Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), qui continue de dénoncer la loi-cadre sur les universités votée le 26 décembre, observe un arrêt de travail de 72 heures à partir de ce jeudi.
''Cet arrêt de travail concerne aussi bien les enseignements du public que du privé ainsi que les activités administratives effectuées'' par les camarades, a expliqué le syndicat dont le Bureau national (BN) élargi aux coordonnateurs des comités de lutte s’est réuni samedi, afin ‘’d’évaluer la situation et de proposer un plan d’action’’.
Ce nouveau plan d’actions prévoit aussi une réunion du BN élargie aux bureaux de sections le samedi à Thiès, des assemblées générales de campus le lundi 2 mars 2015 à la suite de la plénière du 27 février 2015 avec le gouvernement, selon un communiqué reçu à l'APS.
La rencontre de samedi a recommandé de ‘’dérouler les plans d’action sectoriels dans tous des campus durant les 72 heures d’arrêt de travail, notamment les séances d’explication de la loi à l’endroit des étudiants, des PATS (Personnels administratifs, techniques et de service) et de toute la société en sortant des campus’’.
Le SAES prévoit aussi de ‘’rencontrer tous les syndicats de l’espace universitaire et scolaire, notamment le Grand cadre.
Le syndicat dénonce la loi-cadre sur les universités votée le 26 décembre, estimant que ce texte ’’porte atteinte à la liberté des universités’’. Ce mouvement de contestation a été ponctué de marches et de débrayages.
Une cérémonie d’incinération de la loi a été récemment organisée dans les cinq universités publiques du Sénégal : Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Université de Thiès, Université Alioune Diop de Bambey Université Gaston Berger de Saint-Louis et Université Assane Seck de Ziguinchor.
7 Commentaires
Kiff
En Février, 2015 (09:36 AM)Mou2
En Février, 2015 (09:42 AM)@pats Inseps
En Février, 2015 (10:13 AM)Acte Grave
En Février, 2015 (10:38 AM)Si des professeurs d'Université posent un acte aussi grave, alors nous pouvons nous interroger sur les actes que poseront plus tard nos fils et filles étudiants placés sous la responsabilité de ces professuers hors la loi.
Si l'Université devient le temple du désordre alors il y a de quoi s'inquiéter pour l'avenir de notre pays.
iILS SONT MINABLES CES PROFESSEURS PYROMANES
Saes
En Février, 2015 (12:02 PM)Dial
En Février, 2015 (15:10 PM)Soley
En Février, 2015 (15:22 PM)Participer à la Discussion