Une exigence de la Constitution en vigueur dans le pays depuis 2015 fait obligation à toute personne élue ou nommée à des hautes fonctions publiques de déclarer ses biens. Les membres du gouvernement congolais ont donc déclaré leur patrimoine, lundi 25 octobre, devant la Cour suprême de justice qui n’a révélé aucun contenu. L’opposition boude la démarche.
Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial
« Je vous donne acte de votre déclaration de patrimoine et je m’engage à la conserver et en assurer la confidentialité jusqu’à la fin de vos fonctions », a déclaré Henri Bouka, premier président de la Cour suprême, à l’endroit des 32 membres présents sur les 38 du gouvernement qui lui ont déposé leurs déclarations. Elles ont été mises sous scellé.
Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso accepte la disposition : « C’est d’abord un acte de responsabilité et un engagement à la sincérité, à l’humilité, à la probité. C’est à cela que le peuple nous a astreints lorsqu’il portait sur les fonds baptismaux la Constitution du 25 octobre 2015 », a-t-il affirmé.
La déclaration du patrimoine existe depuis la Constitution de 2002. Elle n’avait jamais été appliquée. Ce qui vient d’être fait, c’est de la poudre aux yeux, se désole l’opposant Clément Miérassa : « Il ne faut pas prendre les Congolais pour des dupes. Il s’agit des gens qui ont mis à profit toute cette période pour s’enrichir. Pour moi, cette démarche qui est très mal enclenchée par le pouvoir actuel devrait permettre aux Congolais d’être au courant de la situation réelle du patrimoine de chacun de leurs dirigeants », a-t-il déploré.
La déclaration du patrimoine vise à lutter contre la corruption, un fléau qui touche tous les échelons de l'administration.
Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial
« Je vous donne acte de votre déclaration de patrimoine et je m’engage à la conserver et en assurer la confidentialité jusqu’à la fin de vos fonctions », a déclaré Henri Bouka, premier président de la Cour suprême, à l’endroit des 32 membres présents sur les 38 du gouvernement qui lui ont déposé leurs déclarations. Elles ont été mises sous scellé.
Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso accepte la disposition : « C’est d’abord un acte de responsabilité et un engagement à la sincérité, à l’humilité, à la probité. C’est à cela que le peuple nous a astreints lorsqu’il portait sur les fonds baptismaux la Constitution du 25 octobre 2015 », a-t-il affirmé.
La déclaration du patrimoine existe depuis la Constitution de 2002. Elle n’avait jamais été appliquée. Ce qui vient d’être fait, c’est de la poudre aux yeux, se désole l’opposant Clément Miérassa : « Il ne faut pas prendre les Congolais pour des dupes. Il s’agit des gens qui ont mis à profit toute cette période pour s’enrichir. Pour moi, cette démarche qui est très mal enclenchée par le pouvoir actuel devrait permettre aux Congolais d’être au courant de la situation réelle du patrimoine de chacun de leurs dirigeants », a-t-il déploré.
La déclaration du patrimoine vise à lutter contre la corruption, un fléau qui touche tous les échelons de l'administration.
0 Commentaires
Participer à la Discussion