Les représentants des grandes organisations parlementaires du Continent africain se sont donné rendez-vous ce vendredi 27 octobre à Rabat, au Maroc, où s’est tenue la réunion parlementaire africaine. Axée sur le thème «Climat et développement durable, des accords vers l’action : vision des parlementaires africain», ce conclave initié par le royaume chérifien, avait pour objectif de préparer la Cop 23. Les Etats africains qui travaillent, durant cette réunion, pour parler d’une seule voix lors de cette rencontre internationale sur le climat, se sont montrés insatisfaits sur la mise en œuvre du fonds vert. Ils réclament une équité climatique.
L'Afrique veut parler d'une même voix
«Les différentes négociations liées aux changements climatiques, les différents plans d’actions ont défini un certain nombre de mécanismes de financement parmi lesquels le fonds vert sur le climat avec un investissement de plus 100 milliards de dollars. Un investissement de la part des pays industrialisés. Mais malheureusement, le financement de ce fonds vert est jusqu’à maintenant en deçà des ambitions. Ce fonds n’a jusqu’à présent pas été véritablement lancé et la solidarité internationale, l’engagement politiques sont très importants pour faire face aux contraintes et la souffrance de millions d’africains. La responsabilité morale de tous est mise en cause», a déploré M. Habib El Malki, Président de la chambre des représentants du Maroc.
«Nous devons déployer tous nos efforts pour une nouvelle Afrique. Une Afrique qui est au cœur d’une concurrence internationale sur ses ressources, sur ses marchés, sur ses potentiels, sur les opportunités d’investissement. Donc cette requête d’une équité climatique n’est pas une simple requête pour avoir une simple aide financière, mais une requête pour mettre un terme à des dégâts que le continent africain a connu du fait de la pollution terrestre. Les populations de notre continent ne sont pas responsables de ce changement climatique, mais elles payent le prix du comportement irresponsables des autres. En tant que représentants de nos populations, nous sommes responsables et nous devons assumer nos responsabilités pour faire en sorte que notre continent puisse connaître le développement», a-t-il ajouté.
Le Président du parlement de la Cedeao, Moustapha Cissé Lô, lui, s’est réjoui de la tenue d’un tel conclave africain à l'initiative du Maroc. Car, indique-t-il, “avant la Cop 23, en tant qu’Africains, nous devons échanger et parler d’une même voix”. “C’est le lieu de remercier le roi Mohamed 6 car cette rencontre est une réunion capitale”, dit-il.
Après avoir insisté sur les dégâts des changements climatiques, il promet que le parlement de la Cedeao débattra sur la question lors de sa prochaine session. «Les changements climatiques constituent une menace pour le monde, nous voulons suivre cette question et en discuter au niveau du parlement de la Cedeao lors de nos sessions pour faire des résolutions à l’attention des gouvernants», annonce-t-il.
2 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2017 (20:38 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (23:32 PM)Participer à la Discussion