
Photo: Des musulmans rentrent en camion dans leur village le 17 janvier à Bangui.
« Les États-Unis sont prêts à envisager des sanctions ciblées contre ceux qui déstabilisent encore davantage la situation ou poursuivent leurs propres intérêts en favorisant ou encourageant la violence », a indiqué, dimanche 26 janvier, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry.
« Empêcher la violence de se propager et de prendre d'autres vies nécessitera que les dirigeants de Centrafrique, passés et actuels, soient clairs en la condamnant », a-t-il ajouté. Depuis décembre, date du début de l'intervention militaire française aux côtés de forces africaines pour rétablir la sécurité dans le pays, les violences ont fait plus de 2 000 morts et un million de déplacés selon l'ONU.
Au moins huit personnes ont été tuées au cours de combats visant la population musulmane de Bangui dimanche, alors que plusieurs chefs de l'ancienne alliance rebelle Séléka ont fui la capitale centrafricaine, selon la Croix-Rouge et des militants des droits de l'homme.
Vendredi, c'est un ancien ministre musulman, Joseph Kalité, qui a trouvé la mort à coups de machette, tandis que neuf autres personnes sont tombées dans la même journée sous les coups de groupes armés, notamment les milices chrétiennes anti-balaka.
0 Commentaires
Participer à la Discussion