Le Sénégal et la Gambie doivent ‘’mutualiser leurs efforts’’ pour que la construction du pont gambien soit effective, selon Cheikh Diop le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces de changement (CNTS/FC).
‘’Le pont se trouve dans le territoire gambien. Il y a toujours des solutions, des alternatives pour remédier à un problème’’, a souligné Cheikh Diop, avant de promettre que la centrale qu’il dirige travaille sur ce dossier.
Il a relevé que les deux Etats doivent s’entendre pour la construction de ce pont. ‘’Il n’est pas exclu de voir, comment les deux doivent mutualiser leurs efforts même si la responsabilité relève à l’Etat gambien’’, a estimé le secrétaire général dans une interview à l’APS.
‘’Le syndicat y travaille pour que les autorités trouvent des solutions à cela’’, a rassuré M. Diop pour qui ‘’la modernisation des infrastructures routières, du cadre de vie et de travail des acteurs du transport notamment des routiers sénégalais qui empruntent la voie transgambienne pour se rendre dans la région Sud, doivent être une priorité’’.
‘’Les routiers mènent un combat noble et juste. La modernisation des infrastructures du transport est soutenue par notre confédération qui est en première ligne dans ce combat’’, a dit M. Diop.
La CNTS/FC et son secteur du transport sont ‘’en première ligne’’, a-t-il fait savoir, avant d’ajouter : ‘’Nous sommes en pointe de ce combat’’. Les transporteurs routiers affiliés à la CNTS-FC ont appelé, mercredi dernier à Dakar, à un boycott de la transgambiennne dès après le Gamou de Tivaoune, afin d’amener les autorités gambiennes à mieux sécuriser le passage du bac situé sur leur territoire.
"Prendre le bac de Gambie, c’est un risque. C’est la mort", avait déclaré leur responsable Gora Khouma, à l’issue d’une assemblée générale d’information.
Les différents syndicats de transporteurs routiers seront contactés pour que dès après le Gamou, ils acceptent d’observer ce boycott, "jusqu’à ce que les Gambiens mettent en place un pont" sur ce passage, avait-il dit. "Les charges supportées par le bac (gambien) ne sont pas limitées.
C’est de l’insécurité", a-t-il indiqué, estimant que l’ensemble des syndicats doivent s’unir autour de cette question. "Il faut qu’on tourne le dos à la Gambie", pour passer par Tambacounda et Kolda, avait insisté Gora Khouma.
1 Commentaires
Mameediarra
En Février, 2011 (13:57 PM)laissez la gambie aux gambiens tant que yaya y sera president
ce qu'il faut c'est construire l'axe de contournement tambacounda, kolda ziguinchor comme ça l'economie de ces regions en tirera profit
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