Marie-Joséphine Kama pourrait avoir des démêlés avec la justice. Celle qu’on connaît mieux sous le nom de Patience Dabany a commis l’imprudence de s’en prendre avec violence au chef des putschistes Brice Clotaire Oligui Nguéma, dans des notes vocales publiées sur les réseaux sociaux début décembre. Elle a notamment traité le président de la Transition gabonaise de « chien ».
Propos à « caractère méprisant, injurieux et diffamant »
Le jeudi 14 décembre dernier, le procureur général de Libreville Jean Bedel Moussoudou Moundounga, s'est globalement prononcé sur ces enregistrements audio qui circulent sur les réseaux sociaux, dans le journal de 20H de "Gabon Première".
Il a dénoncé leur caractère offensant.
Des actions pénales contre les intéressés
« Les propos dont ils sont porteurs et que la décence nous empêche de prononcer, mais dont le caractère méprisant, injurieux et diffamant ne fait l’ombre d’aucun doute ne sauraient rester impunis dans un pays où la restauration des valeurs morales est également inscrite en lettres d’or dans l’agenda du CTRI…Conformément aux lois en vigueur en République gabonaise, de fermes instructions ont été données à la chaîne du ministère public pour la mise en mouvement de toutes les actions pénales possibles en réponse aux atteintes à la loi constatées. Le temps du laisser-aller est révolu », a-t-il assuré.
Patience Dabany pourrait donc être poursuivie par la justice de son pays pour outrage au chef de l’Etat et finir en prison, tout comme sa bru Sylvia Bongo Valentin et son petit-fils Noureddin Bongo Valentin.
Dans les notes vocales qui lui sont attribuées, elle avait reproché au chef des putschistes de lui interdire l'accès à son fils, rappelant au passage le rôle crucial que ce dernier avait joué dans sa promotion au grade de général.
2 Commentaires
Surprise
En Décembre, 2023 (18:59 PM)Reply_author
En Décembre, 2023 (20:16 PM)Khadim
En Décembre, 2023 (23:21 PM)Reply_author
En Décembre, 2023 (08:09 AM)Reply_author
En Décembre, 2023 (07:10 AM)Participer à la Discussion