Les catastrophes naturelles continuent de charrier leurs lots de misère. Ces 40 dernières années, le pic enregistré est effarent. Les experts estiment que 3,3 millions de personnes sont mortes dans les catastrophes naturelles, dont 1 million en Afrique à cause de la sécheresse.
Cela va de mal en pis. L’année 2010 aura été une année sombre, emportant dans sa furie de catastrophes naturelles, des millions de personnes en Haïti, au Pakistan, en Chine, au Viet Nam, en Indonésie… La liste est loin d’être exhaustive. Dans un rapport daté d’hier et intitulé, ‘Natural Hazards, UnNatural Disasters : The Economics of effective Prevention’, il est souligné que ce sont les pauvres qui sont les plus affectés par ces phénomènes. Dans ce lot, le continent africain paie un lourd tribut, avec 1 million de morts sur les 3,3 millions estimés ces 40 dernières années. L’une des causes principales en Afrique reste la sécheresse. Cette catastrophe naturelle qui s’empare de la plupart des pays africains, a fait tant de mal, décimé des cheptels entiers et entraîné plusieurs pertes en vies humaines.
D’après ce rapport dont une note nous est parvenue et qui est le fruit de deux années de travail de la part de soixante-dix experts avertis, le coût global des pertes dues aux catastrophes naturelles pourrait tripler et atteindre 185 milliards de dollars par an. D’où l’inquiétude des experts des Nations Unies et de la Banque mondiale qui pointe dans un nouveau rapport publié avant-hier, jeudi.
La chef de l'organe de l'Onu chargé de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (Onusipc) a déclaré que ‘le rapport arrive à temps alors que de nombreuses catastrophes sont déjà survenues cette année et ont affecté des millions de personnes en Haïti, au Pakistan, en Chine, au Viet Nam, en Indonésie et dans d'autres endroits encore’. Margareta Wahlstrom d’ajouter : ‘Nous espérons que le rapport va aider les gouvernements à mieux comprendre la valeur ajoutée des politiques de réduction des risques des catastrophes afin qu'ils puissent mieux investir dans la prévention et la protection de davantage de personnes et leurs atouts dans le futur’. Ce rapport, rédigé en partenariat avec la Banque mondiale, explique que ces prévisions ne prennent pas en compte les conséquences du changement climatique. Il faudrait ajouter 28 à 68 milliards de dollars en plus des 185 milliards pour obtenir le coût global des catastrophes naturelles. Les experts soulignent également que la population exposée aux tremblements de terre et aux ouragans pourraient doubler pour atteindre 1,5 milliard de personnes d'ici à 2050.
Parmi les réformes recommandées, l’une est de fournir des titres de propriété aux individus afin d'éviter les démolitions ou les expulsions et encourager les propriétaires à investir dans des infrastructures sûres. Ce type de mesures n'est pas nécessairement très coûteux, fait remarquer le rapport. Les experts prônent aussi l'adoption par les gouvernements de systèmes de prévention.
Pour sa part, le président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, déclare que ‘ce rapport présente les preuves nécessaires et des études de cas convaincantes pour les pays qui souhaitent réduire leur vulnérabilité aux catastrophes naturelles afin qu'ils puissent se développer de manière durable’. Robert B. Zoellick d’ajouter : ‘Nous et nos partenaires du Dispositif mondial de réduction des effets des catastrophes et de relèvement sommes prêts à accroître l'ampleur de nos efforts pour assister les pays en développement en répondant à cette menace de la sécurité et des moyens de subsistance des populations pauvres’.
Les gouvernements sont, dès lors, interpellés, pour une bonne prise en charge de ces catastrophes naturelles qui causent tant de mal.
5 Commentaires
Aba
En Novembre, 2010 (13:48 PM)Leuz Mou Rew
En Novembre, 2010 (13:49 PM)Lebouc
En Novembre, 2010 (13:52 PM)Moise
En Novembre, 2010 (13:55 PM)da ma nek thie woutoum khar lol
Kazè
En Novembre, 2010 (13:57 PM)Participer à la Discussion