Les questions environnementales continuent d’occuper l’attention des autorités étatiques, partout dans le monde. Après la fin de la Conférence des parties sur le climat (Cop 22), les acteurs en charge de l’environnement sont en train de poser les jalons qui vont les mener à le rencontre internationale consacrée à la biotechnologie.
Ce mercredi 23 novembre dernier, des acteurs de l’environnement se sont rencontrés pour une bonne préparation du Sénégal à cette importante rencontre de négociation internationale regroupant plus de 180 Etats-parties.
Au sortir de cet atelier préparatoire de la participation du Sénégal à la Cop-Mop-8, Ousseynou Kassé, directeur exécutif de l’Autorité nationale de biosécurité (Anb) s’est expliqué sur cette question qu’est la biotechnologie. «On a vu que souvent la nature faisait des sélections. Donc, les espèces ont évolué au cours des années et des ères. Ce qui se faisait sur des centaines de millions d’années, aujourd’hui la technique et l’expertise humaine sont arrivées à pouvoir le faire en peu de temps. Maintenant, cette sélection, il faudra la gérer et la canaliser. C’est tout simplement ça», dira M. Kassé.
Selon lui, «on peut avoir une variété de mil, de maïs, de sorgho, de riz qui sont les cibles des insectes ravageurs. On fait une technologie de sorte que la plante, elle-même, se défende par la sécrétion de substances qui repoussent ces insectes ravageurs. On peut modifier l’espèce de sorte qu’elle résiste à un stress hydrique. Donc, ceci peut nous permettre de lutter par exemple, contre les changements climatiques surtout qu’on voit que les pluies diminuent. On peut ainsi augmenter les rendements. Mais tout ceci doit être encadré. Cela est juste un exemple. Donc, il faut canaliser en toute chose. C’est tout le sens que l’on donnera à la biosécurité et à la biotechnologie. Le Sénégal doit contrôler aussi tout ceci parce que, c’est des enjeux commerciaux, c’est des mouvements transfrontaliers que nous devons surveiller, parce qu’il y a beaucoup d’impacts et beaucoup d’enjeux aussi qui sont liés au commerce. Il y a une réglementation et l’autorité est chargée de suivre tout ceci», a précisé le directeur exécutif.
Ce matin, c’était l’occasion de discuter de la Convention sur la biodiversité et de parler de la Cop 13. En, marge de la réunion, il y a des protocoles. Cette réunion va se tenir cette année à Cancun (Mexique) du 4 au 17 décembre 2016, donc comme ce fut le cas à Marrakech, ce sont les Nations Unies qui vont organiser cette réunion. Le Sénégal devra être représenté comme toutes les autres nations. Nous organisons cette réunion de partage pour recueillir les positions des spécialistes de la question. Nous avons des attentes qui concernent le Sénégal. Il y a de nouvelles choses dont on va discuter notamment la biologie synthétique qui ne faisait pas parti du protocole. Donc, il y a des enjeux, des questions majeures sur lesquels nous allons débattre et discuter pour que le Sénégal se retrouve par rapport à ça», a-t-il précisé.
3 Commentaires
Bien Dit Mon Cher
En Novembre, 2016 (07:51 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (12:56 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (12:58 PM)Participer à la Discussion