
Le mercredi 05 mars dernier, le nouveau président ghanéen John Dramani Mahama était en visite officielle en Côte d’Ivoire. Il a lâché un beau discours sur l’intégration régionale devant son hôte Alassane Ouattara, plaidant pour un retour des pays de l’AES dans la CEDEAO.
« Il est préférable d’évoluer dans un groupe de 15 que dans un groupe de 3. Nos frères ont leur place dans la CEDEAO et il est dans leur intérêt, ainsi que dans celui de la sous-région qu’il revienne » a déclaré le président ghanéen. Un discours qui a réjoui son homologue ivoirien. Ce dernier a d’ailleurs abondé dans le même sens que lui.
John Dramani Mahama reconnait l’AES
Le vieux président a en effet déclaré que la CEDEAO est plus forte à 15. « Il est essentiel que nous poursuivions notre chemin en tant que communauté de 15 nations » a-t-il martelé.
Après cette visite du président ghanéen à Abidjan, beaucoup d’observateurs lui taillaient déjà un costume de médiateur informel de la CEDEAO. Ils s’attendaient à ce qu’il emboîte le pas au Sénégalais Diomaye Faye qui avait échoué à faire ramener les pays de l’AES dans l’organisation communautaire.
La tournée du successeur de Nana Akufo Addo dans ces 3 pays sahéliens était donc très scrutée. Seulement, quand M. Mahama foule le sol malien, sa posture et son discours changent. Il affirme haut et fort que la Confédération des Etats du Sahel est « une réalité irrévocable ».
Un dirigeant qui souhaite un retour des pays de l’AES dans la CEDEAO ne tient semble-t-il pas de tels propos. Il a tout simplement fait du Ghana, l'un des rares Etats de la CEDEAO à reconnaître officiellement l’existence de l’AES.
Il approuve tacitement le divorce
Plus grave, John Dramani Mahamat s’engage au nom de son pays à « poursuivre son appui à la Confédération et à travailler à renforcer les relations entre l’AES et la Cedeao ». En clair, le successeur d'Akufo Addo approuve tacitement le divorce et renforce la position des trois putschistes sahéliens face à leurs détracteurs.
Espérons que son action permettra de restaurer tout au moins la confiance et le respect mutuel entre l’AES et la CEDEAO comme il le souhaite.
« Il est préférable d’évoluer dans un groupe de 15 que dans un groupe de 3. Nos frères ont leur place dans la CEDEAO et il est dans leur intérêt, ainsi que dans celui de la sous-région qu’il revienne » a déclaré le président ghanéen. Un discours qui a réjoui son homologue ivoirien. Ce dernier a d’ailleurs abondé dans le même sens que lui.
John Dramani Mahama reconnait l’AES
Le vieux président a en effet déclaré que la CEDEAO est plus forte à 15. « Il est essentiel que nous poursuivions notre chemin en tant que communauté de 15 nations » a-t-il martelé.
Après cette visite du président ghanéen à Abidjan, beaucoup d’observateurs lui taillaient déjà un costume de médiateur informel de la CEDEAO. Ils s’attendaient à ce qu’il emboîte le pas au Sénégalais Diomaye Faye qui avait échoué à faire ramener les pays de l’AES dans l’organisation communautaire.
La tournée du successeur de Nana Akufo Addo dans ces 3 pays sahéliens était donc très scrutée. Seulement, quand M. Mahama foule le sol malien, sa posture et son discours changent. Il affirme haut et fort que la Confédération des Etats du Sahel est « une réalité irrévocable ».
Un dirigeant qui souhaite un retour des pays de l’AES dans la CEDEAO ne tient semble-t-il pas de tels propos. Il a tout simplement fait du Ghana, l'un des rares Etats de la CEDEAO à reconnaître officiellement l’existence de l’AES.
Il approuve tacitement le divorce
Plus grave, John Dramani Mahamat s’engage au nom de son pays à « poursuivre son appui à la Confédération et à travailler à renforcer les relations entre l’AES et la Cedeao ». En clair, le successeur d'Akufo Addo approuve tacitement le divorce et renforce la position des trois putschistes sahéliens face à leurs détracteurs.
Espérons que son action permettra de restaurer tout au moins la confiance et le respect mutuel entre l’AES et la CEDEAO comme il le souhaite.
3 Commentaires
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il y a 9 heures (22:16 PM)On parle actuellement de la collaboration Sud Sud
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