Les assaillants tués lors de l’attaque, le 21 octobre dernier, de la caserne des para-commandos à Bissau, n’étaient pas des éléments du Mouvement des Forces démocratique de Casamance (MFDC), mouvement indépendantiste dans le sud du Sénégal, a affirmé, selon la presse locale, un porte- parole des rois de plusieurs villages bissau-guinéens.
"Tous nos parents et proches qui ont été tués lors ces événements n’étaient pas des éléments de la branche armée du MFDC a soutenu Ukebau Diedhiou, l’un des rois felupes (ethnie appelée diola au Sénégal) lors d’une rencontre avec une délégation de l’armée bissau-guinéenne conduite par le général Augusto Mario Có, chef d’état-major de l’armée de terre, à Suzana, localité située à environ 120 kms au nord-ouest de Bissau.
"Ces jeunes felupes (diolas) de Bissau qui ont été tués sont des citoyens bissau-guinéens avérés et non des rebelles de Casamance comme l’a affirmé le gouvernement", a-t-il martelé, rapporte la presse locale.
Les événements du 21 octobre s’étaient soldés par une dizaine de morts, pour la plupart des felupes et des sources dignes de foi font état de la disparition de plusieurs officiers felupes.
"Les felupes exigent une justification de la part président de la république et du chef d’état-major général des forces armées concernant la mort de leurs fils qui étaient pour eux des cadres en devenir", a affirmé Akebau Diedhiou.
Selon la presse, Moussa Diatta, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, qui est de l’ethnie felupe (diola), était membre de la délégation qui a rendu visite aux rois de plusieurs villages felupes à Suzana afin de porter le message du chef d’état-major, le général Antonio Injai qui a tenu à présenter ses excuses pour les violences commises sur les felupes de l’armée bissau-guinéenne.
13 Commentaires
Laaay
En Décembre, 2012 (10:48 AM)Momla
En Décembre, 2012 (11:03 AM)Lady
En Décembre, 2012 (11:39 AM)Ff
En Décembre, 2012 (12:23 PM)Lady
En Décembre, 2012 (12:32 PM)Deug Deug
En Décembre, 2012 (12:44 PM)Dr
En Décembre, 2012 (13:08 PM)Dans la journée du mercredi 22, des jeunes de l’APR sont partis provoqués les ouailles du PDS venus soutenir Karim wade. La conséquence tout le monde la connait ; cela a aboutit à une bataille rangée qui aurait pu dégénérer et aboutir à l’irréparable. Pour ma part c’est un acte irresponsable de la part de ces jeunes de l’APR. De tels actes vont à l’encontre des valeurs de paix, d’harmonie, de non violence, qui sont les lignes directrices du président Macky Sall et du parti. Et d’ailleurs il ne sert à rien de tirer sur un cadavre (PDS), cela ne créera que l’indignation des gens de valeurs. Il ne faut pas prôner la rupture et reproduire les actes malsains des libéraux. La violence organisée par Farba Senghor et les jeunes de l’UJTL ont toujours suscitées le dégoût de la part du peuple. Il faut apprendre de l’histoire qui nous a montré que le peuple sénégalais a changé :
- Il n’aime pas les gens belliqueux ;
- Il n’aime pas les insolents ;
- Il n’aime pas les violents ;
- Il aime plus les actes que les promesses ;
- On ne peut plus le corrompre par l’achat de conscience (l’achat de cartes, tee-shirt, petites sommes d’argent pour remplir les cars…) ;
- Il n’aime pas les promesses non tenues ;
- Il n’aime pas l’injustice ;
- Il est allergique à la promotion familiale.
Le régime wadien qui n’a pas intégré ces changements de mentalité du peuple sénégalais, en a payé les conséquences. C’est à l’APR d’apprendre des erreurs du PDS pour ne pas commettre les mêmes errements.
Les violences de mercredi ont causé des conséquences irréversibles sur l’image de macky sall. Il faut que les partisans sachent raison gardée et agissent avec intelligence et stratégie afin de faire de la politique autrement. Il faut que nos responsables et gouvernants sachent que sur certains dossiers, le silence est d’or. Le peuple nous a élus pour être dans les bureaux et non dans la rue. Sortir dans la rue pour contrecarrer les manifestations de nos opposants renvoie à l’image de l’esclave affranchit, qui revient à la maison du maître : Nous étions dans la rue comme opposants et le peuple sénégalais nous y a sorti le soir du 25, pour nous loger au palais, donc c’est insensé de vouloir y retourner. Laissons la rue aux opposants qu’ils en fassent leur demeure éternel, cela ne dérange ni le peuple, ni l’APR. Restons au palais et dans les bureaux, les administrations pour accomplir, ce pourquoi les sénégalais nous ont élus. La violence n’a jamais rien résolu.
Aucun État ni individu ne peut être en sécurité dans un monde d’insécurité. Les valeurs de la non-violence, dans les intentions, dans les pensées et dans les pratiques, sont passées de l’alternative à la nécessité. Ces valeurs s’expriment dans leur application entre états, groupes et individus.
Nous sommes convaincus que l’adhésion aux valeurs de la non-violence initiera un ordre plus civilisé et pacifique, dans lequel des systèmes de gouvernement plus justes et plus efficaces, respectueux de la dignité humaine et de la sacralité de la vie pourront devenir une réalité.
Nos cultures, nos histoires et nos vies individuelles sont en interrelations et nos actions sont interdépendantes. Aujourd’hui comme jamais auparavant, nous croyons que c’est une vérité qui nous attend : notre destin est commun, un destin qui sera déterminé par nos intentions, nos décisions et nos actions d’aujourd’hui.
Nous sommes absolument convaincus que créer une culture de la paix et de la non-violence, bien qu’étant un processus long et difficile, est un objectif noble et nécessaire. Affirmer ces principes est un pas, d’une importance vitale, pour garantir la survie et le développement du Sénégal et parvenir à un monde sans violence.
L’APR est préoccupé par la nécessité de mettre fin à la propagation de la violence à tous les niveaux de la société et, surtout, aux menaces qui pèsent au niveau global et met en péril l’existence même de la nation. Pour nous la liberté de pensée et d’expression est à la racine de la démocratie et de la créativité ; nous reconnaissons que le culte de la violence, tel qu’il s’exprime à travers la culture populaire, contribue à accepter la violence comme normale et admissible ; nous sommes conscients que la violence cause le plus grand dommage aux plus faibles et aux plus vulnérables ; la paix n’est pas seulement l’absence de violence, mais aussi la présence de justice et le bien-être des peuples.
Le Sénégal a besoin d’approches et de mécanismes efficaces pour la prévention et la résolution des conflits de manière non-violente, et qu’ils produisent de meilleurs résultats quand ils sont appliqués dans la phase la plus précoce possible.
C’est sur ceux qui sont investis du pouvoir que repose la plus grande responsabilité de mettre fin à la violence, quel que soit le lieu où elle se manifeste et de la prévenir chaque fois que cela est possible. Les valeurs de la non-violence doivent triompher à tous les niveaux de la société, ainsi que dans les relations entre l’État et le peuple.
La propagation de la violence politique nous oblige à nous intéresser au problème de la place occupée par l’Etat dans la sphère globale. Une telle question est particulièrement importante dans un Etat de Droit comme le nôtre, car pour le sens commun, la violence est souvent considérée comme une quasi absence de l’Etat, elle en est même souvent l’antinomie. La présence de la violence au sein de la nation, brouille l'image de notre route. Elle enrichi la dimension du nihilisme et de l'absurde. Cette fatalité négative, assombri l'évolution positive de notre Nation. Il faut que l’Etat reprenne son monopole de la violence. Avec Wade, l’Etat s’est déculotté laissant la place à une vraie anarchie à tous les niveaux. Un Etat ne doit son salut qu’au monopole de la violence ; un peuple est comme un prédateur s’il sent la moindre faiblesse en face, il fonce et écrase. Nous sommes arrivés au même stade que certains pays juste avant qu’ils ne sombrent dans des guerres. Quand je vois des citoyens se bagarraient devant la porte principale d’une gendarmerie sous les regards impuissants des gendarmes qui restent sans réactions, je me demande où est l’Etat : Il est absent. Et je dis à ce dernier :
« Ressaisis toi, avant qu’ils ne te saisissent par le coup ».
Dr. Abdourahmane KANE
Coordonnateur Départemental
Du Réseau des Enseignants de
L’APR
[email protected]
Maurice
En Décembre, 2012 (14:24 PM)Lune
En Décembre, 2012 (14:32 PM)LES DIOLAS OU FELUPES SONT DES SENEGALAIS A PART ENTIERE SI PARMI LES TUES IL Y A DES SENEGALAIS QUI SONT DE L'ETHENIE DIOLA QUI SONT NOS FRERES LE GOUVERNEMENT DOIT EXIGER UNE ENQUETE
POURQUOI MELANGER MFDC ET DIOLA ?
LE MFDC EST UN MOUVEMENT REBELLE ARME QUI POUR DES RAISONS POLITIQUES SE BAT AVEC L'ETAT DU SENEGAL
LE DIOLA EST UN ETRE HUMAIN COMME NOUS TOUS QUI MERITE LE RESPECT;LA CONSIDERATION ET L'AMOUR JE SUIS AMOUREUX DE NOS SOEURS DIOLAS DE LEUR BEAUTE DE LEUR GENTILLESSE ET DE LEUR VERTU
POURQUOI TOUJOURS ON FAIT LA CONFUSION TOUS LES DIOLAS NE SONT PAS MEMBRES DU MFDC MEME JE DIRAIS LA MAJORITE NE SONT PAS D'ACCORD AVEC LES THESES DU MFDC
Diatta Paul
En Décembre, 2012 (14:46 PM)Baol Baol
En Décembre, 2012 (15:40 PM)Reply_author
En Novembre, 2023 (11:31 AM)Reply_author
En Novembre, 2023 (11:49 AM)Mon Frere
En Décembre, 2012 (17:05 PM)Mama Mané
En Décembre, 2012 (01:45 AM)Participer à la Discussion