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En effet, tout a commencé lors de l’inauguration du siège patriarcal récemment construit par le ministre Oyé Guilavogui. Entre Toma et Maniah, chacun se réclame la paternité de la ville de Macenta.
« Ces affrontements que connaît Macenta aujourd’hui s’expliquent tout simplement par une question de paternité de la ville. Les deux ethnies qui y vivent, à savoir les Tomas et les Maniahs réclament chacune d’elle, être le fondateur de la ville. C’est cette mésentente qui a poussé les deux camps à s’attaquer », a précisé Genego Guilavogui, le maire de la commune urbaine de Macenta.
Des renforts des services de sécurité venant de la région de N’Zérékoré ont été déployés sur les lieux pour prêter main forte aux agents de la ville de Macenta. La ville est complètement déserte, tous les habitants sont cloitrés dans leurs maisons. Pour l’heure, c’est le silence total au niveau des autorités locales.
Les violences intercommunautaires sont récurrentes dans la région de N’Zérékoré, de laquelle relève la préfecture de Macenta.
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