Premier ex-chef d’Etat à être jugé par la CPI, Laurent Gbagbo, 69 ans, est accusé d’avoir fomenté une campagne de violences dans le but de conserver le pouvoir, en vain, à l’issue de l’élection présidentielle de novembre 2010.
Au total, plus de 3.000 personnes ont été tuées durant les cinq mois qu’ont duré les violences.
La Chambre fixe la date d’ouverture du procès au 7 juillet 2015, ont annoncé les juges de la CPI, qui siège à La Haye, dans une décision rendue publique.
Ces derniers précisent que le procureur avait suggéré que l’ouverture du procès soit fixée en juin ou juillet tandis que la défense souhaitait qu’elle soit fixée à novembre ou décembre 2015 en raison de la complexité de l’affaire.
La Chambre garde à l’esprit son obligation statutaire de s’assurer que l’accusé soit jugé sans retards injustifiés et que le procès soit à la fois juste et expéditif, ont dit les juges.
Cependant, un juste équilibre doit être trouvé entre cette obligation et le devoir de la Chambre de s’assurer que l’accusé a suffisamment de temps et de moyens pour se préparer, selon la même source.
M. Gbagbo est écroué à la prison de la CPI, à La Haye, depuis novembre 2011 suite à son arrestation à Abidjan en avril 2011.
La CPI détient également Charles Blé Goudé, un homme-clé du régime Gbagbo. Lui aussi est soupçonné de crimes contre l’humanité, comme l’ancienne Première dame Simone Gbagbo, que le régime ivoirien a refusé de livrer à La Haye.
2 Commentaires
Toi Qui
En Novembre, 2014 (13:44 PM)Gor
En Novembre, 2014 (17:17 PM)Participer à la Discussion