La pléthore d’obstacles à la participation des femmes dans la résolution du conflit casamançais, les vols de bétail, les braquages, l’exploitation illégale des forêts, la divagation des animaux, les viols et mariages précoces sont autant de conflits qui attisent des foyers de tensions dans la région naturelle de la Casamance déjà meurtrie par la guerre.
Dans le souci d’éradiquer ces fléaux en y impliquant les femmes que la fondation Konrad Adénaeur, en partenariat avec le mouvement contre les armes légères en Afrique de l’Ouest (Malao), a organisé un atelier de renforcement de capacités des femmes de la Casamance sur la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
C’est dans le cadre de la Phase II du programme de prévention et de gestion des crises en Casamance (ZIVIK), La Résolution 1325 sur la gestion du conflit Casamançais vise à renforcer les capacités de la cible afin de lui permettre de mieux s’impliquer dans la gestion du conflit et la recherche d’une paix durable. C’est ce qui justifie le choix du thème de campagne pour la phase 2 du ZIVIK: « Résolution du conflit casamançais, les Femmes actrices de la paix ».
Selon Youssoupha Badji, représentant du Directeur Exécutif empêché et chargé de programme du Malao, le choix de cet atelier fait suite à une forte recommandation émise par les autorités locales et les leaders de groupements de femmes de Sédhiou.
Après l’ouverture officielle, les participants ont exprimé leurs attentes afin qu’au sortir de cet atelier qu’ils soient mieux outillés sur les instruments juridiques protégeant les femmes pour contribuer à la résolution du conflit Casamançais. La maîtrise de la Résolutions 1325 leur permettra de bien mener des campagnes de sensibilisation à l’endroit des communautés à travers les radios communautaires.
La découverte d’un manuel de formation présenté par le Malao leur a permis de mieux appréhender les questions de genre, de paix et de sécurité. Les participants ont présenté leurs témoignages et contributions, en matière de lutte contre les violences faites aux femmes en Casamance.
Les modules développés : « Protection des femmes et des filles en zone de conflit »; « gestion du conflit casamançais : le rôle des femmes » ; « participation des femmes à l’édification de la paix » et les « Perspectives d’avenir pour la reconstruction post-conflit » ont permis de diagnostiquer la situation sécuritaire de la région.
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