Le quartier Keur Cheikh Marouba Guèye, où se trouve la maison mortuaire du jeune Jakartaman Mame Abdou Kane Guèye Al Amide, décédé sur la table d'opération, est à un jet de pierre de l'hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane. Aujourd'hui, il est plongé dans la consternation et le désarroi.
En ce lieu, parents, proches et amis du défunt se désolent des «contrevérités» avancées par le médecin sur la mort du conducteur de moto-Jakarta. Pour ce proche du disparu, El Hadj Ousmane Dia, «je suis désolé de souligner que le médecin-chef n'a fait que dire des contrevérités. Mame Abdou a souffert avant de rendre l'âme. On l'a négligé. Aujourd'hui, tout le monde a le cœur meurtri».
Les jeunes du quartier, tous en colère, considèrent un tel acte comme un «mépris à l'égard de la population». Ils ont décidé de porter cette affaire devant le tribunal. «Si sa famille ne le fait pas, nous, ses amis d'enfance, nous le ferons à leur place, parce qu'il faut ces choses-là cessent».
«Il y a énormément de légèreté dans le fonctionnement de cet établissement sanitaire», selon eux. Revenant sur l'affaire des 11 bébés calcinés dans le même hôpital, ils interpellent les autorités étatiques et religieuses, car «Tivaouane est une grande ville, d'où la nécessité d'une descente sur le terrain pour des investigations au niveau de l'hôpital Mame Abdou qui se trouve dans un état catastrophique».
En tout état de cause, les populations de Tivaouane ont sonné l'alerte et se mobilisent, promettant d'organiser une marche de protestation, demain jeudi après-midi.
3 Commentaires
Moise
En Mai, 2024 (22:32 PM)Stop
En Mai, 2024 (06:43 AM)Participer à la Discussion