Quelque 50 milliards de dollars quittent illicitement l’Afrique chaque année. Et les moyens de lutter contre la fuite de capitaux africains ainsi que les mécanismes les plus indiqués pour atténuer ce phénomène sur le continent ont été au centre d’un entretien mardi à Tunis entre le président tunisien, Moncef Marzouki, et l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki qui préside le Groupe de haut niveau des Nations unies. Selon un communiqué de la présidence tunisienne, M. Mbeki a mis l’accent sur "la gravité" du phénomène qui "ronge l’économie africaine et entrave son développement".
L’ancien chef de l’Etat sud-africain a jugé impératif pour l’ensemble des pays africains d’agir de concert pour y faire face, "sachant que le volume des capitaux qui fuient annuellement le continent atteint annuellement la somme astronomique de 50 milliards de dollars qui peuvent être mis à profit en faveur de la création d’emplois et du développement de l’Afrique".
Il a en outre préconisé un partenariat entre la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UN-CEA) pour combattre ce phénomène préjudiciable à l'essor économique du continent.
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