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Moscou veut « faire revenir dans la légalité » les diamants centrafricains, a déclaré le vice-ministre russe des Finances, Alexeï Moïsseïev, à l’agence Ria Novosti.
Après l’Inde, la Russie présidera l’année prochaine, pour un an, le processus de Kimberley, un système de certification internationale chargé d’éliminer du marché les diamants dits « sales » et dont la vente alimente guerres et rébellions. Entré en vigueur en 2003, ce processus fixe les conditions d’exportation des diamants pour ses 82 États membres.
Important producteur de diamants, la Centrafrique est un des pays les plus pauvres du continent. Elle est ravagée par une guerre civile depuis que la Séléka, une coalition de groupes armés, a renversé le régime du président François Bozizé en 2013. La Centrafrique avait alors été interdite d’exportation de ses diamants, puis suspendue du processus de Kimberley.
Trois ans plus tard, en 2016, le pays avait été autorisé à reprendre ses exportations de diamants extraits depuis certaines zones (dans l’Ouest, principalement) répondant aux critères du processus de Kimberley.
Intérêts des producteurs africains.
La société russe Lobaye Invest, réputée être liée à un proche de Vladimir Poutine, a récemment obtenu le droit d’exploiter plusieurs mines en Centrafrique. La Russie souhaite désormais légaliser l’exploitation et l’exportation depuis l’ensemble du territoire, affirmant agir dans « les intérêts des producteurs de diamants africains ».
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