Nouveau galactique, Eden Hazard est revenu sur sa carrière et sur son arrivée au Santiago Bernabeu dans “Campo de estrellas”, un programme diffusé sur Real Madrid TV. Le Diable Rouge a notamment évoqué l’intérêt d’Anderlecht lorsqu’il était enfant et le souhait de la France de le naturaliser.
Inutile de le rappeler, Eden Hazard est un surdoué et a suscité de l’intérêt dès son plus jeune âge.
Élu à plusieurs reprises meilleur joueur du tournoi du Standard, qu’il disputait avec le maillot du Stade Brainois sur les épaules, Eden a rapidement attiré les regards. Notamment ceux des recruteurs d’Anderlecht. “Ils me voulaient quand j’avais 8 ou 9 ans. Mais trois entraînements par semaine à Bruxelles, ce n'était pas évident à combiner avec les obligations scolaires. L’école a toujours été une priorité pour mes parents. Ils ne pouvaient pas savoir que je deviendrais pro.”
Un autre refus important a orienté sa carrière. “On a parlé de naturalisation française lorsque j’étais à Lille. Mais je suis Belge et cela a toujours été clair pour moi, je voulais jouer pour les Diables Rouges.”
Après s’être plongé dans les souvenirs, l'ancien Lillois s’est penché sur le passage compliqué de Chelsea à Madrid. “Après la Coupe du Monde en Russie, je voulais aller au Real. Mais ce n’était pas possible et je suis donc resté une année de plus à Londres (...) Avant de signer au Real, j'ai discuté avec le président Florentino Perez qui m’a dit qu'il m’attendait. J’ai aussi échangé avec Luka Modric et j’ai senti que tout le monde voulait me voir débarquer ici.”
Depuis bientôt cinq mois, Eden Hazard réalise son rêve de gosse: jouer pour le Real Madrid. Il découvre la pression inhérente au club madrilène et ne s’est pas facilité la tâche en optant pour le numéro 7 porté notamment par un certain Cristiano Ronaldo. “Bien sûr, ce n’est pas facile de reprendre ce numéro après Cristiano. Il y a une histoire importante derrière le 7", commente Eden avant de rappeler son admiration pour Zinédine Zidane.
“Pour n’importe qui dans le football, Zidane est une référence. Tout le monde était ému en le voyant jouer. Quand j’étais petit, j’en étais fou, je voyais ses matchs, je voulais voir ce que Zidane faisait sur le terrain, j’aimais tout. Quand il a pris sa retraite, je ne pensais pas qu’il deviendrait aussi rapidement entraîneur (...) Avec mon idole comme coach c’est plus facile d’apprendre. Il est honnête et il parle quand il doit le faire, il a été joueur et il sait ce dont son groupe a besoin.”
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