
La liberté provisoire a été à nouveau refusée vendredi à l’ex-Chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, détenu à la Cour pénale Internationale (CPI) depuis novembre 2011.
L'Unité des affaires publiques de la Cour pénale internationale (Cpi) a rendu publique, vendredi, une note d'information indiquant que ‘'les juges de la Chambre préliminaire 1 ont décidé du maintien de l'ex-Président Laurent Gbagbo en détention''.
‘'Dans le cadre du réexamen périodique de la détention des suspects devant la Cour (…), les juges ont estimé qu'il n'y a pas eu de changement de circonstances depuis le dernier examen, et que M. Gbagbo restera, par conséquent, en détention, sous la responsabilité de la CPI'', relève la note.
Par ailleurs, l'Unité des affaires publiques de la CPI explique que ‘'les juges doivent examiner la mise en liberté ou le maintien des détenus au moins tous les 120 jours''.
Les conseils de M. Gbagbo avaient formulé une demande de liberté provisoire après l'ajournement le 3 juin dernier, par les juges de la Chambre préliminaire 1, de la décision de confirmation ou non des charges de crimes contre l'humanité à l'encontre de leur client.
Laurent Gbagbo est en détention à la Haye depuis novembre 2011. La Cpi le soupçonne ‘'de meurtres, de viols et autres violences sexuelles, d'actes de persécution et d'autres actes inhumains''. La crise postélectorale ivoirienne survenue de décembre 2010 à avril 2011 a causé au moins 3000 morts.
Mercredi, 84 partisans de Laurent Gbagbo, poursuivis pour "atteinte à la sûreté de l'Etat, complot contre la défense nationale, atteinte à l'autorité de l'Etat, constitution et direction de bande armée, attentat à l'ordre public'', ont été renvoyés devant la Cour d'assises pour un procès dont la date n'est pas encore fixée.
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