A l'extérieur du Gabon, on surveille avec inquiétude la situation à Libreville. En France, une grande partie de la classe politique, dont le président François Hollande, s'est exprimée ce jeudi.
Dans un communiqué, le président français a appelé jeudi toutes les parties à la retenue et à l’apaisement. Au lendemain d’une nuit d’émeutes, François Hollande a condamné avec la plus grande fermeté les violences et les pillages, ainsi que les menaces et les attaques portées contre les partisans des principaux candidats. Une manière de dénoncer la prise d’assaut du QG de Jean Ping par les forces de sécurité et l’arrestation de plusieurs leaders de l’opposition.
Pour que la situation s’apaise, François Hollande demande la transparence sur les résultats du scrutin, car il y a un doute sur leur sincérité, a estimé jeudi le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault. En cause notamment les résultats dans le Haut-Ogooué, fief familial d’Ali Bongo, où ce dernier aurait obtenu plus de 95% des voix pour plus de 99% de participation.
Des chiffres qui ont fait sursauter à droite comme à gauche. Du coup, l’Elysée, le Parti socialiste ainsi que certaines figures de l’opposition comme Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, appellent à un recomptage des voix et à la publication des résultats bureau par bureau. Une issue inéluctable pour Bernard Debré. « Pour sortir de la crise, je ne vois pas d’autre solution », juge ce député des Républicains, membre du groupe d’amitié France-Gabon.
5 Commentaires
Anonymekoba
En Septembre, 2016 (11:20 AM)Anonyme
En Septembre, 2016 (11:32 AM)Sc
En Septembre, 2016 (14:10 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (14:36 PM)Afrik
En Septembre, 2016 (09:13 AM)Participer à la Discussion