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Nouveau rebondissement spectaculaire dans laffaire Guillaume Kigbafori Soro.
En effer, à travers une décision prise, ce mardi 15 septembre 2020, et consultée par Seneweb, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp) a ordonné à la Côte d’Ivoire de surseoir à l’exécution de tous les actes pris à l’encontre du requérant Guillaume Kigbafori Soro subséquemment à l’ordonnance du 22 avril 2020 jusqu’à la décision de la Cour sur le fond de la cause.
Le Conseil constitutionnel a rejeté, hier lundi 14 septembre, la candidature de l'ex-chef rebelle à la présidentielle ivoirienne pour "non-inscription sur la liste électorale".
Mais la Cadhp a invité l'état ivoirien à "prendre toutes les mesures nécessaires en vue de lever immédiatement de tous les obstacles empêchant le requérant de jouir de ses droits et d’être élu notamment lors de l’élection présidentielle d’octobre 2020 et (à) faire de rapport à la Cour, sur la mise en œuvre des mesures provisoires ordonnées dans la présente décision dans un délai de quinze (15) jours, à compter de la date de réception », ont en tout cas signé le vice-président, Ben Kioko et le greffier Robert Eno.
Pour rappel, cette même institution avait ordonné, mercredi 22 avril 2020, à la Côte d’Ivoire de suspendre son mandat d’arrêt contre Guillaume Soro et de remettre en liberté 19 de ses proches emprisonnés. L’institution de l’Union africaine basée à Arusha, en Tanzanie, la CADHP, qui avait été saisie début mars par M. Soro et ses proches, « ordonne à l’Etat défendeur (la Côte d’Ivoire) de surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt contre Guillaume Soro ».
La Cour avait, également, été saisie au mois de mars 2020 à travers une requête introduite contre l’Etat de Côte d’Ivoire. En cause, un mandat d’arrêt émis à l’encontre de Guillaume Soro ainsi que la mise en détention préventive de 19 autres personnalités pour « détournements de deniers publics, blanchiments de capitaux, financement du terrorisme, complicité et faits de présomption graves de tentative d’atteinte à l’autorité et l’intégrité du territoire ».
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