Le problème de l’accaparement des terres en Afrique a été fortement décrié par les délégations africaines présentes au sommet des peuples au Brésil. Venus de différents coins du continent, sociétés civiles, ONGs, mouvement sociaux ont exprimé leur ras-le-bol face à l’accaparement illicite des terres.
Environ 45 millions d'hectares de terre dans le monde ont été vendus à des investisseurs étrangers, entre octobre 2008 et août 2009, ce qui représente environ quatre fois la superficie d'un pays comme le Malawi. En Afrique, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Au Sénégal par exemple, plus de 670.000 hectares ont été vendus à des étrangers. Un chiffre assez parlant pour tirer sur la sonnette d’alarme.
« L’accaparement des terres est un phénomène nouveau. Cela découle d’une migration de certains pays, comme la Chine, qui envahissent notre pays. Cette visée pose problème et beaucoup d’entre eux (N.d.r. : investisseurs étrangers) ont accaparé de manière illicite les terres des autres. C’est ce phénomène que nous voulons qu'il cesse », déclare Sidy Bâ, chargé de programmes à Enda Pronat au Sénégal. « Même les autorités, à travers le projet Reva (Retour vers l’Agriculture) de l’ancien président Wade, qui vise à la stabilisation des populations à travers l’agriculture, des autorités se sont accaparées des terres », selon lui.
Aujourd’hui, ces Ongs et sociétés civiles veulent alerter les autorités et les différents Etats africains pour une restitution des terres. « Cela a commencé avec l’organisation de forum pour engager la population sur ce phénomène qui prend de l’ampleur. La société civile porte la plaidoirie pour que nos gouvernements s’arrêtent un peu sur la question », a poursuivi M. Ba.
Accaparer la terre de quelqu’un, c’est lui enlever la vie. Dans ces questions il faut être probant. C’est un phénomène qui prend de l’ampleur dans toute l’Afrique. L’accaparement des terres doit être respecté. Le message doit être universel et nous devons poser des actes », a soutenu, pour sa part, Faustin Kopangoye, secrétaire général Ong Gabon Environnement qui dit être à Rio " pour défendre la terre". Pour lui, « les gouvernements doivent mettre en place un plan d’aménagement du territoire plus exhaustif ». Selon lui, les droits fonciers pourraient être renforcés grâce à des systèmes d’enregistrement, tandis qu’une amélioration du suivi et de l’application des lois et des investissements permettrait de fournir une structure cohérente aux transactions foncières. En outre, dit-il, " un effort accru pour garantir la transparence tout au long des transactions permet le contrôle du public ". Différentes manifestations sont prévues durant le sommet des peuples pour éveiller les consciences afin de sauver la planète.
(De notre envoyé spécial à Rio de Janeiro) avec Flamme D'afrique. Flamme.panos.ao.org
8 Commentaires
Dalé
En Juin, 2012 (18:43 PM)Sant
En Juin, 2012 (18:44 PM)Salambaye
En Juin, 2012 (18:45 PM)La libre circulation des personnes et des biens est l'une des politiques phares de l'Union économique et monétaire de l'Ouest africaine. À cet effet, elle vient de cofinancer avec la Bad un montant total de 8.588.700.000 F Cfa destiné à la construction de deux postes de contrôle juxtaposés à Moussala sur la frontière entre le Sénégal et le Mali et à Boundou Fourdou sur la frontière entre le pays de la Téranga et la Guinée.
FLUIDITÉ DANS LA ZONE UEMOA 8 milliards de Francs Cfa pour la construction de deux postes de contrôle
Le ministre de l'Economie et des Finances, Amadou Kane a procédé ce vendredi avec le président de la Commission de L'union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa), Hadjibou Soumaré, à la signature de deux conventions de financement portant sur un montant total de 8.588.700.000 F Cfa. La cérémonie a eu lieu au ministère de l'Économie et des Finances. Ainsi, ce financement est destiné à la construction des postes de contrôle juxtaposés, respectivement à Moussoula sur la frontière entre le Sénégal et le Mali pour (5.700.150.000 F Cfa) et à Boundou sur la frontière entre le pays de la Téranga et la Guinée Conakry, même si cette dernière ne faisant pas partie de l'Union, pour (2.888.550.000 F Cfa). L'objectif visé par l'introduction des postes de contrôle sur les principaux corridors routiers est d'aboutir à une meilleur facilitation des échanges en regroupant les contrôles à la frontière, en un seul lieu: « Leur réalisation permettra de réduire le temps de passage à la frontière, de simplifier les procédures, d'améliorer la coopération et la coordination des contrôles, d'encourager l'échange des données et des Informations et enfin de renforcer la sécurité ainsi que la lutte contre la fraude », a indiqué Hadjibou Soumaré, président de la commission de l'Uemoa. Pour ce dernier, elle favorisera, à ternie, la suppression des pratiques anormales sur les axes routiers inter-États, la baisse du coût du transport des marchandises, afin d'améliorer les recettes fiscales pour les États, avant d'ajouter que « la réalisation efficiente des présents projets, à vocation sous-régionale permettra l'accroissement et les échanges grâce à l'amélioration de la fluidité du trafic ». « La juxtaposition » des postes de contrôle ratifiera le rapprochement physique de tous les services de contrôle (police, douanes, santé) et contribuera à la réduction du temps de passage des frontières tout en améliorant la perception des recettes douanières », a fait savoir Amadou Kane, ministre de l'Économie et des Finances. Selon lui, ce programme est d'une importance particulière pour les économies de nos États avec la facilitation des échanges et l'accroissement de la fluidité de circulation des personnes, et des biens
Vu...
En Juin, 2012 (19:10 PM)NB: NOUS DEVONS SEULEMENT FAIRE CE QUE TOUS LES ANIMAUX FONT: ... S'AIMER AVANT TOUT...
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Le Tamarinier
En Juin, 2012 (20:41 PM)Sea
En Juin, 2012 (22:45 PM)BA LA MAY DÉ,NOUNÉLA BOY FI MOY SOUNOU LÉKOUKAY,LÉKALÉN BOU BAKH,SÉN DOOMI BOU NOU MAGUÉ MEUKHE SOUF SI
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Le Buzz
En Juin, 2012 (23:32 PM)Zembele
En Juin, 2012 (05:34 AM)Participer à la Discussion