidents au Sénégal de par les expériences vécues malheureusement et qu'ensemble nous avons les moyens de les réduire au minimum.
1) Une enquête complète doit être déclenchée en cas d'accidents avec une équipe multidisciplinaire composée de spécialistes chevronnés chacun dans son domaine certifié.
Un rapport devra être finalisé au bout d'une semaine au plus tard.
Les conclusions de l'enquête certifiée par un organisme accrédité doivent être publiques.
2) Tous les chauffeurs appelés à conduire des bus doivent obligatoirement suivre une formation spécifique, ciblée, diplômante au minimum de 6 mois (comme en France).
3) Les bus doivent acquérir des pneus neufs certifiés avec des factures à l'appui et ce sera un point critique du contrôle.
4) Les bus ne doivent transporter en poids que l'équivalent d'une valise par passager (environ 25 KGS) qui sera logée en soute.
5) Les bus de transport interurbain doivent obligatoirement s'arrêter au niveau des aires de repos aménagés après une durée de trajet déterminée par les spécialistes des transports.
6) Tous les bus doivent être équipés de trousse de secours et de deux pneus neufs de secours.
Je présentes mes condoléances aux victimes et propose ces mesures pratiques et non exhaustives qui je le souhaite vont sauver des vies.
Deug
En Avril, 2016 (23:54 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (00:04 AM)Faye
En Avril, 2016 (00:57 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (08:06 AM)Vision
En Avril, 2016 (08:47 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (09:56 AM)Participer à la Discussion