Une réunion ministérielle de haut niveau sur l’assainissement et l’eau, dont le coup d’envoi a été donné mardi dans la capitale éthiopienne devra discuter des alternatives pour une amélioration croissante des installations sanitaires à travers le monde.
Plus de 50 ministres de différents pays participent à cette réunion durant laquelle ils devront élaborer de meilleures alternatives à la crise de gestion de l'eau et de l'assainissement qui touche
actuellement de nombreuses régions du monde.
Plus d'un milliard de personnes à travers le monde souffrent chaque année de schistosomiase, de trachome et de vers intestinaux en raison du manque d'assainissement adéquat et d'hygiène et d'un mauvais approvisionnement en eau.
Dans de nombreuses régions du monde en développement, quatre écoles et établissements de santé sur dix souffrent de pénuries d'eau, d'assainissement et d'hygiène.
Les débats des ministres sont centrés sur la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) de l'Onu, et exhortent les pays participants à fournir de meilleurs services en matière
hydraulique, d'assainissement et d'hygiène dans les agglomérations urbaines, les zones rurales lointaines les petites et moyennes villes en pleine expansion.
Près de 68% de la population mondiale utilise des installations sanitaires améliorées.
Ce chiffre serait inférieur au taux de 9% qui avait été fixé pour atteindre l'Objectif du Millénaire pour le développement qui a expiré en 2015.
Le Directeur exécutif de l'UNICEF, Anthony Lake a déclaré que l'Ethiopie était l'un des rares pays africains à enregistrer des progrès remarquables en matière d'approvisionnement en eau, en
assainissement et en hygiène.
Environ 159 millions d'enfants souffrent de malnutrition chronique résultant de la défécation à l'aire libre et d'autres problèmes d'assainissement.
La réunion ministérielle de deux jours devrait également discuter des voies et moyens d'atteindre les objectifs WASH de développement durable.
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