Le Burkina Faso pourra adopter un code minier accordant 1% des revenus de l’or au peuple. Des ONG de la société civile mènent une large campagne de sensibilisation et pourront, éventuellement, obtenir gain de cause chez le Conseil national de transition.
« L'or doit briller pour tout le monde, les Burkinabès ont aussi droit au bonheur », c’est l’une des phrases phares de la campagne de sensibilisation que mènent plusieurs acteurs de la société civile burkinabè pour un partage équitable des revenus des matières premières. En effet, la société civile au Burkina Faso, à sa tête Oxfam, une organisation internationale humanitaire, mène depuis quelques jours une campagne pour faire voter au parlement le code minier qui permettra au peuple burkinabé de bénéficier de 1% des revenus de l’or en faveur du développement local.
Il s’agit d’une campagne de sensibilisation auprès des pouvoirs publics burkinabés et dans les réseaux sociaux. Ces organisations sont mobilisées, car pour elles il est « inconcevable que les régions où l’or est exploité fassent partie des plus pauvres du pays ».
Le gouvernement de transition au Burkina Faso a transmis le texte à adopter au Conseil national de transition (CNT), qui fait office de Parlement depuis la destitution de Blaise Comparé.
Par ailleurs, le gouvernement a envoyé au CNT « un document qui comporte 0,5%, loin des attentes des populations et de la société civile », souligne Oxfam. Toutefois, les membres du CNT « mesurent bien la portée historique » de ce texte et ne voudront pas stimuler les tensions alors que les esprits sont toujours marqués par la révolution.
Le CNT « pourrait rejeter le texte du gouvernement et aller dans le sens de la volonté populaire » en adoptant la version d’octroi de 1% des revenus de l’or à des programmes de développements de la population, comme le réclame la société civile.
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Wd
En Mars, 2015 (11:31 AM)Participer à la Discussion