La veuve de l’adjudant-major Tamsir Sané, dont le nom n’a pas été dévoilé, est très affectée par la mort de son mari, tué d’une balle à la tête, lors d’une tentative de braquage à Koumpentoum. C’est à la radio, à bord un taxi, accompagné de son fils, qu’elle apprend la triste nouvelle. Elle raconte, dans un entretien avec L’Observateur, le film de ce jour fatidique.
«Tôt le matin du vendredi 26 juillet, ma belle-sœur, Ndèye Fatou, m’a jointe au téléphone pour dire bonjour. Elle a gardé le silence. Cela m’a paru bizarre. Sa voix chancelante l’a trahie. J’ai eu alors comme un pressentiment, puis toutes mes pensées sont allées vers mon mari. Toutes sortes d’idées ont commencé à défiler dans ma tête, puis j’ai composé le numéro de Tamsir. L’opérateur de téléphonie m’a dit qu’il était en communication. J’ai raccroché et attendu trois minutes, il n’a pas rappelé, contrairement à ses habitudes.»
«Son numéro sonnait dans le vide. Mon cœur battait très fort»
Elle poursuit : «J’ai appelé un autre numéro qui sonnait dans le vide. Mon cœur commençait alors à battre très fort. Je ne pouvais plus m’arrêter. Il me fallait avoir de ses nouvelles. J’ai joint sa grande sœur, elle a décroché et j’ai entendu des gens pleurer et hurler. J’ai alors compris qu’il se passait quelque chose de grave. Jusqu’à cet instant, personne ne m’a rien dit. Mais, la succession de ces comportements inhabituels m’a fait craindre le pire».
«Ce vendredi où le ciel m’est tombé sur la tête…»
«Je me suis plainte auprès de ma petite sœur, lui disant que je n’arrive à joindre mes belles-sœurs qui sont en pleurs et personne ne m’avait rien dit. C’est alors que mon oncle est arrivé et a joint ma belle-soeur qui lui a annoncé la mort de mon époux. J’étais choquée, effondrée et j’ai senti mon cœur s’emballer. Je me souviendrai toute ma vie de ce jour du vendredi, de cet instant où le ciel m’est tombé sur la tête…»
«Ce que je dirai aux meurtriers de mon mari»
«Si j’étais en face de ces bandits, je leur dirai de jeter un grand regard sur ma fille Ndèye Sokhna, qui aura 19 ans au mois d’octobre prochain, et sur mon fils Ibrahima qui a 15 ans. Je leur sommerai de les regarder dans le blanc des yeux et leur expliquer pourquoi ils ont fait ça. C’est tout.»
27 Commentaires
Moi
En Août, 2019 (09:04 AM)Celui qui ne s'occupe pas de ton bien etre de ton mari vivant ne fera rien apres son enterrement, ta famille encore moins.
Je parle par experience avec un membre de la famille.
L'armée senegalaise est un peu lache sur ce plan.
Pape Birahim
En Août, 2019 (09:30 AM)Truth
En Août, 2019 (09:35 AM)Tristezza
En Août, 2019 (09:37 AM)Stop a l agression
Ecoutez oumar PENE agresseur
Warotina Thi Seneweb
En Août, 2019 (09:55 AM)j'ai appris la mort dans le taxi puis j'ai appris la mort via mon oncle !!!!
Seneweb Seneweb....
Anonyme
En Août, 2019 (10:08 AM)Dramé
En Août, 2019 (10:10 AM)Dramé
En Août, 2019 (10:10 AM)Dramé
En Août, 2019 (10:10 AM)Dramé
En Août, 2019 (10:10 AM)Seneweb Feuilleton Macabre Sui
En Août, 2019 (10:30 AM)va de même pour les commentaires !
Ce qui est arrivé est triste et indigne mais de là à faire "pleurer dans les chaumières" on croirait lire un torchon qui ne vit que pas ses articles nuls et inutiles ! TCHIM !
On parle d'un gendarme décédé de façon tragique dans l'exercice de ses fonctions. Les sénégalais sont choqués, touchés et concernés et ils expriment leur compassion à la famille de la personne décédée et à la Gendarmerie. Et contrairement à ce que vous affirmez il y beaucoup de personnes qui ont mal et qui pleurent "dans les chaumières".
Vos remarques sont pour le moins désobligeantes. Nga bal ma akh.
Léna
En Août, 2019 (11:32 AM)Léna
En Août, 2019 (11:32 AM)Toi
En Août, 2019 (16:38 PM)Moi
En Août, 2019 (16:40 PM)Bon courage Madame
Aramas
En Août, 2019 (21:26 PM)Luc
En Août, 2019 (21:37 PM)Participer à la Discussion