
L'écrivaine est accusée de recel de fonds volés ou détournés et de blanchiment de capitaux pendant la crise post-electorale
Calixthe Beyala est dans le collimateur de la justice ivoirienne. Selon un communiqué du parquet d'Abidjan, Calixthe Beyala aurait commis une infraction à caractère économique :
"(...) Les résultats partiels des investigations menées dans des banques de la place révèlent que les 14, 15 et 17 Décembre 2010, c'est-à-dire en pleine crise postélectorale, cette femme [Calixthe Beyala NDLR] a perçu, sur ordre de madame Appiah née Ehouman Bertine, fille de Madame Simone Gbagbo, les sommes respectives de 49.941.830 F CFA, 6.697.044 F CFA, 39.692.264 FCA et 39.692.264 F CFA soit la somme totale de 134.471.185 C FA, équivalant à 205.000 Euros, pour le règlement de prétendus «droits d’auteur ».
Il est bon de signaler que ces fonds ont été prélevés sur des comptes logés à la Banque pour le financement de l’Agriculture (BFA) et appartenaient à la Compagnie Ivoirienne de Crédit et d’Epargne (CICE) dirigée par Madame APPIAH.
Lesdits fonds ont été versés sur des comptes domiciliés dans des banques Européennes.
Toujours selon le communiqué du parquet d'Abidjan, le juge d'instruction en charge des infractions à caractère économique a transmis au ministère de la justice "une commission rogatoire destinée aux autorités judiciaires françaises aux fins d’inculpation de dame Calixthe Beyala, pour des faits de recel de fonds volés ou détournés et de blanchiment de capitaux".
Calixthe Beyala n'a pas encore réagi au communiqué de la justice ivoirienne, mais nul doute qu'elle ne manquera pas de le faire dans les heures ou les jours à venir. Affaire à suivre.
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