Les travaux de réfection de l’arène Adrien Senghor, actuellement en cours, devraient faire passer de trois mille à 4 mille places la capacité de cette infrastructure dédiée à la lutte, a indiqué son président, Ngor Sémou Diouf.
Cette arène dédiée à la lutte traditionnelle ’’a une capacité de 3.000 places. Après les travaux, le nombre de places passera de trois mille à quatre mille places", a-t-il annoncé dans un entretien paru dans l’édition de mercredi du quotidien spécialisé Sunu Lamb.
Les sommes mobilisées pour la conduite des travaux, de l’ordre de 500.000 francs CFA jusque-là, viennent de cotisations des membres de l’association de l’arène Adrien Senghor et de sa location pour des galas de lutte, a fait savoir Ngor Sémou Diouf.
Il s’est dit "très satisfait" de la saison de lutte écoulée. "On n’a pas noté d’incidents, ni de combines, encore moins de violence", dit-il, déplorant toutefois des problèmes d’arbitrage.
De même, le président de l’arène Adrien Senghor a par ailleurs déploré la façon dont les lutteurs nouent leurs "nguimb" (culotte de combat). "Dans le passé, on respectait le lutteur de par sa manière de nouer un nguimb. Il faut deux mètres de tissu pour avoir un bon nguimb", a-t-il fait observer.
"Aujourd’hui, les lutteurs utilisent seulement un mètre de tissu. Ce n’est pas respectueux envers les amateurs. Cette saison, un lutteur a vu son nguimb dénoué en plein combat. Toutes ses parties intimes étaient exposées devant le public", a-t-il déploré.
"Il n’avait pas mis de cuissard. Ces genres de faits sont à bannir dans la lutte sans frappe", a-t-il conclu.
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Anonyme
En Septembre, 2017 (09:33 AM)Participer à la Discussion