Les membres des syndicats du Sénégal ont sacrifié à la traditionnelle cérémonie de remise des cahiers de doléances au chef de l’Etat, Macky Sall. Le président de la République a réitéré l’engagement de son gouvernement à résoudre, tant qu’il le peut, les problèmes qui gangrènent le monde du travail. «Notre ambition demeure la satisfaction des revendications des citoyens et principalement du monde du travail. Mais il faut savoir que toutes les revendications ne peuvent pas être résolues cette année. Le gouvernement fera son mieux», a rassuré d’emblée Macky Sall.
Parlant du dialogue social, un sujet sensible qui a fait l’objet d’interpellation de toutes les centrales syndicales, le président tend la main aux différentes organisations pour un dialogue fécond. «La stabilité sociale est l’une des conditions majeures pour la stabilité du monde du travail. J’invite le gouvernement et le patronat à consolider les efforts pour la stabilité du monde du travail. D’ailleurs, la 2ème conférence sociale aura bel et bien lieu cette année. On parlera, entre autres, de la problématique des retraités. Ce qui est une question sensible. Car l’âge de la retraite à 60 ans pose d’énormes difficultés au Sénégal», a fait savoir Macky Sall.
Pour le chef de l’Etat «ce qui se passe dans l’éducation est inadmissible. Le gouvernement a tout fait pour ce secteur. Le 1/3 des recettes publiques est alloué à l’enseignement. Ce qui fait plus de 500 milliards injectés chaque année. J’invite les syndicalistes au sens de la responsabilité et de l’amour de la patrie pour que l’école sénégalaise soit une référence. Le gouvernement a fait d’énormes efforts pour le respect des accords signés avec les syndicats. Néanmoins, nous allons poursuivre les efforts dans le sens de renforcer les acquis. Cette année, presque 30 milliards sont alloués à l’enseignement. Vous vous imaginez ?», s'interroge-t-il.
Pour les autres secteurs (la santé, la justice,...) Macky Sall invite les travailleurs à la compréhension car le gouvernement est très sensible aux difficultés notés.
La Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (Cnts), la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal/ Force du changement (Cnts/Fc), l'Union Nationale des Syndicats Autonomes du Sénégal (Unsas), l'Union démocratique des travailleurs du Sénégal (Udts), ont chacune déposé un cahier de doléances auprès du chef de l'Etat.
13 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2016 (22:52 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (22:56 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (23:33 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (00:12 AM)Travailleur
En Mai, 2016 (00:27 AM)Anonymepatriote
En Mai, 2016 (00:50 AM)Un Citoyen Indigné
En Mai, 2016 (01:08 AM)Et puis que dire des syndicalistes payés par l État qu' ils insultent tous les jours ? Ablaye Ndoye, Faty,Dame Mbodj ,Diante et consorts ont été recrutés pour enseigner. Ils sont devenus des «permanents syndicaux » c est à dire qu' ils se consacrent exclusivement à l activité ( plus exactement activisme syndical) , ce ne sont plus « des enseignants craie en main» . Dans pareille situation ce sont les organisations syndicales qu' ils représentent qui doivent les payer à partir des cotisations des membres desdits syndicats : ce sont les check off. L État doit couper leur salaire. C'est un problème de droit. Bref, ils travaillent pour leurs syndicats respectifs la loi veut que ces organisations les prennent en charge.
L 'État à fermé les yeux sur cette grave anomalie. Tous ces leaders syndicaux sont payés sur le budget de ministère de l Éducation alors qu' en contre partie, ils ne font pas de prestation pour l État , c'est absurde !
Anonyme
En Mai, 2016 (01:25 AM)Bitcoin
En Mai, 2016 (01:59 AM)Anonyme
En Mai, 2016 (07:18 AM)M du lion
Le marathon budgétaire a démarré ce mardi 24 novembre à l’Assemblée nationale, en fin de matinée. Et c’est le ministre de l’Economie des Finances et du Plan qui a fait face aux députés, pour présenter la Loi de finances 2016, qui a gonflé de 153 milliards de FCFA pour se placer à 3022 milliards de francs CFA. Un budget embonpoint!
La Présidence, ainsi que la Primature, ne se sont pas privées pour se tailler une bonne partie de ce budget et faire croitre leurs ressources. Le budget de la Présidence de la République pour la gestion 2016 est arrêté à la somme de 72,2 milliards de FCFA contre 64 milliards de FCFA en 2015. Soit une hausse de 8,2 milliards de francs FCFA. Les dépenses de personnel y engloutissent 7,4 milliards de FCFA alors que le fonctionnement occupe 10 milliards de FCFA.
Mais, la hausse la plus spectaculaire a été notée à la primature. De 20,4 milliards de FCFA en 2015, la primature a vu son budget exploser à 61,2 milliards de FCFA. Et a presque triplé. L’Assemblée nationale, quant à elle, n’aura pas connu une aussi forte hausse de son budget qui est voté à 14,13 milliards de FCFA contre 14,12 milliards de FCFA en 2015.
Le Conseil économique social environnemental a bénéficié pour sa part de 9,1 milliards de FCFA de budget contre 9,3 milliards en 2015. Et au total, ces quatre institutions réunies, vont absorber 156,7 milliards de francs FCFA des 3022 milliards de Cfa de budget.
Anonyme
En Mai, 2016 (07:26 AM)Anonyme
En Mai, 2016 (10:05 AM)Anonyme
En Mai, 2016 (00:05 AM)Participer à la Discussion