Las d’attendre le paiement de 5 mois de salaires en attendant la liquidation officielle de leur compagnie, le personnel de Sénégal Airlines a décidé d’observer une grève de la faim. Selon une note des travailleurs parvenue à SeneWeb, le mouvement débutera ce dimanche et se tiendra dans les locaux de l’entreprise, à l’aéroport Léopold Senghor.
Les employés de la compagnie aérienne ont pris cette décision jeudi 1 septembre au cours d’une Assemblée générale (AG) au cours de laquelle ils se sont félicités « du succès du sit-in organisé le mardi 29 août dernier devant les locaux du ministère du Tourisme et des Transports aériens ».
Le personnel de Sénégal Airlines « déplore toujours le mutisme des autorités et leur manque de réaction face au drame qu’il vit depuis cinq mois, malgré les propositions très raisonnables et faisables faites à la tutelle ». Il « fustige le recours aux forces de l’ordre lors de la manifestation et se désole de l’interpellation de deux de leurs collègues qui ont été conduits à la gendarmerie ».
Dans leur communiqué les travailleurs de la compagnie assurent ne pas réclamer « l’argent du contribuable, mais bien l’argent qui se trouve dans les comptes de la compagnie et les royalties payées par les compagnies tierces ».
« Ce qui, de leur point de vue, est légitime et légal puisque l’ensemble des employés est toujours sous contrat et doit être payé conformément au code du travail. L’ensemble de ces revenus peut largement payer les cinq mois de salaires et permettre au personnel déjà lourdement endetté de faire face aux dépenses liées à la Tabaski et à l’ouverture des classes, en attendant la liquidation effective de la compagnie et le paiement des droits légaux. »
9 Commentaires
Toubab_bi
En Septembre, 2016 (14:33 PM)Slot
En Septembre, 2016 (15:20 PM)Ne manque que la volonté politique de résoudre ces questions qui concernent des Sénégalais!
Seulement dans ce pays, on a le sentiment que la compétence a foutu le camp: c'est a peine croyable avec la flopée de politiciens, de bureaucrates
Anonyme
En Septembre, 2016 (17:35 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (19:11 PM)Au delà, l'Etat devrait rassurer les employés et accelerer le processus de la mise en place de la nouvelle compagnie! Ce qui forcément implique la dissolution de Senegal Airlines. Vivement que la situation revienne à la normale.
Doxamdem
En Septembre, 2016 (20:44 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (20:56 PM)le problème au Sénégal, c'est que les gens parlent plus qu'ils ne travaillent et ceux qui tentent de travailler ne sont pas pragmatiques
Cabinet Holy Energy
En Septembre, 2016 (22:18 PM)Faire parvenir un curriculum vitae et une lettre de motivation à l’adresse suivante :
[email protected]
Contact : +221762860383
Anonyme
En Septembre, 2016 (22:50 PM)Tous les investisseurs sont impressionnés par les membres du cabinet de Ouattara : il n y a aucun médiocre, et méthodiques et pragmatiques comme leur patron, qui n'aime pas les discours tout comme Houphouet a l'épique et d'une redoutable efficacité !
Plan Senegal ImmergÉ
En Septembre, 2016 (23:52 PM)Tous les jours, entre 12 et 14 heures, c’est le même scénario à l’aéroport international Gnassingbé-Eyadéma de Lomé. Sur le tarmac, le ballet des avions d’Asky Airlines est incessant. Et dans les espaces réservés aux passagers en transit, l’affluence grandit. Six ans après le lancement du transporteur aérien, son état-major, dans la capitale togolaise, se vante d’être « la compagnie africaine dont la croissance a été la plus rapide et qui a réussi à développer le plus large réseau de destinations en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, reliant 23 capitales politiques et économiques avec une flotte moderne de sept avions ».
En cette période de publication des résultats annuels, Asky annonce à Jeune Afrique avoir transporté 515 000 voyageurs en 2015, contre un peu moins de 500 000 en 2014. Surtout, pour la première fois, la compagnie communique son chiffre d’affaires, qu’elle estime à 68 milliards de F CFA (près de 104 millions d’euros) au titre de l’exercice écoulé. Son directeur général depuis un an, Henok Teferra, dit même s’attendre à un bénéfice qu’un rapport d’audit doit confirmer. « Cela n’était pas arrivé à une compagnie aérienne basée en Afrique de l’Ouest depuis très longtemps », soutient l’ancien responsable des relations internationales d’Ethiopian Airlines.
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