Le bâtonnat, par le biais de son secrétaire général, Mbaye Sèye, fustige la manière dont les grâces présidentielles sont octroyées. Il estime que la réglementation en la matière n’est pas respectée car des personnes dont les dossiers sont en instruction sont souvent graciées. Et toutes ces personnes sont concernées par des procédures de drogue.
Le bâtonnat n’est pas d’accord avec la manière dont les grâces présidentielles sont données. Profitant de la cérémonie d’Ouverture de la session spéciale de la Cour d’assises de Dakar qui juge exclusivement des personnes accusées de trafic international de drogue, Me Mbaye Sène, secrétaire général du bâtonnat et représentant le bâtonnier de l’ordre des avocats, a soutenu que le président devrait revoir la manière dont il octroie les grâces présidentielle.
« Il arrive que l’extraction de prison d’une personne concernée par une affaire de drogue et dont le dossier est en instruction soient demandé pour audition, mais qu’on nous dise qu’elle est libérée suite à une grâce présidentielle », déplore-t-il, ajoutant que les grâces présidentielles ne doivent être accordées qu’aux personnes qui ont déjà fait l’objet d’une condamnation. Ce qui n’est malheureusement pas le cas, fustige-t-il.
Le représentant du bâtonnier n’a pas manqué de dire que la Loi Latif Guèye ne fait qu’engorger les peines et que les autorités gagneraient à l’abroger pour correctionnaliser le trafic international de drogue. « On peut rendre la loi, répressive, tout en laissant les affaires de drogue être jugées devant le tribunal correctionnel », estime-t-il.
7 Commentaires
Bomardierb52
En Mars, 2011 (00:31 AM)Inquiet
En Mars, 2011 (01:14 AM)Boy Brooklyn
En Mars, 2011 (01:15 AM)Dfghjklkjhgf
En Mars, 2011 (07:07 AM)Alphaone
En Mars, 2011 (07:33 AM)Xalaas
En Mars, 2011 (07:39 AM)Wer
En Mars, 2011 (22:39 PM)Participer à la Discussion