
Dans un autre hôtel, que l’on ne rejoint plus que par les hélicoptères ukrainiens sous pavillon onusien, siège l’autre président. Il est celui de la communauté internationale et de la plupart des pays africains. Le dernier, premier en date, tient une partie du pays depuis dix ans. Proclamé président par le Conseil constitutionnel, il s’appuie sur l’armée nationale, les Jeunes patriotes, et s’ingénie à incarner la forteresse nationale assiégée par les forces néocoloniales.
Il y aurait mieux réussi, si à côté de l’ONU et des puissances occidentales, l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’Union économique et monétaire ouest-africaine n’avaient également pris le parti de Ouattara.
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