Coup de théâtre "Châteletien". Le monde footballistique a encore une fois montré son visage voilé d'injustices. Sadio Mané reste au pied du podium, contre toute attente.
Pourtant, que Messi soit sacré ne serait pas en soi un scandale. Mais mon Dieu, que Ronaldo et Van Dijk devancent Sadio, c'est ahurissant.
Ils ont peut-être la chance de remplir un critère visiblement très important: être de peau blanche.
Aux yeux des électeurs, "Boy Bambali" n'est pas "si beau", il est noir, Africain, donc ne mérite pas ce titre, malgré ses folles performances sur la pelouse. Purée.
Toutes ses réalisations n'auront épaté personne. Il ne se nomme pas "Sadinho", encore moins "Manédo".
Rien d'étonnant! Kloop, lui-même, est le premier à trahir Nianthio, lui rappelant que seuls les câlins suffisent, peut-être, pour endormir un lion.
Donc, au-delà des fuites, des lobbies certains, ce Ballon d'or France foot reste une affaire de Toubab. Rendez-vous, le 7 janvier prochain, pour la consolation. Même si avec la CAF aussi, aucun scénario n'est à écarter. Pauvre Afrique.
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